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Ce pays qu'on appelle vivre
Date de parution : 12/01/2023
Éditeurs :
Plon

Ce pays qu'on appelle vivre

Date de parution : 12/01/2023
Un grand roman d’amour et de résistance à travers l'histoire des Milles (Aix-en-provence), le seul grand camp d’internement et de déportation français encore intact. 
Jeune caricaturiste de presse juif allemand, Leonard Stein voit sa vie basculer quand Hitler arrive au pouvoir. Réfugié sur la Côte d’Azur après avoir combattu pour la liberté en Espagne,... Jeune caricaturiste de presse juif allemand, Leonard Stein voit sa vie basculer quand Hitler arrive au pouvoir. Réfugié sur la Côte d’Azur après avoir combattu pour la liberté en Espagne, la guerre le rattrape. À l’été 40, il est envoyé aux Milles, camp d’internement situé à sept kilomètres d’Aix-en-Provence.

Leo n’a...
Jeune caricaturiste de presse juif allemand, Leonard Stein voit sa vie basculer quand Hitler arrive au pouvoir. Réfugié sur la Côte d’Azur après avoir combattu pour la liberté en Espagne, la guerre le rattrape. À l’été 40, il est envoyé aux Milles, camp d’internement situé à sept kilomètres d’Aix-en-Provence.

Leo n’a qu’une idée en tête : s'échapper par tous les moyens. D’échecs en vaines tentatives, il finit par rencontrer une volontaire marseillaise d’un réseau de sauvetage, juive elle aussi, Margot Keller. Alors que leurs efforts conjugués paraissent porter leurs fruits et annoncer la liberté, l’été 42 arrive, meurtrier et cruel, faisant vaciller leurs espoirs. Mais les deux amants semblent croire à l’impossible…

L'usine de tuiles des Milles verra passer 10 000 étrangers, en majorité juifs. Un lieu de détention effroyable mais aussi un centre de culture, de création, peuplé par des intellectuels et des artistes opposés au nazisme, dont Max Ernst et Franz Hessel. Une histoire encore très peu connue, l’ouverture au public du site-mémorial datant de 2012 seulement.
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EAN : 9782259311151
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 135 x 210 mm
EAN : 9782259311151
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 288
Format : 135 x 210 mm

Ils en parlent

Alors qu'il nous semble tout connaître de cette seconde guerre mondiale, nous découvrons encore et toujours des choses non dites, des lieux mal connus...Et C'est avec beaucoup d'attention à cet égard que j'ai lu ce roman nous livrant une belle histoire d'amour inscrite dans la grande Histoire qu' Ariane Bois aime à reconstituer.
Avec sa plume que nous lui connaissons bien désormais, elle nous ouvre les portes de camp de concentration qu'était celui des Milles à quelques pas d'Aix-en-Provence.
Cécile Fontaine / Librairie Lenn ha Dilenn
« La plume délicate, émouvante et d’une grande fluidité d'Ariane Bois rend hommage aux internés de la zone libre dans ce roman d’amour et de résistance aussi vibrant que lumineux. »
Benoît Lacoste / Librairie Aux Feuilles volantes

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Lorrainedesmordusdelecture 18/03/2024
    C'est un roman qui a le mérite de m'avoir appris une partie de notre Histoire que j'ignorais totalement : le camp des Milles, basé à Aix-en-Provence et où étaient enfermés des allemands qui avaient fui leur pays et donc le régime d'Hitler. Des opposants au 3ème Reich. L'histoire entre Margot et Leo est vraiment belle. Ces deux personnages sont très beaux, très forts et l'abnégation de Margot m'a beaucoup touché. La plume est vraiment belle et j'ai aimé le rythme imposé par Ariane Bois. Les chapitres sont courts et ce roman se lit vraiment bien. Je le recommande à tous les lecteurs avides de savoir et passionnés d'Histoire. Résumé : Jeune caricaturiste de presse juif allemand, Leonard Stein voit sa vie basculer quand Hitler arrive au pouvoir. Réfugié sur la Côte d'Azur après avoir combattu pour la liberté en Espagne, la guerre le rattrape. À l'été 40, il est envoyé aux Milles, camp d'internement situé à sept kilomètres d'Aix-en-Provence. Leo n'a qu'une idée en tête : s'échapper par tous les moyens. D'échecs en vaines tentatives, il finit par rencontrer une volontaire marseillaise d'un réseau de sauvetage, juive elle aussi, Margot Keller. Alors que leurs efforts conjugués paraissent porter leurs fruits et annoncer la liberté, l'été 42 arrive, meurtrier et cruel, faisant vaciller leurs espoirs. Mais les deux amants semblent croire à l'impossible... L'usine de tuiles des Milles verra passer 10 000 étrangers, en majorité juifs. Un lieu de détention effroyable mais aussi un centre de culture, de création, peuplé par des intellectuels et des artistes opposés au nazisme, dont Max Ernst et Franz Hessel. Une histoire encore très peu connue, l'ouverture au public du site-mémorial datant de 2012 seulement.C'est un roman qui a le mérite de m'avoir appris une partie de notre Histoire que j'ignorais totalement : le camp des Milles, basé à Aix-en-Provence et où étaient enfermés des allemands qui avaient fui leur pays et donc le régime d'Hitler. Des opposants au 3ème Reich. L'histoire entre Margot et Leo est vraiment belle. Ces deux personnages sont très beaux, très forts et l'abnégation de Margot m'a beaucoup touché. La plume est vraiment belle et j'ai aimé le rythme imposé par Ariane Bois. Les chapitres sont courts et ce roman se lit vraiment bien. Je le recommande à tous les lecteurs avides de savoir et passionnés d'Histoire. Résumé : Jeune caricaturiste de presse juif allemand, Leonard Stein voit sa vie basculer quand Hitler arrive au pouvoir. Réfugié sur la Côte d'Azur après avoir combattu pour la liberté en Espagne, la guerre le rattrape. À l'été 40, il est envoyé aux Milles, camp d'internement situé à sept kilomètres d'Aix-en-Provence. Leo n'a qu'une idée en tête : s'échapper par tous les moyens. D'échecs en vaines tentatives, il finit par rencontrer une volontaire marseillaise d'un réseau de sauvetage, juive elle aussi, Margot Keller. Alors que leurs efforts conjugués paraissent porter leurs fruits et annoncer la...
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  • Chloe1804 06/02/2024
    « L’enfance est un pays éphémère dont on est chassé trop tôt. » Cela fait trois ans que Léonard Stein vit à Sanary sur la Côte d’Azur. Pourtant il n’est pas français mais allemand. Et juif. À Berlin, lorsque la haine des juifs a été répandue par Hitler, il a fuit. Il pensait pouvoir encore compter sur le soutien des français, lui qui a été rejeté par son propre pays, lorsque des gendarmes français l’arrêtent. Direction les Milles. Dans ce camps d’internement accueillant 3000 hommes de 38 pays, les conditions de vie sont sommaires. Il va déployer son énergie à tenter de trouver un visa dans une ambassade, seul espoir possible vers un pays qui l’accepterait. En pleines démarches à Marseille, il rencontre Margot Keller. Cette jeune femme juive travaille pour un réseau qui œuvre auprès dans mamans et des enfants. Son combat de tous les jours est de trouver des papiers pour des réfugiés. Entre eux, c’est le coup de foudre, et très vite elle déploiera toute son énergie pour aider Léo à retrouver sa liberté. Dès les premières pages, j’ai été happée par cette histoire. Il faut dire aussi que la plume de l’autrice est très belle. Ce camp des Milles, je n’en avais jamais entendu parlé et j’ai trouvé assez passionnant, malgré la dureté des éléments décrits de découvrir ce camp accueillant des artistes et des intellectuels. Dans ce camp, les conditions de vie sont déplorables, mais il n’y a pas vraiment de violence. Léo y vit avec ses copains et occupe certaines de ces journées à dessiner. Car Léo est aussi un artiste, très doué en caricatures. Puis la crainte d’une invasion allemande se rapproche et affaiblit encore un peu plus le moral des prisonniers. J’ai trouvé les personnages de Margot et Léo attachants. On les suit dans leur amour et ils sont touchants. L’écriture est belle, le récit poignant. Entre amour et résistance, ce roman historique retrace la quête d’un homme pour retrouver sa liberté. C’est poignant et parfois porteur d’espoir ! « L’enfance est un pays éphémère dont on est chassé trop tôt. » Cela fait trois ans que Léonard Stein vit à Sanary sur la Côte d’Azur. Pourtant il n’est pas français mais allemand. Et juif. À Berlin, lorsque la haine des juifs a été répandue par Hitler, il a fuit. Il pensait pouvoir encore compter sur le soutien des français, lui qui a été rejeté par son propre pays, lorsque des gendarmes français l’arrêtent. Direction les Milles. Dans ce camps d’internement accueillant 3000 hommes de 38 pays, les conditions de vie sont sommaires. Il va déployer son énergie à tenter de trouver un visa dans une ambassade, seul espoir possible vers un pays qui l’accepterait. En pleines démarches à Marseille, il rencontre Margot Keller. Cette jeune femme juive travaille pour un réseau qui œuvre auprès dans mamans et des enfants. Son combat de tous les jours est de trouver des papiers pour des réfugiés. Entre eux, c’est le coup de foudre, et très vite elle déploiera toute son énergie pour aider Léo à retrouver sa liberté. Dès les premières pages, j’ai été happée par cette histoire. Il faut dire aussi que la plume de l’autrice est très belle. Ce camp des Milles,...
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  • Melusine29900 29/10/2023
    Très beau récit émouvant, touchant inspiré de faits réels qui m’a vraiment captivé. Amour et résistance sont au rendez-vous pour deux héros, Margot et Léo. Ils traversent de multiples épreuves pour tenter de fuir cet enfer de la déportation. Devenu un paria dans son propre pays, Léo a été obligé de fuir d’Allemagne après un passage dans le camp de Dachau, à l’Espagne où il s’engage dans les Brigades internationales. Il se réfugie ensuite, dans le sud de la France à Sanary sur Mer. Emmené au camp des Milles, il va bénéficier de permissions de sorties pour trouver une issue administrative à son enfermement et essayer de fuir à l’étranger. Il sera aidé par Margot, dont il tombe amoureux, elle-même au chevet d’enfants et mères juifs à Marseille. Captivant car nous y croisons, mêlés aux personnages de fiction, de multiples personnages réels, artistes, consul, journaliste… qui ont vraiment existé durant cette période. Ce camp était également et curieusement un centre de création et de culture. L’art permettait de s’évader de ce quotidien difficile et humiliant. En véritable exutoire à cet enfermement, il y était représenté sous toutes ses formes : théâtre, chant, poésie, dessin… On y rencontre Max Ernest (peintre allemand) qui a effectivement été interné au camp des Milles, avant de réussir à quitter la France pour les Etats-Unis. Autre rencontre passionnante : Varian Fry, journaliste américain, qui depuis Marseille, sauvera entre 2000 et 4000 Juifs et anti nazis, et les aidera à quitter la France et le régime de Vichy. Il deviendra « Juste parmi les nations » quelques années après la fin de la guerre. On s’attache aux personnages, Léo bien sur, mais aussi Margot, fort caractère, qui fera tout pour le sauver. L’écriture est fluide, sobre et nous fait vivre ce récit d’une seule traite. Vous l’avez lu ? Il est sorti en ce début d’année 2023 et je pense qu’il n’a pas eu la visibilité qu’il mérite. Je vous le recommande vivement pour ne jamais oublier cette période et toujours en apprendre. Très beau récit émouvant, touchant inspiré de faits réels qui m’a vraiment captivé. Amour et résistance sont au rendez-vous pour deux héros, Margot et Léo. Ils traversent de multiples épreuves pour tenter de fuir cet enfer de la déportation. Devenu un paria dans son propre pays, Léo a été obligé de fuir d’Allemagne après un passage dans le camp de Dachau, à l’Espagne où il s’engage dans les Brigades internationales. Il se réfugie ensuite, dans le sud de la France à Sanary sur Mer. Emmené au camp des Milles, il va bénéficier de permissions de sorties pour trouver une issue administrative à son enfermement et essayer de fuir à l’étranger. Il sera aidé par Margot, dont il tombe amoureux, elle-même au chevet d’enfants et mères juifs à Marseille. Captivant car nous y croisons, mêlés aux personnages de fiction, de multiples personnages réels, artistes, consul, journaliste… qui ont vraiment existé durant cette période. Ce camp était également et curieusement un centre de création et de culture. L’art permettait de s’évader de ce quotidien difficile et humiliant. En véritable exutoire à cet enfermement, il y était représenté sous toutes ses formes : théâtre, chant, poésie, dessin… On y rencontre Max Ernest...
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  • mes_pauses_lecture 02/10/2023
    Coucou tout le monde. J’espère que vous allez bien. Aujourd’hui, je vous parle de ce roman qui m’a donné la chair de poule, m’a serré le cœur tant j’ai été saisie par l’émotion. Je ne connaissais absolument pas les Milles, le plus grand camp d’internement et de déportation français de la zone sud, situé aux portes d’Aix en Provence. Léo, jeune caricaturiste de presse allemand, réfugié sur la Côte d’Azur, se fait arrêté par les gendarmes français et envoyé aux Milles. En cherchant à s’évader, il fait la rencontre de Margot, française qui œuvre pour les associations juives. Un vent de fraîcheur et de douceur souffle sur le cœur de Léo qui tombe éperdument amoureux de ce charmant accent chantant, venu tout droit de Marseille. Une rencontre providentielle qui a le mérite de lui offrir un peu d’espoir et de courage pour envisager un nouveau départ. Un rempart pour affronter la folie du monde. On ne peut qu’admirer Margot, son enthousiasme, son altruisme, sa détermination à venir en aide à ceux qui en ont besoin. Forte de ses convictions, elle déploie toute son énergie à sauver des vies. Léo s’accroche à ses amitiés crées au camp, à ses croquis qui deviendront une preuve accablante et un témoignage puissant a l’encontre de ceux qui ont commis ces actes de barbarie. Et à son amour pour Margot qui lui donne l’énergie de s’accrocher. Comment ne pas être bouleversées par ces poignées d’hommes qui ont mis en péril leur vie, pris des risques, incapables d’accepter cette inhumanité qui sévit, de rester inactif et de garder les yeux fermés sur ce qui se passe devant eux. Un courage prodigieux pour épargner quelques vies dans un océan de désespoir. Certaines scènes m’ont déchiré le cœur lorsque ces mères ont été forcées à abandonner leurs enfants. Choisir la vie pour ne pas les entraîner vers la mort. Impossible d’effacer ces cris d’effroi et ces hurlements. Ces regards complètement effarés d’incompréhension, de douleur et détresse. Ces rafles qui sont venues cueillir des innocents, dans la plus grande brutalité, leur arrachant ce qu’ils ont de plus précieux. Une nouvelle lecture très instructive, intense dans laquelle je me suis plongée corps et âme, sans aucune barrière de protection. Un livre que je je ne peux que vous recommander, un hommage à ces héros de l’ombre et un devoir de mémoire pour ne jamais oublier. L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ?Coucou tout le monde. J’espère que vous allez bien. Aujourd’hui, je vous parle de ce roman qui m’a donné la chair de poule, m’a serré le cœur tant j’ai été saisie par l’émotion. Je ne connaissais absolument pas les Milles, le plus grand camp d’internement et de déportation français de la zone sud, situé aux portes d’Aix en Provence. Léo, jeune caricaturiste de presse allemand, réfugié sur la Côte d’Azur, se fait arrêté par les gendarmes français et envoyé aux Milles. En cherchant à s’évader, il fait la rencontre de Margot, française qui œuvre pour les associations juives. Un vent de fraîcheur et de douceur souffle sur le cœur de Léo qui tombe éperdument amoureux de ce charmant accent chantant, venu tout droit de Marseille. Une rencontre providentielle qui a le mérite de lui offrir un peu d’espoir et de courage pour envisager un nouveau départ. Un rempart pour affronter la folie du monde. On ne peut qu’admirer Margot, son enthousiasme, son altruisme, sa détermination à venir en aide à ceux qui en ont besoin. Forte de ses convictions, elle déploie toute son énergie à sauver des vies. Léo s’accroche à ses amitiés crées au camp, à ses croquis qui deviendront...
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  • seb_sam_b 14/05/2023
    Diane Bois redonne une voix aux prisonniers du camp d’internement et de déportation du Camp des Milles, situé à Aix-en-Provence. Leonard Stein, dit Léo, est un caricaturiste Juif allemand qui a combattu pendant la guerre d’Espagne. Après avoir connu le camp de Dachau, il a fui l’Allemagne nazie. Léo débarque à Sanary-sur-Mer, dit le Montparnasse-sur-Mer, situé sur la Côte d’Azur. Il vit une vie tranquille avec d’autres intellectuels et artistes Juifs allemands jusqu’à l’été 1940 où la police vient l’arrêter pour l’envoyer dans le camp de Milles. Dans ce camp d’internement, les hommes ont le droit de sortir. Un jour, Léo va se diriger sur Marseille avec l’espoir d’obtenir un visa dans un des différents consulats. Dans cette course folle aux papiers, il rencontre Marguerite Keller, dite Margot, une Juive française libre, membre d’un réseau d’entraide où elle s’occupe de femmes et d’enfants. Entre eux deux, c’est le coup de foudre… L’autrice livre un récit émouvant mêlant fiction et réalité sur cet épisode méconnu de notre Histoire. L’écriture est précise et très cinématographique. C’est un livre nécessaire pour le travail de mémoire.
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