Dungeon Crawler Carl - Tome 1 : Le livre de Matt Dinniman

LitRPG … ça te parle ? Literary Role Playing Game traduisible en français par jeu de rôle littéraire. C’est le genre littéraire de ce roman que je ne connaissais absolument pas. Ce livre a beaucoup de critères qui tende au DNF. C’est chelou, un mélange de SFF, un brin gore par moment, ça a souvent ni queue ni tête mais bizarrement j’ai accroché. Carl pourrait faire penser à une tête brûlée et derrière ses airs rustres il est attendrissant parce ce qu’il prend soin malgré tout de Princesse Donut…un chat Persan. Princesse Donut qui n’est pas qu’un chat et qui a un ego surdimensionné, apporte beaucoup de fraîcheur dans ce monde de brutes. Je l’ai adoré. Je me suis fait happer par l’ambiance. Une réelle impression d’être dans un jeu même en lisant. Des petits côtés Jumanji mais plutôt version avec Dwayne Johnson et parfois un peu de Hunger Games, version trash, avec les sponsor, les récompenses. L’univers est totalement barré. On parle quand même d’extra terrestres qui décident de faire raser la Terre, d’y installé un labyrinthe sous terrain à 18 niveaux et de lancer un jeu interactif avec de vrais humains et de vrais monstres, le tout filmé comme une série de télé-réalité ! Il y a quand même certaines longueurs par moment avec un ou deux jeux qui se passent légèrement pareil.

L'histoire est passionnante ... pour les geeks ! qui vont "s'y voir" ! A moins que rapidement ils ne préfèrent retourner devant leur ordinateur pour y jouer eux-mêmes ... Tous les principes de ce type de jeux, y sont décrits de façon détaillée et avec beaucoup d'humour. Seulement voilà, au bout d'un moment ça devient "rengaine" et avec 15 niveaux on peut craindre une certaine lassitude à la longue. Pour ma part j'ai abandonné à l'entrée du niveau 2, mais sans amertume car j'ai quand même passé un bon moment.

Une fois encore, je me suis lancé dans ma lecture sans trop savoir à quoi m’attendre. Le synopsis proposait une fin du monde et un jeu type RPG télévisé. J’me suis dit banco, je teste. ~ « Dungeon crawler Carl » est tout bonnement hilarant. C’est comme si j’étais tombé dans un univers mélangeant Running man, Solo Leveling et Red Dwarf. C’est de l’action pure, des combats d’anthologie et une absurdité hilarante sans faille et de l’émotion car faut soigner les spectateurs et les lecteurs. ~ J’étais tellement dans l’game que je n’ai pas vu les 500 pages défiler. J’ai plongé direct dans l’humour raffiné mais aussi cradingue du récit. Et impossible de résister à Princesse Donut. Un duo de choc et de charme pour nous faire frémir et nous ravir. ~ Et un énorme bravo à Chloé Atangana pour la traduction. Quel travail de fou pour retranscrire l’humour, les jeux de mots, les différents dialectes et les savoureux dialogues.

Je ne suis pas gamer à la base et encore moins adepte de la critique sur Babelio mais ce livre mérite quelques mots de ma part. Un pur banger qui nous entraîne dans les aventures de Carl et du chat de son ex. J’ai hâte de lire toute la série. L’univers est incroyable et fascinant. Les personnages sont attachants.