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Femmes slaves
Dix nouvelles
Olivier Cariguel (préface de)
Collection : Agora
Date de parution : 24/01/2013
Éditeurs :
Pocket

Femmes slaves

Dix nouvelles

Olivier Cariguel (préface de)
Collection : Agora
Date de parution : 24/01/2013

Pour la première fois réunies en un volume, les dix nouvelles de ce recueil ont paru de 1889 à 1891 dans la Revue des deux mondes. Prenant pour décor l’empire...

Pour la première fois réunies en un volume, les dix nouvelles de ce recueil ont paru de 1889 à 1891 dans la Revue des deux mondes. Prenant pour décor l’empire austro-hongrois, Sacher-Masoch ouvre son carnet de portraits de femmes vengeresses, de paysannes humiliées par les nobles, entre exotisme, cruauté et...

Pour la première fois réunies en un volume, les dix nouvelles de ce recueil ont paru de 1889 à 1891 dans la Revue des deux mondes. Prenant pour décor l’empire austro-hongrois, Sacher-Masoch ouvre son carnet de portraits de femmes vengeresses, de paysannes humiliées par les nobles, entre exotisme, cruauté et drôlerie.
Dominatrices, indépendantes, ces femmes slaves valeureuses ne sont pas faites pour l’ornement d’un harem : elles sont prêtes à monter sur les barricades lors des insurrections, à mourir pour des idées, à punir sans hésitation les hommes qui se jouent d’elles ou à les transformer en homme objet.

L'étude Un romancier galicien : M. Sacher-Masoch, écrite par sa traductrice attitrée Thérèse Bentzon, suit et éclaire ces nouvelles. Éditée en 1875, ce texte démontre que sa « tâche est celle d’un peintre de la nature sauvage et de l’homme primitif, celle d’un pionnier ».

Inédit

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EAN : 9782266228961
Code sériel : 363
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 224
Format : 120 x 180 mm
EAN : 9782266228961
Code sériel : 363
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 224
Format : 120 x 180 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Etsionbouquinait 14/11/2019
    Ecrivain né en 1836 à Lemberg, ancienne capitale du royaume de Galicie, Leopold von Sacher-Masoch resta plus souvent dans les mémoires pour ses frasques sentimentales que pour son leg romanesque. Savez-vous d’ailleurs que le mot masochisme dérive directement du patronyme de l’auteur (je vous en dis plus dans le billet) ? Son oeuvre littéraire est aujourd’hui redécouverte. Dans Femmes slaves, un recueil de dix nouvelles livré en numéros de 1889 à 1891 dans la Revue des Deux Mondes et jusqu’alors jamais réunis dans un même ouvrage, Sacher-Masoch nous offre dix jolis portraits de femmes de tempérament ! Chose promise, chose dûe ! Comme je le signalais dans l’introduction, on doit donc le mot masochisme à Leopold von Sacher-Masoch. Ce n’est pas lui qui l’inventa, mais un dénommé Richard von Krafft-Ebing, fondateur de la sexologie, « qui l’a pioché dans l’autobiographie sexuelle d’un patient berlinois » : "Lecteur des romans de Sacher-Masoch, Krafft Ebing s’empare de son nom pour désigner un mal connu depuis l’Antiquité sous le terme d’algolagnie (le plaisir par la douleur)." Hormis cela, la très intéressante préface montre que Sacher-Masoch craignait que cet héritage relèguât son oeuvre au second plan, ce qui fut en effet le cas. De plus, elle nous rappelle l’importance jouée par la Revue des Deux Mondes, qui a fait connaître ses romans et nouvelles au lectorat français. Les femmes slaves que nous portraitise ici l’auteur sont tour à tour aimantes, vengeresses, passionnées, futées… et toujours fortes. Theodora la Serbe se venge du baron qu’elle aimait en le capturant et l’obligeant à labourer ses champs jusqu’à ce que la mort survienne ; on n’est d’ailleurs pas loin du masochisme ! Melitza, l’épouse du prince du Montenegro, semble assouvie, mais elle se révèle pleinement dans les batailles et fait l’objet d’éloges de la part de son mari. Ursa est vendue par son mari à un sultan, mais elle finit par profiter de son état d’ébriété pour renverser les rôles et le vendre elle-même comme esclave ! Dix femmes, pour dix portraits vraiment vivants : "C’était une jolie fille. Sa figure, ronde et fraîche, était pleine d’animation et d’intelligence. Véra était d’autant plus jolie qu’elle gardait assez de vanité féminine pour ne pas négliger sa toilette. De taille moyenne et svelte, ses mouvements, pleins de vivacité, s’harmonisaient admirablement avec ses yeux clairs et expressifs, avec son petit nez aquilin, indices d’une nature impressionnable et mobile, enthousiaste, volontaire et énergique." Cet extrait décrit Vera, fille de pope, toute entière dédiée à la médecine et qui assiste les armées de libération contre les Ottomans en Bulgarie. Point important à mentionner : ces nouvelles mettent en effet en valeur des femmes de toutes les régions slaves de l’Empire austro-hongrois et offrent un joli panorama de l’histoire de ces pays, à l’image de la guerre russo-turque ou de la montée du sentiment national illustré par le Congrès panslaviste se tenant à Prague en 1948. Les nombreuses notes de bas de page confèrent un éclairage intéressant sur ce contexte historique. Le chef d’oeuvre de Leopold von Sacher Masoch s’intitule Don Juan de Koloma ; je me suis promis de le lire. Le livre « Dix femmes slaves » constitue en tout cas une belle entrée en matière !Ecrivain né en 1836 à Lemberg, ancienne capitale du royaume de Galicie, Leopold von Sacher-Masoch resta plus souvent dans les mémoires pour ses frasques sentimentales que pour son leg romanesque. Savez-vous d’ailleurs que le mot masochisme dérive directement du patronyme de l’auteur (je vous en dis plus dans le billet) ? Son oeuvre littéraire est aujourd’hui redécouverte. Dans Femmes slaves, un recueil de dix nouvelles livré en numéros de 1889 à 1891 dans la Revue des Deux Mondes et jusqu’alors jamais réunis dans un même ouvrage, Sacher-Masoch nous offre dix jolis portraits de femmes de tempérament ! Chose promise, chose dûe ! Comme je le signalais dans l’introduction, on doit donc le mot masochisme à Leopold von Sacher-Masoch. Ce n’est pas lui qui l’inventa, mais un dénommé Richard von Krafft-Ebing, fondateur de la sexologie, « qui l’a pioché dans l’autobiographie sexuelle d’un patient berlinois » : "Lecteur des romans de Sacher-Masoch, Krafft Ebing s’empare de son nom pour désigner un mal connu depuis l’Antiquité sous le terme d’algolagnie (le plaisir par la douleur)." Hormis cela, la très intéressante préface montre que Sacher-Masoch craignait que cet héritage relèguât son oeuvre au second plan, ce qui fut en effet le cas. De plus, elle nous...
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  • filsdejoie 10/02/2014
    oeuvre beaucoup plus écrite que la vénus qui nous l'a fait connaitre.
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