Primal Hunter - Tome 1 : Le livre de Zogarth

Une très bonne série, que je lis en anglais également. Un des meilleurs titres de LitRPG à mon avis. C'est efficace, ça évolue rapidement, et c'est parfois drôle. J'enlève une étoile car il y a des erreurs de sens dans la traduction, ce qui est regrettable.

Après le premier tome de Dungeon Crawler Carl, poursuivons notre quête de LittRPG avec l'un des autres titres majeurs des éditions Lorestone, Primal Hunter qui compte à ce jour trois volumes. De par son ton, je préfère pour l'instant l'ambiance plus sérieuse de Primal Hunter à DCC qui a tendance à se noyer dans un humour un peu lourdingue. Primal Hunter nous confronte davantage dans un point de vue réaliste par le biais d'un homme tout à fait normal Jake qui, avec ses collègues de travail, se retrouvent transportés dans un mystérieux Tutoriel, une vaste forêt peuplée de créatures sauvages et de dangers. Un monde dans lequel les transportés peuvent choisir une classe à la manière d'un jeu de rôle de fantasy et où ils gagnent de l'expérience et des compétences. Le solitaire Jake trouvera dans se monde un sens à sa vie comme d'autres participants de ce jeu. Primal Hunter est un pur roman de LitRPG. Nous y retrouvons cette narration basée sur un monologue constant et descriptif sur la progression du héros mélangée à une écriture vidéoludique mettant en valeur le gain d'expérience. Primal Hunter est le versant plus sérieux de DCC. A la manière de Carl, le héros de DCC , Jake est un quidam tout à fait banal. Un employé d'entreprise plutôt solitaire et peu sociable mais qui possède un petit début de compétence par sa pratique du tir à l'arc tandis que Carl est plutôt du genre costaud dans le pugilat. Jake n'est pas un moulin à vannes comme Carl. D'ailleurs, c'est un chasseur solitaire qui quitte rapidement ses collègues pour partir à l'aventure lui-même. Ce héros de LitRPG s'épanouit très vite et deviendra même un favori du système. Je n'en dirais pas plus sur sa progression qui bien sûr sera importante dans cet épais premier tome de 700 pages. Une intrigue de litRPG classique avec ce système de progression qui possède tout de même deux qualités : d'abord un ton plus sérieux qui rend l'histoire plus palpitante et moins "foutraque" que DCC qui se complait un peu trop dans l'humour lourdingue (mais bon cela dépend des attirances de chacun) et une mise en valeur d'autres personnages en parallèle de la voie de Jake. C'est une bonne idée qui permet d'élargir l'intrigue sur d'autres points de vue. Ainsi, même si nous suivons en partie l'histoire ( ou plutôt la progression) de Jake, nous constatons l'évolution d'autres personnages à commencer par William , un mystérieux ensorceleur un brin sociopathe et Jacob, le bon patron de Jake qui va se retrouvé plutôt désœuvré dans ce monde. Les participants de ce tutoriel ne sont pas des accessoires et les choses dégénèrent assez rapidement dans un compte à rebours mortel. Malheureusement, ce dernier bon élèment est parfois rattrapé par un retour brutal à la narration classique de la LitRPG. Par exemple, après un moment de bataille haletante et décisive, il est frustrant de retrouver un Jake à l'écart et uniquement concentré sur sa prise de point d'XP. C'est dommage de constater les limites de cette LitRPG en terme d'enjeux même si ce Primal Hunter demeure plus sérieux et mystérieux . Cette intrigue de jdr s'affine avec la présence des primordiaux sans trop dévoiler son système. Malgré une forme de litRPG qui ralentit parfois le rythme, Primal Hunter arrive à convaincre et à attiser notre curiosité. De même, relevons un défaut similaire à DCC, une fin abrupte qui n'en est pas une et pousse directement le lecteur à poursuivre l'aventure. Un principe de sérialité un peu frustrant qui vous forcerait presque à lire les tomes d'une traite. Bien sûr, il existe bon nombre de séries littéraires mais dans le cas de ces titres de LitRpg, nous avons l'impression que le final est charcutée sans une petite conclusion de transition qui permettrait au lecteur de respirer entre deux tomes. Malgré ces défauts toujours inhérents au genre même, Primal Hunter est un titre très convaincant et prenant, peut-être l'un des meilleurs titres de LitRPG qui existe à ce jour.

"Bienvenue dans l'introduction... Chargement..." Au moment de prendre leur pause déjeuner, Jake et ses collègues basculent dans une forêt qui fait rimer danger avec opportunité. D'abord confrontés à une interface qui les invite à choisir une classe, ils découvrent enfin leur objectif : survivre 63 jours au cœur de ce "Tutoriel". Et c'est le troisième ouvrage de l'édition Lorestone dont je parle aujourd'hui ! Sûrement celui que j'ai le moins aimé des trois. Non pas qu'il soit moins bien, mais je pense qu'il s'adresse beaucoup plus a des gens pas du tout familier des RPG, un peu plus "tuto" que Dungeon Crawler Carl et System Universe. Le lecteur découvre en même temps que Jake et ses collègues le fonctionnement de ce système, ça prend le temps d'expliquer c'est quoi les classes, les statistiques, les compétences, etc. L'histoire aussi prendre son temps, je venais de finir Dungeon Crawler Carl quand j'ai commencé Primal Hunter et j'ai été heurté par le rythme complètement différent. Ça prend son temps, genre, vraiment. Et je suis un peu moins fan de ce genre de rythme, surtout dans un univers jeux vidéo où je m'attends à ce qu'il se passe mille choses à la minute. Pour le coup, c'est un très bon ouvrage à mettre entre les mains des gens qui ne jouent pas aux jeux vidéos et qui veulent s'initier au genre, apprendre ses termes spécifiques, voir les applications possibles à chaque classe et compétences, etc. Bref, fais moi confiance : lis Primal Hunter si tu veux découvre tranquillement l'univers des RPG.

Un archer de tous les défis ! Graou tout le monde ! Après de bonnes longues vacances loin des réseaux, me revoici avec un un roman que j’ai vu passer notamment chez @jo_read_and_geek cet été et qui me faisait très envie depuis un bon bout de temps, un pavé de plus de 700 pages dans un univers fantastique digne d’un excellent jeu vidéo. Résumé de l’éditeur : Au moment de prendre leur pause déjeuner, Jake et ses collègues basculent dans une forêt qui fait rimer danger avec opportunité. D'abord confrontés à une interface qui les invite à choisir une classe, ils découvrent enfin leur objectif : survivre 63 jours au cœur de ce Tutoriel. Si Jake se prend rapidement au jeu et excelle dans sa classe d'archer, tout le monde ne perçoit pas son enthousiasme du même œil... J’ai adoré ce roman, cela se lit tout seul, on a l’impression de vivre l’aventure avec Jake et son petit groupe d’aventuriers (au début tout du moins). Il se retrouve propulser dans cet univers complètement nouveau avec des créatures inconnus à se choisir une classe plus ou moins obscur et les compétences qui vont avec. Heureusement, il est téméraire, débrouillard et va constamment se perfectionner au cœur de cette forêt aux multiples dangers. On est plonger dans un jeu vidéo avec ses qualités et parfois ses quêtes un peu longue dans un donjon par exemple, toutefois, on rebondit rapidement car il s’avère qu’il y a des divinités qui sont plus moins endormies. Les scènes d’action sont incroyables et l’évolution des personnes l’est également puisqu’un simple mage peut devenir un personnage redoutable ou un tank peut se transformer en torche humaine. Bref, ce n’est pas une promenade de santé et on sent bien que l’auteur s’est éclaté a écrire son univers, à faire évoluer les créatures autant que les personnages et que c’est un vrai maître de jeu digne de ce nom. Je recommande à 100 % ce roman pour les fans de jeux, les amoureux de la fantasy ou tout simplement ceux qui veulent découvrir un parcours initiatique dans un univers fabuleux. Un LitRPG comme on les aime et comme on en veut plus.