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Comment aimer sa fille
Valérie Zenatti (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 24/08/2023
Éditeurs :
Robert Laffont

Comment aimer sa fille

Valérie Zenatti (traduit par)
Collection : Pavillons
Date de parution : 24/08/2023
Un récit d’une grande sensibilité, couronné par le prix Sapir en Israël, qui interroge l’amour maternel, les erreurs et les liens qui unissent ou désunissent une mère et sa fille.
– Finaliste du prix Médicis – Sélection du prix Femina
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À cinq mille kilomètres de chez elle, seule, sur une route sombre des Pays-Bas, une femme observe une fenêtre éclairée. À l’intérieur, deux enfants jouent et rient : ce sont... À cinq mille kilomètres de chez elle, seule, sur une route sombre des Pays-Bas, une femme observe une fenêtre éclairée. À l’intérieur, deux enfants jouent et rient : ce sont ses petites-filles, mais Yoëlla ne les a jamais rencontrées. Il y a des années, sa fille Léa a quitté Jérusalem... À cinq mille kilomètres de chez elle, seule, sur une route sombre des Pays-Bas, une femme observe une fenêtre éclairée. À l’intérieur, deux enfants jouent et rient : ce sont ses petites-filles, mais Yoëlla ne les a jamais rencontrées. Il y a des années, sa fille Léa a quitté Jérusalem pour construire sa vie autre part, sans un mot, sans plus donner de nouvelles. Pourtant, il fut un temps où mère et fille étaient inséparables, où elles étaient tout l’une pour l’autre.

« Il y a des similitudes entre l’écriture d’Alice Munro et celle d’Hila Blum, dans leur manière de décrire des vies entières, avec discrétion, humilité et retenue. » Haaretz
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EAN : 9782221259719
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 352
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221259719
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 352
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • DelphineFlo 12/03/2024
    Quel livre dérangeant ! Le titre pose une question essentielle "Comment aimer sa fille". Mais la narratrice a une façon bien étrange d'aimer sa fille. Tout dérape à l'adolescence, période de tous les dangers pour la relation parents/enfants, où la mère impose à sa fille une décision qui va tout changer dans leurs apports. On referme le livre avec un sentiment de malaise parce que la fin est à l'image de cette mère : incompréhensible et malsaine.
  • Bookycooky 17/12/2023
    Le livre de l'écrivaine israélienne Hila Blum , découvert grâce à l'amie babeliote mollymonade, débute avec une scène qui en dit long sur les relations complexes entre une mère et sa fille unique. Une femme parcourt des milliers de kilomètres pour espionner une famille. Seule sur une route sombre, Yoëlla regarde la famille à travers leurs fenêtres éclairées. À l'intérieur se trouvent sa fille Léa et ses deux petites-filles, mais elles ne savent pas qu'elle est dehors : Yoëlla n'a pas vu Léa depuis des années et n'a jamais rencontré ses petites-filles.« ….les histoires de mères et filles partent toujours du milieu, on retourne en arrière jusqu'au point de départ, mais il n'y en a pas. C'est simple et c'est tordu : le commencement ne cesse de se dérober derrière nous. C'est comme l'univers, ou les nombres, il n'y a pas de commencement. » À travers un plaidoyer douloureux Yoëlla, essaie de nous convaincre et de se convaincre , qu'elle n'a pas mérité cette situation . Son sens de culpabilité face à l'attitude de sa seule fille est immense , elle décortique tout son passé pour essayer de découvrir où elle a fait le faux pas pour en arriver là. “Léa est une énigme,…Mais moi aussi j'ai été une énigme pour ma mère, et ma mère l'a été pour la sienne……, j'ai souvent pensé que si Léa avait eu un frère ou une soeur nous aurions été sauvées. Mais nous étions une dynastie de filles uniques, ma mère avait été la fille unique de ma grand-mère, j'étais la fille unique de ma mère ». Comme nous n'avons pas la version de Léa , nous sommes confinés à écouter l'histoire du seul point de vue de la mère, qui ne parle que de son immense amour pour cette fille unique. C'est poignant , je sens cette détresse face à certaines situations que moi aussi perso j'ai vécu durant l'adolescence difficile de ma fille. On voudrait toutes être des mères parfaites surtout quand on aime beaucoup ses enfants, mais ce n'est jamais si facile vu les aléas de la vie et notre propre bagage de relations avec notre mère, qui remonte encore plus loin à sa propre mère….. Je crois vraiment que j'ai découvert une autre excellente auteure israélienne, une littérature dont je raffolle par la finesse de la psychologie de ses personnages et sa façon de sonder l'âme humaine dans le contexte intéressant d'un pays empêtré dans un conflit sans issu. Laureat du prestigieux Prix Sapir 2023 , prix littéraire israélien. « Dotée d'une maîtrise phénoménale du langage et d'une conscience perspicace qui ne cesse de remettre en question et de réfléchir, Blum n'a besoin que de son premier roman pour nous convaincre qu'un nouvel auteur puissant et unique est entré sur la scène littéraire. » ( Etgar Keret, parlant du tout premier roman de Blum , « The visit » non encore traduit). Le livre de l'écrivaine israélienne Hila Blum , découvert grâce à l'amie babeliote mollymonade, débute avec une scène qui en dit long sur les relations complexes entre une mère et sa fille unique. Une femme parcourt des milliers de kilomètres pour espionner une famille. Seule sur une route sombre, Yoëlla regarde la famille à travers leurs fenêtres éclairées. À l'intérieur se trouvent sa fille Léa et ses deux petites-filles, mais elles ne savent pas qu'elle est dehors : Yoëlla n'a pas vu Léa depuis des années et n'a jamais rencontré ses petites-filles.« ….les histoires de mères et filles partent toujours du milieu, on retourne en arrière jusqu'au point de départ, mais il n'y en a pas. C'est simple et c'est tordu : le commencement ne cesse de se dérober derrière nous. C'est comme l'univers, ou les nombres, il n'y a pas de commencement. » À travers un plaidoyer douloureux Yoëlla, essaie de nous convaincre et de se convaincre , qu'elle n'a pas mérité cette situation . Son sens de culpabilité face à l'attitude de sa seule fille est immense , elle décortique tout son passé pour essayer de découvrir où elle a fait le faux pas pour en arriver là. “Léa est une énigme,…Mais...
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  • soniamanaa 30/11/2023
    Une fois n'est pas coutume, c'est la mention de la traductrice qui m'a interpelée dans le choix de ce roman. Valerie Zenatti a traduit une grande part de l'oeuvre d'Aharon Appelfeld et a écrit selon moi le plus bel hommage qui lui ait été rendu dans son livre: Dans le faisceau des vivants. Une valeur sûre, donc, pour aborder ce roman d'Hila Blum, lauréate du prix Sapir en Israël. Que d'amour entre ces pages! Un amour viscéral, animal, fusionnel et charnel, celui d'une mère pour sa fille. Pourtant, quand s'ouvre le roman, la mère, devenue grand-mère, épie ses deux petites filles qu'elle ne connaît pas. Et l'on comprend d'emblée qu'un abîme s'est ouvert entre les deux femmes. D'une écriture légère, toute en effleurements, la mère et narratrice remonte le fil du temps pour dire sa grossesse, la prime enfance de Léa, son adolescence et sa disparition. Jeune adulte, Léa a entrepris un voyage autour du monde, et, depuis, sa mère ne l'a revue qu'une seule fois. Entraînant le lecteur dans les méandres des souvenirs de Yoëlle, Hila Blum ouvre avec délicatesse les plaies parfois si douloureuses qui séparent mères et filles. Elle scrute, raconte la formidable complicité de couple qui sombrera un jour sans fracas ni explication. Beaucoup ont écrit sur le "comment être parent"; moins ont abordé le "comment être fils ou fille". Bien que ne nous donnant que le point de vue de la mère, Hila Blum aborde de front la question de la filiation. De plus, et c'est peut-être le cœur de roman, l'auteure évoque en filigrane la question de la maladie psychique. Jamais réellement nommée mais omniprésente, on comprend très vite que Yoëlle est malade, qu'une "chauve-souris" a un jour posé ses ailes sur ses épaules d'adolescente et ne l'a plus vraiment quittée. Mélancolie? Psychose maniaco-depressive? La mère chevauche une monture irascible et incontrôlable, même si, avec le temps, elle a appris à la reconnaître et à s'en prémunir un peu. Alors, bien sûr, on peut se demander si le pourquoi de cette séparation prend naissance ici, dans le continent dévasté qu'est l'esprit de la mère, dans ses semaines d'alitement faute de savoir vivre encore un peu. Peut-être, ou peut-être pas. La maladie n'a t'elle pas été au contraire ce liant fusionnel et puissant entre une mère qui donne tout sachant qu'elle possède peu et une fille qui a appris toute petite au regard de sa maman quand il était nécessaire la ramener à terre. Émue souvent, j'ai écouté cette petite voix me raconter les vicissitudes de la parentalité, ne nous disant rien d'autre qu'être parent n'est faire que de son mieux et qu'être enfant n'est que faire avec... Un très beau livre bourré d'une humanité vacillante mais d'une incroyable justesse. Une fois n'est pas coutume, c'est la mention de la traductrice qui m'a interpelée dans le choix de ce roman. Valerie Zenatti a traduit une grande part de l'oeuvre d'Aharon Appelfeld et a écrit selon moi le plus bel hommage qui lui ait été rendu dans son livre: Dans le faisceau des vivants. Une valeur sûre, donc, pour aborder ce roman d'Hila Blum, lauréate du prix Sapir en Israël. Que d'amour entre ces pages! Un amour viscéral, animal, fusionnel et charnel, celui d'une mère pour sa fille. Pourtant, quand s'ouvre le roman, la mère, devenue grand-mère, épie ses deux petites filles qu'elle ne connaît pas. Et l'on comprend d'emblée qu'un abîme s'est ouvert entre les deux femmes. D'une écriture légère, toute en effleurements, la mère et narratrice remonte le fil du temps pour dire sa grossesse, la prime enfance de Léa, son adolescence et sa disparition. Jeune adulte, Léa a entrepris un voyage autour du monde, et, depuis, sa mère ne l'a revue qu'une seule fois. Entraînant le lecteur dans les méandres des souvenirs de Yoëlle, Hila Blum ouvre avec délicatesse les plaies parfois si douloureuses qui séparent mères et filles. Elle scrute, raconte la formidable complicité de...
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  • Hedwigedlc 15/10/2023
    Depuis qu’elle a accouché d’une petite fille, Yoëlla va entamer une relation mère-fille de mutuelle dépendance dans laquelle sa fille Lea est inconsciemment mise en position d’enfant-guérison de ses blessures anciennes. Par ailleurs Yoëlla, dont nous écoutons la voix tout au long de ce récit se rend régulièrement chez son psychiatre Parce que sa mère s’accroche à elle vitalement, maladivement, Lea ne peut dormir chez une amie sans culpabiliser, malade de laisser sa mère angoissée et triste. Elle est également obligée de tout lui raconter sous peine d’être harcelée par sa mère la suppliant de tout dire. Certes Lea aime infiniment sa mère et recueille du bonheur dans cette relation fusionnelle, mais peu à peu cet amour l’étouffe et la prive des joies normales à l’adolescente qu’elle devient. A l’âge de 18 ans, Lea disparaît sans laisser d’adresse mais rassure sa mère sur son état en recourant à des intermédiaires. Cela ne suffit pas à Yoëlla qui ne cesse de rechercher sa fille, la poursuivant, la traquant dans l’espoir de renouer ce lien exclusif. Ce livre d’une écriture magnifique tout courbures et en nuances dit aussi, avec des mots d’une beauté et d’une sensibilité rares, la souffrance d’une femme hypersensible et blessée par la vie. Ce récit est sa thérapie mais aussi le ratage de sa thérapie, l’amour dévorant l’Amour. Merci à Babelio et sa Masse Critique ainsi qu’aux éditions Robert Laffont. Depuis qu’elle a accouché d’une petite fille, Yoëlla va entamer une relation mère-fille de mutuelle dépendance dans laquelle sa fille Lea est inconsciemment mise en position d’enfant-guérison de ses blessures anciennes. Par ailleurs Yoëlla, dont nous écoutons la voix tout au long de ce récit se rend régulièrement chez son psychiatre Parce que sa mère s’accroche à elle vitalement, maladivement, Lea ne peut dormir chez une amie sans culpabiliser, malade de laisser sa mère angoissée et triste. Elle est également obligée de tout lui raconter sous peine d’être harcelée par sa mère la suppliant de tout dire. Certes Lea aime infiniment sa mère et recueille du bonheur dans cette relation fusionnelle, mais peu à peu cet amour l’étouffe et la prive des joies normales à l’adolescente qu’elle devient. A l’âge de 18 ans, Lea disparaît sans laisser d’adresse mais rassure sa mère sur son état en recourant à des intermédiaires. Cela ne suffit pas à Yoëlla qui ne cesse de rechercher sa fille, la poursuivant, la traquant dans l’espoir de renouer ce lien exclusif. Ce livre d’une écriture magnifique tout courbures et en nuances dit aussi, avec des mots d’une beauté et d’une sensibilité rares, la souffrance d’une femme hypersensible et blessée par la...
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  • Foufoubella 11/10/2023
    Ce titre énigmatique m'attirait à bien des égards. Signifiait-il, comment parvenir à aimer sa fille quand on ne sait pas aimer? Quand on ne l'a pas désirée? Quand, prosaïquement, on pense ne pas l'aimer? Ou alors quand on pense l'aimer trop, voire mal? Y-a-t-il d'ailleurs une façon d'aimer? Et je peux dire que ce roman a, en partie du moins, répondu à ces quelques interrogations. Le roman s'ouvre sur Yoella, notre héroïne et narratrice, qui observe, voire espionne, à travers une fenêtre deux fillettes. Ses petites-filles qu'elle n'a jamais vues puisqu'elle n'a pratiquement plus de contact avec sa fille unique, Léa, depuis plusieurs années. Elle, qui réside en Israël, a fortuitement appris que Léa résiderait dans une obscure ville des Pays-Bas. Elle s'y est donc rendue, sans pour autant prévenir sa fille, ou même la voir. S'ensuivra pour le lecteur une introspection de Yoella qui essaie de comprendre comment elles ont pu en arriver là, elles qui étaient si proches, si complices avant. Le parti pris de l'autrice, Hila Blum, d'écrire un récit à la première personne, où nous n'avons finalement que le point de vue de la narratrice, est intéressant dans les questionnements qu'il impose car, au final, jamais il n'y aura de réponses claires, le lecteur pouvant se faire sa propre idée après avoir lu ce que pense Yoella. Et encore, ses conclusions pourraient s'avérer fausses au final puisqu'elles ne reposeraient que sur les souvenirs et le point de vue, forcément à minima biaisés, d'une seule personne. Mais, le hic pour moi, est que, même si j'ai apprécié m'aventurer dans les questionnements et les souvenirs de la narratrice, il m'a manqué la deuxième voix, celle de Léa, voire même peut-être d'une troisième par le biais d'un témoin silencieux, pour apprécier pleinement cette lecture. J'ai eu l'impression finale d'un récit non abouti, ayant comme premiers mots après avoir tourné la dernière page, "oui, mais alors..." Le personnage de Yoella m'a également posé question. Je l'ai trouvée froide, clinique, sans réelle empathie même si on ressent qu'elle aime sa fille et qu'elle oscille toujours entre la certitude d'avoir été une "bonne mère" et la culpabilité de s'être montrée maladroite. Quelques éléments de sa personnalité, de son propre vécu de fille vis à vis de sa mère, sont également donnés mais cela est fait de manière si elliptique, aurais-je envie de dire, que cela ne m'a pas touchée. Reste en revanche une plume délicate, pleine de pudeur, qui a bien su retranscrire, selon moi, à la fois l'âme et la psyché humaine. Les chapitres sont plutôt courts, ce qui donne beaucoup de rythme au récit. En bref, un roman que j'ai trouvé dans l'ensemble agréable même si je suis restée sur ma faim. Une lecture en demi-teinte pour moi mais qui a le mérite cependant de soulever des réflexions intéressantes sur la maternité et la relation parent-enfant qui ne va pas toujours de soi, même quand à priori, aucun acte irrémédiable n'a été commis. Un grand merci à Babelio pour la masse critique de septembre ainsi qu'aux éditions Robert Laffont pour l'envoi de l'ouvrage.Ce titre énigmatique m'attirait à bien des égards. Signifiait-il, comment parvenir à aimer sa fille quand on ne sait pas aimer? Quand on ne l'a pas désirée? Quand, prosaïquement, on pense ne pas l'aimer? Ou alors quand on pense l'aimer trop, voire mal? Y-a-t-il d'ailleurs une façon d'aimer? Et je peux dire que ce roman a, en partie du moins, répondu à ces quelques interrogations. Le roman s'ouvre sur Yoella, notre héroïne et narratrice, qui observe, voire espionne, à travers une fenêtre deux fillettes. Ses petites-filles qu'elle n'a jamais vues puisqu'elle n'a pratiquement plus de contact avec sa fille unique, Léa, depuis plusieurs années. Elle, qui réside en Israël, a fortuitement appris que Léa résiderait dans une obscure ville des Pays-Bas. Elle s'y est donc rendue, sans pour autant prévenir sa fille, ou même la voir. S'ensuivra pour le lecteur une introspection de Yoella qui essaie de comprendre comment elles ont pu en arriver là, elles qui étaient si proches, si complices avant. Le parti pris de l'autrice, Hila Blum, d'écrire un récit à la première personne, où nous n'avons finalement que le point de vue de la narratrice, est intéressant dans les questionnements qu'il impose car, au final, jamais il n'y aura de réponses...
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