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Nouveauté
Toilettes pour femmes
Philippe Guilhon (traduit par), Sarah Idrissi (traduit par)
Date de parution : 21/03/2024
Éditeurs :
Robert Laffont
Nouveauté

Toilettes pour femmes

Philippe Guilhon (traduit par), Sarah Idrissi (traduit par)
Date de parution : 21/03/2024
Vendu à plus de 20 millions d’exemplaires dans le monde à sa parution à la fin des années 1970, ce texte fondateur du féminisme est à redécouvrir enfin dans une traduction entièrement révisée.
 
« Avec Le Deuxième Sexe de Simone de Beauvoir, le plus grand succès mondial pour un livre féministe. » Le Monde
Mira Ward est une jeune femme comme les autres, dans l’Amérique des années 1950. Lorsqu’elle apprend qu’elle est enceinte, elle doit interrompre ses études pour se consacrer à son nouveau... Mira Ward est une jeune femme comme les autres, dans l’Amérique des années 1950. Lorsqu’elle apprend qu’elle est enceinte, elle doit interrompre ses études pour se consacrer à son nouveau rôle, celui de mère. Tandis que son mari, Norm, poursuit ses études et devient médecin, la voilà maîtresse de maison... Mira Ward est une jeune femme comme les autres, dans l’Amérique des années 1950. Lorsqu’elle apprend qu’elle est enceinte, elle doit interrompre ses études pour se consacrer à son nouveau rôle, celui de mère. Tandis que son mari, Norm, poursuit ses études et devient médecin, la voilà maîtresse de maison – comme toutes ses amies autour d’elle. Jusqu’au jour où Norm refuse de lui prêter un peu d’argent pour son amie, Sam, qui peine, seule, à subvenir aux besoins de sa famille. Mira signe elle-même le chèque, contre l’avis de son mari, marquant le début de son émancipation…
 
Référence de la littérature féministe et véritable best-seller, Toilettes pour femmes est un roman d’une rare modernité, une œuvre du matrimoine à redécouvrir sans tarder. Écrit dans les années 1970 mais ayant une résonance profonde aujourd'hui, il offre un aperçu percutant des normes sociales acceptées aveuglément.
 
« Le premier et dernier best-seller international du féminisme. » The Guardian
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EAN : 9782221269664
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 704
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221269664
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 704
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • mamzellepotter 09/04/2024
    C’est un roman dont j’attendais plus pour être sincère. Si je trouve évidemment qu’il y a des très bons points dans ce roman, surtout pour son année de publication, j’ai trouvé que ce roman était bien trop long pour sa démonstration. Pour commencer, j’ai trouvé que c’était un bon roman qui permet une plongée dans les années 50 à 70 aux Etats-Unis. Je trouve que l’autrice a vraiment réussi à transmettre des idées et une crédibilité aux personnages, ce qui est là encore très intéressant. Mais il y a beaucoup de personnages et si certains aspects peuvent s’apparenter à une sorte de Desperate Housewives de l’époque, en plus profond et “intellectuel”, j’ai trouvé que l’on pouvait se perdre… Il y a beaucoup de noms et je trouve que pour se repérer ce n’est pas toujours facile. Alors oui, j’ai trouvé que le côté féministe est bien là : l’autrice aborde les difficultés pour une femme à exister par elle-même, qu’elle puisse y être autorisé et parle du travail domestique à la perfection et avec beaucoup de détails et de vérités. Il y a la question aussi de la sexualité, du patriarcat, mais aussi de la fidélité. Beaucoup de thèmes, comme l’amitié aussi via ce prisme qui le rend très intéressant. Mais pour avoir lu beaucoup d’ouvrages autour de cette thématique, ce ne sera pas mon premier choix de recommandation ! Je l’ai trouvé trop long, je pense que bien des choses pouvaient être enlevées, sans toucher aux principaux thèmes qui font sa force. Néanmoins, j’ai aimé cette immersion historique, la plume de grande qualité, qui pour une fois va au bout de sa démonstration.C’est un roman dont j’attendais plus pour être sincère. Si je trouve évidemment qu’il y a des très bons points dans ce roman, surtout pour son année de publication, j’ai trouvé que ce roman était bien trop long pour sa démonstration. Pour commencer, j’ai trouvé que c’était un bon roman qui permet une plongée dans les années 50 à 70 aux Etats-Unis. Je trouve que l’autrice a vraiment réussi à transmettre des idées et une crédibilité aux personnages, ce qui est là encore très intéressant. Mais il y a beaucoup de personnages et si certains aspects peuvent s’apparenter à une sorte de Desperate Housewives de l’époque, en plus profond et “intellectuel”, j’ai trouvé que l’on pouvait se perdre… Il y a beaucoup de noms et je trouve que pour se repérer ce n’est pas toujours facile. Alors oui, j’ai trouvé que le côté féministe est bien là : l’autrice aborde les difficultés pour une femme à exister par elle-même, qu’elle puisse y être autorisé et parle du travail domestique à la perfection et avec beaucoup de détails et de vérités. Il y a la question aussi de la sexualité, du patriarcat, mais aussi de la fidélité. Beaucoup de thèmes, comme l’amitié aussi via...
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  • AnitaMillot 09/04/2024
    Mira Ward (élevée dans le New Jersey) avait été une petite fille brillante (voire surdouée) et curieuse de tout. Avec un caractère bien trempé. Toutefois, son éducation a très rapidement freiné ses ambitions … Très jeune (avant l’adolescence) elle a compris et rejeté le poids du patriarcat. Jusqu’à ce que la société qui l’entoure lui impose son inflexible volonté … Elle n’avait pas vingt ans quand elle s’avoua « vaincue ». Son seul espoir pour bénéficier d’un minimum d’indépendance étant d’épouser Norm (le fils d’amis de ses parents) ce qui – du moins le croyait-elle – la protégerait d’un potentiel danger de fille célibataire – et donc peu respectable – aux yeux de la gent masculine … Norm continuera ses études de médecine pendant que Mira travaillera comme dactylo. Quand deux bébés viendront successivement (Normie Jr et Clark) Mira aura déjà perdu toutes ses illusions, ainsi que ses derniers et vains espoirs de liberté … La narratrice – qui a rencontré Mira en 1968 à Harvard (ainsi que toute la bande : Val, Iso, Ava, Clarissa et Kyla) va lentement nous expliquer pourquoi, à l’aube de son récit, cette dernière (alors âgée de trente-huit ans) est partie se réfugier dans les toilettes pour dames de l’Université. Et en profiter pour nous raconter l’histoire de la principale protagoniste du merveilleux roman de Marylin French. Un roman-essai indéniablement féministe – et non moins pragmatique – sur le long chemin à parcourir avant d’accéder à une relative indépendance et une modeste reconnaissance … Une intrigue à la fois dramatique et drôle, qui fut accueillie plutôt tièdement à sa sortie, en 1977, par le « sexe fort » … L’auteure nous décrit – avec une grande lucidité – le quotidien de mère et d’épouse de Mira, une femme « type » de l’époque (ainsi que celui de ses « compagnes d’infortune » que sont Nathalie, Adèle, Bliss ou encore Elizabeth et leur flopées d’enfants …) entre le début des années cinquante et la fin des années soixante-dix. Un style et une écriture qui ne sont pas s’en rappeler ceux de « la fenêtre panoramique » de Richard Yates, un écrivain de la même génération. J’ai adoré cette formidable lecture qui ne m’a pas parue trop longue, tant elle était réaliste et rendait hommage à la cause féminine. Mira Ward (élevée dans le New Jersey) avait été une petite fille brillante (voire surdouée) et curieuse de tout. Avec un caractère bien trempé. Toutefois, son éducation a très rapidement freiné ses ambitions … Très jeune (avant l’adolescence) elle a compris et rejeté le poids du patriarcat. Jusqu’à ce que la société qui l’entoure lui impose son inflexible volonté … Elle n’avait pas vingt ans quand elle s’avoua « vaincue ». Son seul espoir pour bénéficier d’un minimum d’indépendance étant d’épouser Norm (le fils d’amis de ses parents) ce qui – du moins le croyait-elle – la protégerait d’un potentiel danger de fille célibataire – et donc peu respectable – aux yeux de la gent masculine … Norm continuera ses études de médecine pendant que Mira travaillera comme dactylo. Quand deux bébés viendront successivement (Normie Jr et Clark) Mira aura déjà perdu toutes ses illusions, ainsi que ses derniers et vains espoirs de liberté … La narratrice – qui a rencontré Mira en 1968 à Harvard (ainsi que toute la bande : Val, Iso, Ava, Clarissa et Kyla) va lentement nous expliquer pourquoi, à l’aube de son récit, cette dernière (alors âgée de trente-huit ans) est partie se réfugier dans les toilettes...
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  • monocle 24/12/2019
    Un marathon ! Mira se cachait dans les toilettes pour dames. Elle les appelait ainsi, même si quelqu'un avait gratté le mot "dames" sur la plaque de la porte et écrit "femmes" au-dessus. Mira avait alors 38 ans. Elle avait passé vingt années mariée à Norm. Elle préparait les repas, frottait les planchers, enlevait les poussières. Quand le mari manifestait son désir, elle s'exécutait sans joie et sans plaisir. Deux enfants naquirent de leur union ce qui occasionnât une surcharge de travail. Mira comprend alors que sa vie est exclusivement un rôle de bonniche qui doit satisfaire ses employeurs, ses supérieurs, ses maîtres ! Ainsi va la vie dans le rêve américain, qui n'est un rêve que pour la moitié "couillue" de la population. Mira, a le confus sentiment que la seule façon de vivre c'est supporter et l'histoire pourrait continuer ainsi longtemps. Mais voilà, le mari se sent des ailes pour découvrir une fille plus jeune, plus jolie, qui a tout ce que Mira n'a pas. Le couple divorce, Mira s'en sort presque bien financièrement. Beaucoup de ses amies n'ont pas eu cette chance ; certaines finissent en institution psychiatrique, d'autre dans la misère. Voici donc la vision de l’auteure : Pour la jeune fille prête au mariage, le sexe et l'amour constituent une partie du grand sac à provision des jolies choses qu'elle n'aurait jamais les moyens de se payer. Elle se vend à son mari en sachant parfaitement bien ce qu'elle faisait et avec quelles intentions honorables. Elle remplit amplement la part de son contrat. Elle est conjointe, servante et poulinière et lui la payait pour ses services. Elle était fidèle, puisque c'était une condition du marché. En 1977, le livre a immédiatement rencontré un immense succès et a lancé la carrière de militante féministe de Marilyn French. Il ne s’agit pas d’un livre autobiographique mais on peut noter plusieurs similitudes avec la vie de l’auteure dont le fait qu’elle ait divorcé et qu’elle ait étudié à Harvard. j'ai eu quelques soucis avec ce texte. Un manque de cadence, quelques lacunes de traduction et puis en quarante ans les techniques de narration ont changé. L'auteure a tricoté un labyrinthe, mais un fouillis bien agencé. Pas facile à lire ce bijou, pas facile d'être à la hauteur car c'est puissant ce qui est là écrit. J'ai eu dans ma lecture des envies d’abandon et cela aurait dommage. A lire quand on se sent prêt à tenter un marathon !Un marathon ! Mira se cachait dans les toilettes pour dames. Elle les appelait ainsi, même si quelqu'un avait gratté le mot "dames" sur la plaque de la porte et écrit "femmes" au-dessus. Mira avait alors 38 ans. Elle avait passé vingt années mariée à Norm. Elle préparait les repas, frottait les planchers, enlevait les poussières. Quand le mari manifestait son désir, elle s'exécutait sans joie et sans plaisir. Deux enfants naquirent de leur union ce qui occasionnât une surcharge de travail. Mira comprend alors que sa vie est exclusivement un rôle de bonniche qui doit satisfaire ses employeurs, ses supérieurs, ses maîtres ! Ainsi va la vie dans le rêve américain, qui n'est un rêve que pour la moitié "couillue" de la population. Mira, a le confus sentiment que la seule façon de vivre c'est supporter et l'histoire pourrait continuer ainsi longtemps. Mais voilà, le mari se sent des ailes pour découvrir une fille plus jeune, plus jolie, qui a tout ce que Mira n'a pas. Le couple divorce, Mira s'en sort presque bien financièrement. Beaucoup de ses amies n'ont pas eu cette chance ; certaines finissent en institution psychiatrique, d'autre dans la misère. Voici donc la vision de l’auteure : Pour...
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  • IsabelleCl 01/12/2019
    J'ai pris beaucoup de plaisir à la lecteur de ce roman... ou de ces romans, j'ai envie de dire, tellement j'ai l'impression d'avoir suivi le personnage principale dans différentes vies. Que de vies dans une vie ! Et à chaque fois imprégnée dans l'ambiance des lieux, les sentiments des personnages, leurs idées, leurs pensées, leur contradiction, leur maladresse. Et les "théories" de Val, magnifiques, même si parfois dérangeantes. Certains passages un peu longs et ennuyeux, mais J'aurais envie de le relire pour en retrouver certains tellement pleins de sens.
  • sweetie 13/03/2014
    Un aperçu de la vie quotidienne des femmes aux États-Unis, à partir des années 50 jusqu'aux années 70. Touchant et bien écrit.
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