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Fragile des bronches
Date de parution : 27/01/2022
Éditeurs :
Seghers

Fragile des bronches

Date de parution : 27/01/2022
Le cinéaste Bertrand Blier est aussi un écrivain, ironique, tendre, insolite. Depuis 1972 (Les Valseuses), il a publié plusieurs livres. Trois d’entre eux ont connu un immense succès. Dans ce nouveau récit, il raconte une enfance à la fois réelle et réinventée, celle d’un futur cinéaste, un fils d’acteur… « fragile des bronches ».
1956. À quinze ans, il grandit sans enthousiasme, malade un jour sur deux, des quintes de toux à n'en plus finir, et traîne avec son copain Blumberg. Son père, acteur... 1956. À quinze ans, il grandit sans enthousiasme, malade un jour sur deux, des quintes de toux à n'en plus finir, et traîne avec son copain Blumberg. Son père, acteur célèbre, est souvent en tournée. Sa mère, délaissée, est neurasthénique. Le médecin les envoie aux sports d'hiver. Entrent en scène... 1956. À quinze ans, il grandit sans enthousiasme, malade un jour sur deux, des quintes de toux à n'en plus finir, et traîne avec son copain Blumberg. Son père, acteur célèbre, est souvent en tournée. Sa mère, délaissée, est neurasthénique. Le médecin les envoie aux sports d'hiver. Entrent en scène un play-boy des montagnes et une jeune beauté. Toutes les cellules vont se recomposer.

Des terrasses ensoleillées de l'hôtel Arbois Bettex aux déambulations dans le Paris de la Nouvelle Vague, de concerts de jazz à l'Olympia aux studios de la Victorine à Nice, des réceptions bourgeoises du 16e arrondissement à La Colombe d'Or à Saint-Paul-de-Vence, Bertrand Blier réinvente son enfanece.

« Ça tire vers l'autobiographie, prudemment », dit-il. Dans ce récit tiraillé entre mémoire et imaginaire, son sens de l'absurde et de la provocation s'exprime pleinement ; il laisse aussi paraître sa dimension la plus sensible.
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EAN : 9782232145193
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 153 x 240 mm
EAN : 9782232145193
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 153 x 240 mm

Ils en parlent

‘‘C’est un mélange de style cru et d’élégance, comme d’habitude de gouaille et de sophistication. Le style Bertrand Blier mais dans un roman.’’
François Busnel / La Grande Librairie

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ODP31 24/07/2022
    Un livre qui ressemble tellement à ses films. Bertrand Blier construit son roman comme un scénario, une succession de scènes courtes, ponctuées de dialogues qui portent son label : la crudité en tenue de soirée. Au début du confinement, à défaut de pouvoir tourner, et pour ne pas tourner en rond, Bertrand Blier décide d’écrire sur ses parents, un livre de souvenirs arrangés, ou truqués. Comme la plupart des souvenirs. Côté provocation, pudeur familiale oblige, il y va Calmos. C’est pénible, les gens qui toussent. Dans les salles de spectacle, il y en a toujours qui font des concours. Chez le petit Jean-Michel, qui collectionne les quintes qui effilochent ses poumons, le spectacle est à la maison. Un père, acteur célèbre, qui fascine le fiston et ne prétend pas au César de la fidélité conjugale. Une mère, dans l’ombre, dépressive qui accompagne le petit faire le plein d’oxygène et va s’éprendre d’un play-boy des cimes, vendeur de machines à laver une fois les skis déchaussés. Cendrillon en Moon boots. Comme quoi, l’air de la montagne n’est pas magique que pour la toux. Merci la vie. A 15 ans, Jean-Michel va s’éprendre d’une jeune beauté, Nicole, qui va le délaisser pour un mauvais garçon. Beau joueur, les valseuses en berne, il va en faire profiter Blumberg, son meilleur copain. Un prélude à la femme de mon pote. Tout ce petit monde va se fréquenter et même le père et l’amant vont partager quelques apéritifs. La paix autour du bruit des glaçons. Et la chronique se termine avec l’annonce du fils à son père après une rencontre avec un immense réalisateur : il souhaite devenir metteur en scène. Sous le soleil de Nice, un, deux, trois, action. Avec un titre pareil, j’ai attendu d’être covidé pour lire cette petite merveille, une façon d’être raccord avec l’histoire et de graillonner entre chaque page, préparant mes mouchoirs. Grosse fatigue. Un texte que je n’ai pas pu lâcher et lu d’un seul trait. Tant pis pour le dîner. Buffet froid. Un livre qui ressemble tellement à ses films. Bertrand Blier construit son roman comme un scénario, une succession de scènes courtes, ponctuées de dialogues qui portent son label : la crudité en tenue de soirée. Au début du confinement, à défaut de pouvoir tourner, et pour ne pas tourner en rond, Bertrand Blier décide d’écrire sur ses parents, un livre de souvenirs arrangés, ou truqués. Comme la plupart des souvenirs. Côté provocation, pudeur familiale oblige, il y va Calmos. C’est pénible, les gens qui toussent. Dans les salles de spectacle, il y en a toujours qui font des concours. Chez le petit Jean-Michel, qui collectionne les quintes qui effilochent ses poumons, le spectacle est à la maison. Un père, acteur célèbre, qui fascine le fiston et ne prétend pas au César de la fidélité conjugale. Une mère, dans l’ombre, dépressive qui accompagne le petit faire le plein d’oxygène et va s’éprendre d’un play-boy des cimes, vendeur de machines à laver une fois les skis déchaussés. Cendrillon en Moon boots. Comme quoi, l’air de la montagne n’est pas magique que pour la toux. Merci la vie. A 15 ans, Jean-Michel va s’éprendre d’une jeune beauté, Nicole, qui va le délaisser pour un mauvais garçon. Beau...
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  • seb_sam_b 12/05/2022
    C’est une joie immense de découvrir le cinéaste Bertrand Blier en tant que romancier. Jean-Michel Céleste a 15 ans. Il est le fils d’un acteur célèbre, souvent en tournée, infidèle, et qui ne cache pas ses différentes conquêtes. Sa mère Giséle est une pianiste avec de graves problèmes neurologiques. Elle essaie de se suicider à plusieurs reprises. Les petit Jean-Michel est souvent malade. Sur les recommandations du médecin il part avec sa mère aux sports d’hiver. Dans la montagne, cette dernière rencontre Jacques. Une relation s’établit entre eux. Rapidement, un triangle amoureux se met en place entre Giséle, l’amant et le mari. Parallèlement, un second triangle amoureux se met en place entre Jean-Michel, Nicole, et son ami Blumberg. Par ce texte, l’auteur évoque la construction individuelle, dans la solitude, d’un adolescent des années 1960. J’ai passé un moment de lecture très agréable avec ce récit doux, affectueux, tendre, surprenant et inattendu ! Je vous en recommande vivement la lecture.
  • Olivia-A 20/03/2022
    L'adolescence, c’est souvent un moment flou, où on ne comprend pas très bien ce qui nous arrive, où on se rêve autre et où on aimerait avoir une vie plus intéressante. C’est le cas en l’occurrence de Jean-Michel Céleste, double littéraire du réalisateur Bertrand Blier, qui nous raconte ici l’année de ses quinze ans, entre famille dysfonctionnelle, premiers émois amoureux, moments de franche camaraderie et voyages à la montagne où à la mer. Voguant entre l’absurde et le le loufoque, il nous restitue des scènettes très cinématographiques, décousues et drôles, construisant un récit atypique et surprenant. Avec une galerie de personnages tous plus improbables les uns que les autres, et des dialogues dignes des plus grands films de la Nouvelle Vague, Bertrand Blier nous offre un roman décidément inclassable. Ça pourrait être un scénario de film, mais c’est un peu plus que ça, on s’y projette facilement et on apprécie de se laisser guider par ce narrateur un peu naïf qui n’a pas sa langue dans sa poche. Il nous entraîne dans un Paris idéalisé, celui des années 50, où les gens se parlaient à tous les coins de rue, où la vie se faisait dans les bistrots et où la libération sexuelle encourageait un mode de vie libertin. C’est une enfance comme on n’en fait plus, protégée du monde et de ses vissitudes, marquée par la liberté et la spontanéité, les machines à laver et les mariages adolescents. C’est léger, ça sent la nostalgie à plein nez et parfois, ça fait du bien. L'adolescence, c’est souvent un moment flou, où on ne comprend pas très bien ce qui nous arrive, où on se rêve autre et où on aimerait avoir une vie plus intéressante. C’est le cas en l’occurrence de Jean-Michel Céleste, double littéraire du réalisateur Bertrand Blier, qui nous raconte ici l’année de ses quinze ans, entre famille dysfonctionnelle, premiers émois amoureux, moments de franche camaraderie et voyages à la montagne où à la mer. Voguant entre l’absurde et le le loufoque, il nous restitue des scènettes très cinématographiques, décousues et drôles, construisant un récit atypique et surprenant. Avec une galerie de personnages tous plus improbables les uns que les autres, et des dialogues dignes des plus grands films de la Nouvelle Vague, Bertrand Blier nous offre un roman décidément inclassable. Ça pourrait être un scénario de film, mais c’est un peu plus que ça, on s’y projette facilement et on apprécie de se laisser guider par ce narrateur un peu naïf qui n’a pas sa langue dans sa poche. Il nous entraîne dans un Paris idéalisé, celui des années 50, où les gens se parlaient à tous les coins de rue, où la vie se faisait dans les bistrots et où la libération...
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  • Jeanlucky 11/03/2022
    Bienvenue, à la lecture de ce roman, dans l'univers absurde de Bertrand Blier. Tout au long de celui-ci, l'auteur retrace, au travers d'événements souvent farfelus vécus par Jean-Michel Céleste, fils d'acteur, jeune héros de son histoire, quelques épisodes de sa propre adolescence. Les faits relatés sont tantôt réels, tantôt réinventés mais toujours extravagants. Côté positif, je retiens de ce livre les belles envolées littéraires, les dialogues savoureux, les situations insolites, la belle évocation de la famille et du paternel… Côté négatif, je relève une certaine paresse stylistique lors de nombreux passages, l'impression désagréable alors d'être occupé de lire simplement le synopsis d'un film. En conséquence, au final, un goût de roman inachevé… Les inconditionnels du réalisateur seront certainement conquis par cette histoire ; les autres, probablement beaucoup moins. Pour ma part, le roman « Beau-Père » du même auteur m'avait autrement enthousiasmé. Avis mitigé, donc !
  • Marie-Nel 01/03/2022
    C’est surtout et principalement à cause du nom de l’auteur que j’ai eu envie de lire ce roman. Qui ne connait pas Bertrand Blier fils de Bernard Blier, le célèbre comédien qui a eu des rôles délirants dans les années 50. Tout de suite me viennent à l’esprit les images des films dans lesquels il a joué, et notamment les Tontons flingueurs, avec cette gouaille, cette façon de parler, interprétant les dialogues d’Audiard à la perfection. Quand je pense à lui, je vois toute la bande qui l’accompagnait, Lino Ventura, Jean Lefèvre, etc … Je connais aussi son fils, Bertrand et ici l’auteur de ce roman, pour avoir vu des films dont il a été le réalisateur, il a son ton à lui, sa façon d’être, différents de son père, bien à lui, mais tout de même, il a sa signature, on reconnaît un de ses films facilement. J’étais donc très intriguée de le découvrir en romancier. Il a mis beaucoup de lui dans cette histoire, on navigue entre l’imaginaire et le réel. Le garçon dont il raconte la vie, est lui aussi fils d’acteur, mais il s’appelle Jean-Michel Lemercier. Il a quinze ans en 1956, il est malade des bronches, d’où le titre du livre, son médecin envoie la père et le fils aux sports d’hiver, pour sa santé. Là-bas, sa mère rencontrera une sorte de play-boy, Jacques, avec qui elle entretiendra une relation. Le père de Jean-Michel est très volage, il ne cache pas ses nombreuses conquêtes et infidélités. De retour à Paris, on va continuer de suivre le jeune homme, avec son copain Blumberg, avec son amoureuse Nicole, et surtout avec ses parents et leurs vies disparates. On navigue tout le long entre le vrai et le fantaisiste, on ne peut pas savoir ce qui peut être vrai dans ce que raconte l’auteur et ce qui a appartenu à ses réels souvenirs. Mais quelque part, on s’en moque, le principal est de suivre le héros de ce livre, dans un Paris des années 50 où tout est possible, où les jeunes naviguent entre leur volonté de liberté et la rigueur de leur éducation. Quoique rigueur ne soit pas tout à fait le mot qui caractérise l’éducation des parents de Jean-Michel, il se construit seul et fait ses propres expériences. Jean-Michel est un personnage attachant et à la fois drôle. Il est très mûr pour son âge, à cause sûrement de sa grande indépendance, il se construit tout seul, sa mère occupée avec son amant, et son père jonglant entre réceptions, travail et maîtresses. J’ai bien aimé suivre ce jeune homme dans la société des années 50, il n’a pas la langue dans sa poche, il dit ce qu’il pense, il a la gouaille d’un gamin de Paris. Comme on pourrait dire il est « attachiant », émouvant par moments et énervant à d’autres. C’est un personnage très bien construit et travaillé par l’auteur et on sent qu’il a mis de lui dedans, dans sa façon d’être ou de parler, j’ai retrouve pas mal d’expression à la façon de Bernard Blier. Le choix narratif de l’auteur à la première personne du singulier permet de s’attacher encore plus au personnage, et permet surtout de rentrer dans sa tête et de se confondre à lui le temps de la lecture. Et c’est une expérience troublante, je ne m'imaginais pas certaines réactions ou dialogues. J’ai eu l’impression de vivre dans un film et de voir des acteurs défiler devant moi. D’ailleurs ce livre est écrit un peu comme une pièce de théâtre, avec une scène ou un décor par chapitre, avec beaucoup de dialogues, des personnages qui entrent, qui sortent. J’ai vécu cette lecture comme si j’étais au théâtre, et j’ai beaucoup aimé cette expérience. L’auteur a d’ailleurs écrit des pièces de théâtre, et cela se ressent beaucoup dans l’écriture de ce roman. Et bien sûr, je me répète, mais tout ça est mené par le style de Bertrand Blier, avec tout l’héritage paternel qu’il a reçu. Son langage est naturel, avec des gros mots, des expressions que l’on emploie couramment dans le parler, cela donne des dialogues et une lecture très vivants. Je me suis vraiment régalée. En début de livre, il y a une photo de l’auteur, de son père et de sa mère, et j’ai trouvé que c’était un très bel hommage. La lecture s’est faite très facilement, et rapidement, comme si je regardais un film. Les chapitres sont courts, même très courts parfois, cela donne beaucoup de rythme à la lecture. Il flotte en plus un certain suspense de savoir ce qui va arriver aux protagonistes, et la lecture n’en est que plus passionnante. J’ai vraiment passé un très bon moment, et j’aimerais beaucoup continuer à découvrir Bertrand Blier en tant qu’auteur de romans. Il a vraiment beaucoup de talent. Je ne peux bien sûr que vous recommander la lecture de ce livre. Si vous aimez le père en tant qu’acteur, les dialogues d’Audiard, vous serez conquis. Et si vous n’avez jamais vu de films de cet immense acteur, pourquoi ne pas profiter de ce livre pour découvrir le fils en tant que romancier et ensuite continuer en regardant ses films. Cela peut être une belle introduction et vous familiariser avec le style. C’est surtout et principalement à cause du nom de l’auteur que j’ai eu envie de lire ce roman. Qui ne connait pas Bertrand Blier fils de Bernard Blier, le célèbre comédien qui a eu des rôles délirants dans les années 50. Tout de suite me viennent à l’esprit les images des films dans lesquels il a joué, et notamment les Tontons flingueurs, avec cette gouaille, cette façon de parler, interprétant les dialogues d’Audiard à la perfection. Quand je pense à lui, je vois toute la bande qui l’accompagnait, Lino Ventura, Jean Lefèvre, etc … Je connais aussi son fils, Bertrand et ici l’auteur de ce roman, pour avoir vu des films dont il a été le réalisateur, il a son ton à lui, sa façon d’être, différents de son père, bien à lui, mais tout de même, il a sa signature, on reconnaît un de ses films facilement. J’étais donc très intriguée de le découvrir en romancier. Il a mis beaucoup de lui dans cette histoire, on navigue entre l’imaginaire et le réel. Le garçon dont il raconte la vie, est lui aussi fils d’acteur, mais il s’appelle Jean-Michel Lemercier. Il a quinze ans en 1956, il est malade des...
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