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C'est ainsi que les hommes vivent
Jean-Christophe Rufin (préface de)
Collection : Terres de France
Date de parution : 03/11/2016
Éditeurs :
Presses de la cité

C'est ainsi que les hommes vivent

Jean-Christophe Rufin (préface de)
Collection : Terres de France
Date de parution : 03/11/2016
Une fresque historique monumentale sur deux époques, au cœur des Vosges.
Le chef-d’œuvre de Pierre Pelot.
Le chef-d’œuvre de Pierre Pelot.
1999. Lazare Grodemange, écrivain, revient dans son village natal vosgien. Il cherche à retrouver des fragments de sa mémoire, perdue à la suite d’un étrange accident.
Dans...
Le chef-d’œuvre de Pierre Pelot.
1999. Lazare Grodemange, écrivain, revient dans son village natal vosgien. Il cherche à retrouver des fragments de sa mémoire, perdue à la suite d’un étrange accident.
Dans ce même village, au XVIIe siècle, Dolat apprend le secret de ses origines : il est le fils d’une paysanne...
Le chef-d’œuvre de Pierre Pelot.
1999. Lazare Grodemange, écrivain, revient dans son village natal vosgien. Il cherche à retrouver des fragments de sa mémoire, perdue à la suite d’un étrange accident.
Dans ce même village, au XVIIe siècle, Dolat apprend le secret de ses origines : il est le fils d’une paysanne brûlée vive pour sorcellerie. Amoureux fou, pour son plus grand malheur, de la noble dame Apolline, le jeune homme doit fuir avec elle et sombre bientôt dans l’enfer de la guerre de Trente Ans.

Comment, défiant quatre siècles d’histoire, les chemins de Lazare Grosdemange, l’écrivain, et de Dolat, le « fils du diable », se retrouveront-ils ?
 
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EAN : 9782258137035
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1050
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782258137035
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1050
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

"le chef-d’œuvre de l'écrivain vosgien"
 
"On ne sort pas indemne de ce récit halluciné, ce flot de mots, d'odeurs, d'images, de bestialité inouïe qui déferle au fil des pages avec la puissance d'un torrent vosgien emportant tout sur son passage."
 
"Si l'écrivain place l'histoire par-dessus tout, C'est ainsi que les hommes vivent atteint aussi des sommets d'écriture."
 
Le Républicain Lorrain

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • allard95 22/07/2023
    Avant d'aborder ce livre, il faut d'abord être d'accord pour se livrer à un parcours de 1150 pages, et savoir que tout ne sera pas facile. Pierre Pelot nous amène dans les Vosges, au début du XVIIème siècle, et s'amuse à imaginer un vocabulaire et une syntaxe de ce temps: c'est assez savoureux, mais nous sommes parfois un peu perdus... L'histoire de Dolat, fils d'une femme qui, accusée d'être une sorcière, a péri sur le bûcher, va justifier ce récit fort, poignant, unique. Protégé par une jeune femme, Apolline, appartenant à une congrégation religieuse mais aux moeurs très libres, il en sera séparé par la vie, les haines, et la guerre de trente ans. Suivront les conflits, des affrontements sans fin de hordes aux moeurs barbares: le lecteur doit être préparé au pire. Âmes sensibles, s'abstenir. L'auteur, on le sent, jubile: son écriture est un torrent, qui lui vient certainement avec facilité, et qui n'en finit pas. De ce point de vue, ce style est unique. Le seul point faible du roman nous paraît être le parallèle avec des personnages du XXème siècle cherchant leurs racines: cela épaissit le livre, crée de la complexité, et ne nous paraît pas apporter grand chose: la belle et épouvantable histoire de Dolat et d'Appoline nous aurait suffi. Avant d'aborder ce livre, il faut d'abord être d'accord pour se livrer à un parcours de 1150 pages, et savoir que tout ne sera pas facile. Pierre Pelot nous amène dans les Vosges, au début du XVIIème siècle, et s'amuse à imaginer un vocabulaire et une syntaxe de ce temps: c'est assez savoureux, mais nous sommes parfois un peu perdus... L'histoire de Dolat, fils d'une femme qui, accusée d'être une sorcière, a péri sur le bûcher, va justifier ce récit fort, poignant, unique. Protégé par une jeune femme, Apolline, appartenant à une congrégation religieuse mais aux moeurs très libres, il en sera séparé par la vie, les haines, et la guerre de trente ans. Suivront les conflits, des affrontements sans fin de hordes aux moeurs barbares: le lecteur doit être préparé au pire. Âmes sensibles, s'abstenir. L'auteur, on le sent, jubile: son écriture est un torrent, qui lui vient certainement avec facilité, et qui n'en finit pas. De ce point de vue, ce style est unique. Le seul point faible du roman nous paraît être le parallèle avec des personnages du XXème siècle cherchant leurs racines: cela épaissit le livre, crée de la complexité, et ne nous paraît pas apporter grand chose: la belle...
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  • lebelier 28/08/2021
    Du sang, de la sueur et des larmes, c’est certainement ce qu’il a fallu à l’auteur pour mener à bien cette œuvre magistrale, ce magnum opus qui relate sur fond de guerre de Trente Ans les amours contrariées d’Apolline, jeune abbesse de la bonne ville de Remiremont (Vosges) et de Dolat (enfant de la douleur, s’il en fut) né d’une mère considérée comme à moitié sorcière, par les autres rustres, jaloux de sa beauté et de son intelligence à exercer une médecine basique. D’accouchement sordide en bûcher en passant par l’amour de sa marraine, Apolline, Dolat deviendra « maître des mouchettes » c’est-à-dire qu’il sera le fournisseur attitré du miel de l’abbaye par son talent naturel à dénicher des essaims d’abeilles et à les domestiquer. Il y aura cette période paisible, érotique et idyllique avant que ne débarquent les soudards et mercenaires qui jette la Lorraine dans les tourments de la guerre de trente ans avec ses pillages, ses viols, ses meurtres, ses raffinements de cruauté où le cœur du lecteur doit se trouver bien accroché à lire certaines scènes de violence. L’histoire se déploie sur plus de 1100 pages et les personnages séparés vieillissent : Apolline se retrouve vendue à un paysan non sans avoir enfanté deux filles et Dolat mène de son côté une guerre vengeresse sous le nom de « Galafe-Dieu », dans une folie paranoïaque, cruelle et superstitieuse. Bref, tout ce qu’on dit du moyen-âge côté villages s’y retrouve, la dureté, la noirceur, la faim et les croyances. Parallèlement, un autre personnage passe dans le roman et « croise » en quelque sorte Dolat, Apolline et leur entourage : Lazare Grosdemange, journaliste amnésique revenant d’un reportage sur la guerre en Bosnie. Les parallèles sont clairs, une guerre qu’elle soit en l’an mil ou près de l’an 2000 –nous sommes juste après la tempête de 1999 dans cette partie du roman – n’est pas plus propre ni plus noble. Lazare, ressuscité de ce conflit, et en convalescence chez son frère, enquête sur les mines du Thillot que voudraient s’approprier les élus locaux aux noms parfois à peine voilés. Cette plongée – au sens premier du terme - dans l’histoire de son sol natal sera pour lui une révélation. La grande Histoire rejoint donc l’histoire individuelle et Lazare aussi aura, comme un roi Arthur à la quête du Graal, sa dame du lac ou plutôt de l’étang, Staella. C’est aussi un peu l’auteur qui a fouillé les archives de la bibliothèque de Remiremont, riche en histoire locale avec son passé abbatial. L’auteur a aussi travaillé sa langue en ce sens où la narration de l’an mil se fait presque en langue de cette époque, avec patois local –dont il donne un lexique à la fin de l’ouvrage – mots inventés et sonores, métaphores et images foisonnantes, descriptions détaillées et fouillées de chaque scène qu’elle soit cruelle, naturelle ou érotique. Il y donc travail de restitution, de reconstitution, de recréation. Les phrases sont longues, toutes d’un souffle lyrique ou plutôt épique, on sent l’urgence de la vie à fleur de récit ; et de fait ça se lit assez vite mais j’avoue avoir un peu abandonné pour reprendre plus tard et du coup j’ai mis plus d’un an à lire ce roman. Pourquoi ? Parce que d’abord, l’auteur y parle de ma ville natale. Il y habite assez près, dans cette vallée du Thillot qu’il connait de fond en comble, avec ses mines et ses forêts. Ensuite parce qu’avec ce titre emprunté à Aragon et mis en musique par Léo Ferré et Bernard Lavilliers, on se sentait bien entouré, ça ne pouvait pas décevoir. On ne peut pas dire qu’il y ait vraiment des longueurs dans ce livre mais le souffle qu’il transporte en devient presque épuisant, ces myriades de mots finissent par tout emporter, on y revient et on s’y fait prendre une fois encore jusqu’à la fin. Un OVNI de la littérature d’une originalité absolue. Du sang, de la sueur et des larmes, c’est certainement ce qu’il a fallu à l’auteur pour mener à bien cette œuvre magistrale, ce magnum opus qui relate sur fond de guerre de Trente Ans les amours contrariées d’Apolline, jeune abbesse de la bonne ville de Remiremont (Vosges) et de Dolat (enfant de la douleur, s’il en fut) né d’une mère considérée comme à moitié sorcière, par les autres rustres, jaloux de sa beauté et de son intelligence à exercer une médecine basique. D’accouchement sordide en bûcher en passant par l’amour de sa marraine, Apolline, Dolat deviendra « maître des mouchettes » c’est-à-dire qu’il sera le fournisseur attitré du miel de l’abbaye par son talent naturel à dénicher des essaims d’abeilles et à les domestiquer. Il y aura cette période paisible, érotique et idyllique avant que ne débarquent les soudards et mercenaires qui jette la Lorraine dans les tourments de la guerre de trente ans avec ses pillages, ses viols, ses meurtres, ses raffinements de cruauté où le cœur du lecteur doit se trouver bien accroché à lire certaines scènes de violence. L’histoire se déploie sur plus de 1100 pages et les personnages séparés vieillissent : Apolline se retrouve vendue...
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  • gbert1 20/08/2021
    Un sacré bouquin dont le souvenir puissant me poursuit des années après sa lecture. Cet aller retour entre un présent sous un prétexte d'enquête et un passé violent, douloureux, sombre, je l'ai retrouvé dans un autre roman de Pierre Pelot, Maria, roman beaucoup plus court, où le passé est toujours le sujet de la guerre, dans cette région frontière qui en a vu tant et de si violentes. Mais c'est un pléonasme, c'est la définition de la guerre, et Pelot la décrit comme un peintre, sans doute parce qu'il a commencé sa carrière par la bd. Fresque de froid, de feu et de sang, stupéfiante. Un grand grand livre.
  • Urgog 12/02/2020
    Un de mes préférés parmi les nombreux romans de Pierre Pelot. Comme j'ai aimé ce livre ! Pour moi Pierre Pelot est un des meilleurs écrivains actuel en France. Ce livre est juste un chef d'oeuvre. Je l'ai relu plusieurs fois, j'ai tout aimé malgré l'histoire sombre de la guerre de cent ans, malgré l'époque terrible mais est ce que les choses ont vraiment changées parfois quand on écoute l'actualité et l'horreur des guerres ou autres ?...la nature humaine s’adapte ou pas, il y a ceux qui veulent sauver, aider les autres, ceux qui sauvent leur peau, ceux qui survivent coûte que coûte, ceux qui ne comprennent rien et qui se trouvent là au moment moment ! Une longue quête...c'est si bien raconté !
  • mimichri 18/08/2019
    Je referme ce pavé de plus de 1200 pages à la fois bouleversée et heureuse. Heureuse, non pas de l'avoir terminé, heureuse d'avoir lu ce chef d'œuvre. Je l'avais repéré sur babelio il y a quelques mois puis repéré à la médiathèque, mais son aspect "dictionnaire" (de par son poids surtout) me faisait hésiter, moi qui trimballe mon livre partout... Je ne vais pas le résumer, c'est impossible. Deux époques, deux histoires, des destins qui se rejoignent...et moi j'aime ces grands livres qui nous font remonter le temps, qui nous transportent dans le passé ! La vie y est décrite remarquablement. On se dit Mon Dieu, c'était il y a seulement 400 ans...ça donne à réfléchir...préparez vous à des scènes d'horreur, de pure barbarie, de sauvagerie. Et pourtant, c'est la partie que j'ai préférée. J'avais un peu de mal à revenir dans le présent, je m'y suis même un peu perdue...ne sachant plus à quel moment j'étais, avant ou après l'amnésie de Lazare...Si on se doute du lien entre Lazare et Nodat et Appoline, Il faudra néanmoins attendre la fin du récit pour bien tout comprendre. Si comme moi vous avez aimé "Les piliers de la terre", "Les misérables", "La promesse de l'ange" de Frédéric Lenoir ou encore "Les mystères de Paris", alors vous aimerez ce livre. L'écriture est magnifique, maitrisée. J'ai pensé d'abord que les tournures de phrases, les mots propres au XVIIème Siècle allaient me ralentir, et bien pas du tout ! Quelle maîtrise, quelle fluidité malgré la difficulté, quel talent ! Je pense qu'on ne parle pas assez de ce grand auteur Vosgien. Peu de critiques sur Babelio, d'autant plus qu'il a publié plus de 200 ouvrages ! Quoi qu'il en soit, si je n'avais dû en lire qu'un cette année, ce serait celui là !Je referme ce pavé de plus de 1200 pages à la fois bouleversée et heureuse. Heureuse, non pas de l'avoir terminé, heureuse d'avoir lu ce chef d'œuvre. Je l'avais repéré sur babelio il y a quelques mois puis repéré à la médiathèque, mais son aspect "dictionnaire" (de par son poids surtout) me faisait hésiter, moi qui trimballe mon livre partout... Je ne vais pas le résumer, c'est impossible. Deux époques, deux histoires, des destins qui se rejoignent...et moi j'aime ces grands livres qui nous font remonter le temps, qui nous transportent dans le passé ! La vie y est décrite remarquablement. On se dit Mon Dieu, c'était il y a seulement 400 ans...ça donne à réfléchir...préparez vous à des scènes d'horreur, de pure barbarie, de sauvagerie. Et pourtant, c'est la partie que j'ai préférée. J'avais un peu de mal à revenir dans le présent, je m'y suis même un peu perdue...ne sachant plus à quel moment j'étais, avant ou après l'amnésie de Lazare...Si on se doute du lien entre Lazare et Nodat et Appoline, Il faudra néanmoins attendre la fin du récit pour bien tout comprendre. Si comme moi vous avez aimé "Les piliers de la terre", "Les misérables", "La promesse de l'ange"...
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