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Babyzness - Crèches privées : l'enquête inédite
Date de parution : 07/09/2023
Éditeurs :
Robert Laffont

Babyzness - Crèches privées : l'enquête inédite

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Date de parution : 07/09/2023
Crèches privées : l'enquête inédite.
Maltraitances, personnel épuisé, plaintes… Que se passe-t-il vraiment derrière la porte des crèches de nos enfants ? Tandis que les salariés, en détresse, désertent les établissements, la défiance des parents... Maltraitances, personnel épuisé, plaintes… Que se passe-t-il vraiment derrière la porte des crèches de nos enfants ? Tandis que les salariés, en détresse, désertent les établissements, la défiance des parents augmente. Pour répondre au manque de berceaux, 80 % des places ouvertes ces dernières années l’ont été dans des structures... Maltraitances, personnel épuisé, plaintes… Que se passe-t-il vraiment derrière la porte des crèches de nos enfants ? Tandis que les salariés, en détresse, désertent les établissements, la défiance des parents augmente. Pour répondre au manque de berceaux, 80 % des places ouvertes ces dernières années l’ont été dans des structures privées. Une poignée de groupes (Babilou, People and Baby…) détiennent la majorité des établissements et se sont lancés dans une course à la rentabilité. Dans cette enquête exclusive nourrie de plus de deux cents entretiens menés auprès de tous les acteurs de la petite enfance, les autrices lèvent le voile sur les failles et les dérives d’un secteur devenu un business fructueux, subventionné par l’argent public, en s’interrogeant sur le bien-être et la sécurité de nos enfants.
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EAN : 9782221268704
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 336
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221268704
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 336
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • EmiC 14/11/2023
    Les crèches privées ou comment le capitalisme s’est emparé de la petite enfance : un secteur prometteur en terme de profit. Des professionnelles en souffrance, des parents traumatisés, des bébés maltraités et négligés, parfois jusqu’au drame, voici en substance l’enquête dont il est question ici et que les auteures, lanceuses d’alerte portent à notre connaissance. Un scandale de plus. Un livre choc mais dont le contenu n’est pas si étonnant : qu’attendre de plus de crèches à but lucratif ? L’argent, l’argent et encore l’argent, même sur le dos de nos bébés. Il y a des passages éprouvants dans cette enquête menée tambour battant et de manière très pointilleuse. A lire, vraiment, encore plus en tant que parents : savoir où ne pas faire garder ses enfants. Quelle horreur. Je m’étonne encore que ce livre ne fasse pas plus de bruit ?
  • Billie72 17/10/2023
    Un titre-valise qui annonce la couleur (sombre comme la couverture) de cet ouvrage sur le « business » des crèches privées. D’un côté : des parents dans l’obligation de confier leur bébé. De l’autre (pas toujours mais hélas bien trop souvent) : professionnels harassés, pénurie de moyens, logique du « low cost » qui pousse à économiser sur les couches, les repas, les jouets. « Les parents se disent déjà contents s’ils ont une place. Alors ils subissent, ils s’en contentent et ils n’ont le droit que de se taire. » Bon. Si les économies ne portaient que sur les jouets ou la décoration des locaux… Mais la finalité des crèches privées étant le profit, ce souci d’économie incite parfois les directrices à embaucher du personnel sous-qualifié (pour le payer moins cher). Le manque de moyens et de considération, les conditions de travail (heures supplémentaires pour pallier au non-remplacement de collègues absents, bruit, doléances des parents,…) font que parfois les gestes s’automatisent, les règles d’hygiène ou de sécurité ne sont pas respectées… et parfois c’est le drame. *** Précisions concernant la formation des personnels *** - les titulaires du CAP AEPE (anciennement « petite enfance ») ont suivi une formation de 3 à 18 mois, parfois en ligne. - les auxiliaires de puériculture possèdent un diplôme d’État de niveau bac - les éducatrices de jeunes enfants (EJE), d’un niveau Bac +3, accompagnent les enfants dans leurs apprentissages. - les directrices possèdent un diplôme d’EJE, d’infirmière ou de médecin. Les directrices elles-mêmes subissent des pressions de la part des coordinatrices, pour optimiser le taux de remplissage et « faire du chiffre ». Structure pyramidale, où chaque échelon rend des comptes au barreau au-dessus. « Dans le privé lucratif, les directrices sont des exécutantes qui se sentent de moins en moins directrices, de plus en plus gestionnaires. » L’ouvrage s’attarde évidemment davantage sur les dysfonctionnements de ce type d’établissements que sur les réussites : « Les expériences heureuses tiennent à la stabilité de l’équipe, à l’engagement de la directrice sur le terrain, aux temps d’échange entre collègues. », hélas marginaux. Cette lecture fait écho à « Tu verras maman, tu seras bien », le livre de Jean Arcelin sur les Ehpad : « Ce phénomène est aussi à l’oeuvre dans les Ehpad. Il l’est dans tous les métiers du soin dont les professionnels subissent aujourd’hui une intense remise en question. » Si j’ai pour ma part « préféré » le livre de Jean Arcelin, c’est parce qu’il a été écrit non par des journalistes comme c’est ici le cas, mais par « quelqu’un du sérail » qui a privilégié les anecdotes aux (plus larges) considérations économiques. Il n’en demeure pas moins que Babyzness présente un édifiant (et inquiétant) état des lieux sur les conditions d’implantation et de gestion des crèches privées.Un titre-valise qui annonce la couleur (sombre comme la couverture) de cet ouvrage sur le « business » des crèches privées. D’un côté : des parents dans l’obligation de confier leur bébé. De l’autre (pas toujours mais hélas bien trop souvent) : professionnels harassés, pénurie de moyens, logique du « low cost » qui pousse à économiser sur les couches, les repas, les jouets. « Les parents se disent déjà contents s’ils ont une place. Alors ils subissent, ils s’en contentent et ils n’ont le droit que de se taire. » Bon. Si les économies ne portaient que sur les jouets ou la décoration des locaux… Mais la finalité des crèches privées étant le profit, ce souci d’économie incite parfois les directrices à embaucher du personnel sous-qualifié (pour le payer moins cher). Le manque de moyens et de considération, les conditions de travail (heures supplémentaires pour pallier au non-remplacement de collègues absents, bruit, doléances des parents,…) font que parfois les gestes s’automatisent, les règles d’hygiène ou de sécurité ne sont pas respectées… et parfois c’est le drame. *** Précisions concernant la formation des personnels *** - les titulaires du CAP AEPE (anciennement « petite enfance ») ont suivi une formation de 3 à 18 mois, parfois en ligne. - les auxiliaires de puériculture...
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