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Dictionnaire amoureux des écrivains français d'aujourd'hui
Alain Bouldouyre (dessins de)
Date de parution : 28/09/2023
Éditeurs :
Plon

Dictionnaire amoureux des écrivains français d'aujourd'hui

Alain Bouldouyre (dessins de)
Date de parution : 28/09/2023
A travers les portraits de 281 écrivains et de leurs œuvres, Frédéric Beigbeder nous livre son Dictionnaire amoureux des écrivains français d'aujourd'hui avec le maximum d’émerveillement, de franchise, d’altruisme et de mauvaise foi !
« Puisque le pétrole sera bientôt interdit, je vous propose mon carburant : mes 281 meilleurs confrères et consœurs. Avec ce travail, qui a occupé deux ans de ma vie, ou... « Puisque le pétrole sera bientôt interdit, je vous propose mon carburant : mes 281 meilleurs confrères et consœurs. Avec ce travail, qui a occupé deux ans de ma vie, ou peut-être trente-cinq, j’ai voulu faire le point sur la littérature française contemporaine. Balzac voulait concurrencer l’état civil ; je souhaite concurrencer... « Puisque le pétrole sera bientôt interdit, je vous propose mon carburant : mes 281 meilleurs confrères et consœurs. Avec ce travail, qui a occupé deux ans de ma vie, ou peut-être trente-cinq, j’ai voulu faire le point sur la littérature française contemporaine. Balzac voulait concurrencer l’état civil ; je souhaite concurrencer Wikipédia. Aujourd’hui, la principale source d’information sur les écrivains vivants est rédigée anonymement par n’importe qui. Je préfère assumer mes commentaires en les signant.
Ceci est le jugement d’un romancier français sur ses collègues de bureau. C’est surtout une conversation faite d’émerveillement, de franchise, d’altruisme, de subjectivité et de mauvaise foi.
S’il ne fallait retenir qu’une chose de ce projet délirant, c’est que la littérature française meurt mais ne se rend pas. Ce fut un grand honneur que d’avoir vécu au milieu d’un tel vivier, à la fin d’un siècle riche et au début d’un autre, imprévisible. J’ai choisi de défendre la littérature contemporaine au moment où les Français lisent moins, et je serai peut-être, un jour, le dernier homme à lire ses congénères ; tel est mon sacerdoce, et je continuerai à l’exercer, goulûment, jusqu’à la mort définitive de la littérature française… et même après. »

Un panorama de 281 écrivains français, tous en vie au moment où ce livre a été imprimé.
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EAN : 9782259305815
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 624
Format : 132 x 201 mm
EAN : 9782259305815
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 624
Format : 132 x 201 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ericdubois 12/01/2024
    Excellent livre sur le roman français contemporain. On oublie que Frédéric Beigbeder en plus d’être un grand écrivain, je vais me faire des ennemi(e)s , est aussi un grand critique littéraire depuis plus de trente ans. C'est génial, on découvre plein d'auteurs, c'est un formidable panorama du roman français contemporain.
  • guychassigneux 02/12/2023
    Finalement des dictionnaires amoureux, j’en ai lu pas mal https://blog-de-guy.blogspot.com/2022/12/dictionnaire-amoureux-de-la-coupe-du.html et malgré des dessins toujours aussi moches, la légèreté des rédacteurs convient bien à mes velléités d’exhaustivité. Ayant choisi les auteurs que je connaissais, je n’ai pas lu les 281 notices allant donc, en ce qui me concerne, d’Angot à Zéniter. Il est bon de partager les mêmes emballements hors des têtes d’affiche, par exemple pour Philippe Forest, ou des réserves, et même plus, à l’encontre de Tanguy Viel, voire de modérer des enthousiasmes envers une de mes chouchoutes : Maylis de Kérangal, où d’apprécier des évolutions dans le jugement, Olivier Rolin. Si le critique dandy, « Un cocktail, des Cocteau », ne se réserve pas de chapitre pour lui-même, sa présence est assurément assumée dans ces 600 pages avec une subjectivité élégante en première ligne. Les coups sont retenus et le respect de mise, même si, relevé dans Babelio, l’absence de Sorj Chalendon est regrettable. « Les 54 719 absents frustrés auront le choix : blâmer mon mauvais goût, se plaindre aux éditions Plon ou écrire de meilleurs livres. » Placés dans une histoire brève de la littérature contemporaine où triomphent « la victimisation politiquement correcte et la confession doloriste avec résilience finale » de stimulants logos sont distribués suivant les appartenances à des mouvements littéraires fantaisistes: « Les glauquistes apocalyptiques » avec Philippe Claudel, « Les américanisés » où figure Philippe Djian qui se retrouve aussi dans « Les écrivains cultes » avec Philippe Lançon et Patrick Modiano, à distinguer des « Statues du Commandeur » pour entre autres J.M.G. Le Clézio ou du « Plus grand écrivain français » où Michel Houellebecq n’est pas seul... « Nous nous proclamions voltairiens, camusiens, sartriens, nietzschéens ou surréalistes, nous sommes devenus chrétiens, musulmans ou juifs, suivant des dénominations précises, un martyrologue abondant et toutes les détestations qui vont avec. » Amin Maalouf Finalement des dictionnaires amoureux, j’en ai lu pas mal https://blog-de-guy.blogspot.com/2022/12/dictionnaire-amoureux-de-la-coupe-du.html et malgré des dessins toujours aussi moches, la légèreté des rédacteurs convient bien à mes velléités d’exhaustivité. Ayant choisi les auteurs que je connaissais, je n’ai pas lu les 281 notices allant donc, en ce qui me concerne, d’Angot à Zéniter. Il est bon de partager les mêmes emballements hors des têtes d’affiche, par exemple pour Philippe Forest, ou des réserves, et même plus, à l’encontre de Tanguy Viel, voire de modérer des enthousiasmes envers une de mes chouchoutes : Maylis de Kérangal, où d’apprécier des évolutions dans le jugement, Olivier Rolin. Si le critique dandy, « Un cocktail, des Cocteau », ne se réserve pas de chapitre pour lui-même, sa présence est assurément assumée dans ces 600 pages avec une subjectivité élégante en première ligne. Les coups sont retenus et le respect de mise, même si, relevé dans Babelio, l’absence de Sorj Chalendon est regrettable. « Les 54 719 absents frustrés auront le choix : blâmer mon mauvais goût, se plaindre aux éditions Plon ou écrire de meilleurs livres. » Placés dans une histoire brève de la littérature contemporaine où triomphent « la victimisation politiquement correcte et la confession doloriste avec...
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  • liberliber 11/11/2023
    Avec ses allures de dandy dilettante, le presque sexagénaire Frédéric Beigbeder est, non seulement un auteur prolifique avec une quarantaine de livres à son actif (romans et essais), mais aussi un lecteur passionné. Après « Bibliothèque de survie » (2021) dans lequel il dévoilait le top 50 de ses romans préférés, il nous livre une plongée au cœur du paysage littéraire francophone en offrant 281 entrées correspondant au même nombre d'autrices et d'auteurs qui lui sont contemporains (c'est-à-dire toujours vivants) sur lesquels il livre un avis forcément subjectif en décochant des flèches parfois assassines et pas toujours justifiées selon moi (chaque fiche est agrémentée d'émoticônes permettant de définir le style de l'écrivain : entre les « américanisés » et les « transfuges du polar », la palette est large). Je pense à Jean-Baptiste Del Amo sur lequel pleuvent des adjectifs – indigeste, grandiloquente, boursouflé – cruels. Ayant lu trois de ses romans (« Une Éducation libertine », « Règne animal » et « Le Fils de l'homme »), d'autres qualificatifs me viennent à l'esprit : puissance, sensualité, flaubertien (je pense surtout à la correspondance de l'ermite de Croisset). « Un Certain M. Piekielny » de François-Henri Désérable à propos duquel le critique écrit « l'idée est plus forte que le résultat, là encore par flemme », est pour moi un récit au style léché, avec du souffle et de l'émotion qui sort de l'oubli un homme ordinaire disparu dans la Shoah, comme le fit Romain Gary. Quant au « trop correct » Laurent Gaudé, son roman « Eldorado » propose, selon Frédéric Beigbeder, un « scénario prévisible », des « personnages manichéens » et « une morale généreuse ». À l'inverse, je trouve que la fiction peut-être un meilleur outil qu'un documentaire pour décrire le drame humain des migrants. En revanche, je rejoins l'ancien publicitaire lorsqu'il dézingue des plumes encensées par les médias pour des raisons qui m'échappent. Quelques exemples : Olivier Adam qui « semble revenu de tout sans être allé nulle part », David Foenkinos, « digne successeur d'Alexandre Jardin dans le domaine de la mièvrerie démagogique », Alexis Jenni... A contrario, je me rallie à ses avis sur des auteurs qui me sont chers : Pierre Assouline, Florence Aubenas, Emmanuelle Bayamack-Tam, Anne Berest, Virginie Despentes, Mathias Énard, Jérôme Garcin, Iegor Gran, Michel Houellebecq (« le meilleur d'entre nous »), Philippe Jaenada, Lola Lafon, Marie-Hélène Lafon, Philippe Lançon et son magnifique « Lambeau », Jérôme Leroy, Alain Mabanckou, Laurent Mauvignier, Mohamed Mbougar Sarr, Richard Millet le cancelé, Tierno Monénembo, Marie Ndiaye, Abel Quentin, Bernard Quiriny, Atiq Rahimi, Vincent Ravalec, Yasmina Reza, Blandine Rinkel, Monica Sabolo, Lydie Salvayre, Joann Sfar, Leïla Slimani, Joy Sorman, Jean-Philippe Toussaint, Lyonel Trouillot, Marin de Viry, Éric Vuillard, Marc Weitzmann. Cependant, je m'étonne que certains auteurs ne figurent pas dans ce dictionnaire – Sorj Chalandon et Richard Morgiève – et que certains livres ne ne soient pas cités pour illustrer les chroniques des auteurs. Pourquoi avoir omis « Les Derniers Indiens » alors qu'il est certainement l'un des meilleurs romans de Marie-Hélène Lafon ? De même, « Le Dernier bain de Gustave Flaubert » de Régis Jauffret aurait mérité d'être mentionné, tout comme « Corniche Kennedy » de Maylis de Kerangal. Quoi qu'il en soit ce dictionnaire a la grande vertu de donner envie de lire des auteurs connus dans lesquels nous ne nous sommes jamais plongés et d'autres dont nous ignorions l'existence. Grâce à ses fulgurances et à son humour, il est très plaisant à lire. EXTRAITS La haute littérature n'est rien d'autre qu'une quête de la clarté dans l'ombre. Seul le pessimisme nous guérit du manichéisme. Avec ses allures de dandy dilettante, le presque sexagénaire Frédéric Beigbeder est, non seulement un auteur prolifique avec une quarantaine de livres à son actif (romans et essais), mais aussi un lecteur passionné. Après « Bibliothèque de survie » (2021) dans lequel il dévoilait le top 50 de ses romans préférés, il nous livre une plongée au cœur du paysage littéraire francophone en offrant 281 entrées correspondant au même nombre d'autrices et d'auteurs qui lui sont contemporains (c'est-à-dire toujours vivants) sur lesquels il livre un avis forcément subjectif en décochant des flèches parfois assassines et pas toujours justifiées selon moi (chaque fiche est agrémentée d'émoticônes permettant de définir le style de l'écrivain : entre les « américanisés » et les « transfuges du polar », la palette est large). Je pense à Jean-Baptiste Del Amo sur lequel pleuvent des adjectifs – indigeste, grandiloquente, boursouflé – cruels. Ayant lu trois de ses romans (« Une Éducation libertine », « Règne animal » et « Le Fils de l'homme »), d'autres qualificatifs me viennent à l'esprit : puissance, sensualité, flaubertien (je pense surtout à la correspondance de l'ermite de Croisset). « Un Certain M. Piekielny » de François-Henri Désérable à propos duquel le critique écrit « l'idée est plus forte que le résultat, là encore par flemme », est pour moi un récit...
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