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Frivolités
Date de parution : 05/01/2023
Éditeurs :
Robert Laffont

Frivolités

Date de parution : 05/01/2023
Dis-moi, c'est juste, de rire dans un monde qui radie les chômeurs, flique les érémistes, largue les femmes à leurs maris sauvages, néglige les vieux, renvoie les enfants de la... Dis-moi, c'est juste, de rire dans un monde qui radie les chômeurs, flique les érémistes, largue les femmes à leurs maris sauvages, néglige les vieux, renvoie les enfants de la cantine, regarde des gens se noyer à deux miles de jolies plages de sable fin ?... C'est juste que la... Dis-moi, c'est juste, de rire dans un monde qui radie les chômeurs, flique les érémistes, largue les femmes à leurs maris sauvages, néglige les vieux, renvoie les enfants de la cantine, regarde des gens se noyer à deux miles de jolies plages de sable fin ?... C'est juste que la société soit un boxon à ciel ouvert où des hommes forniquent à tour de bras, niquent la planète et les utérus, donnent des leçons à tout va, pendant que les pauvres remboursent la dette ?... 
Que ce soit au Chaudron savant ou ailleurs, treize femmes discutent à bâtons rompus. Au coeur de leurs débats piquants, aucune approximation n'est permise : chaque mot à un sens, et l'Histoire est racontée pour mieux éclairer le présent, dans un monde qui devient de plus en plus éreintant. 
Mais si elles se font toutes les porte-parole des opprimés, elles s'inquiètent aussi du sort d'Olivia, la fille de l'une des leurs, qui semble s'éteindre peu à peu...
Ainsi entend-on le choeur s'interroger, gronder, chanter et pleurer. 

Avec Frivolités, Christiane Taubira offre un texte littéraire et unique, d'un genre nouveau, profondément vivant. 
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EAN : 9782221266724
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 400
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221266724
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 400
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BurjBabil 21/01/2023
    C'est une proposition théâtrale en trois actes originale. Une discussion à bâtons rompus à propos de ceux qui les tiennent et qui s'en servent le plus souvent sur le dos des femmes. C'est donc très féministe, ce qui n'est pas surprenant. Mais c'est surtout "intersectionnel" pour utiliser les concepts et le vocabulaire chers aux militants. A l'intersection de multiples discriminations subies par certaines populations. On peut le formuler autrement en citant avec actualisation un grand penseur du vingtième siècle : “Dieu a dit : il y aura des femmes blanches, il y aura des femmes noires, il y aura des femmes grandes, il y aura des femmes petites, il y aura des femmes belles et il y aura des femmes moches, et toutes seront égales ; mais ça sera pas facile… Et puis il a ajouté : il y en aura même qui seront noires, petites et moches et pour elles, ce sera très dur !” Les dialogues entre ces personnages féminins dont j'ai été incapable de retenir les prénoms sont dynamiques. Y a-t-il un sens caché à cette galerie ; Sequoyah, Dihya, Kayla, Sayna, Faiza, Véra (Scoubidoo?), Solavi, Célia, Tadéa, Keshia, Inaya, Gwendolyne, (Â)Solomiya... ? J'ai eu un peu de mal avec leur homogénéité : les réparties sont vives et elles rebondissent d'un concept à l'autre avec une aisance suspecte. Il y aurait eu intérêt à glisser parmi elles une influenceuse tiktokeuse et une Marseillaise à n'importe où pour rendre l’ensemble plus proche de la réalité. Mais le but me semble atteint : que les questions qu'elles se posent sur toutes les questions d'actualité soulevées deviennent par le biais de leurs échanges un peu les nôtres aussi. C'est une proposition théâtrale en trois actes originale. Une discussion à bâtons rompus à propos de ceux qui les tiennent et qui s'en servent le plus souvent sur le dos des femmes. C'est donc très féministe, ce qui n'est pas surprenant. Mais c'est surtout "intersectionnel" pour utiliser les concepts et le vocabulaire chers aux militants. A l'intersection de multiples discriminations subies par certaines populations. On peut le formuler autrement en citant avec actualisation un grand penseur du vingtième siècle : “Dieu a dit : il y aura des femmes blanches, il y aura des femmes noires, il y aura des femmes grandes, il y aura des femmes petites, il y aura des femmes belles et il y aura des femmes moches, et toutes seront égales ; mais ça sera pas facile… Et puis il a ajouté : il y en aura même qui seront noires, petites et moches et pour elles, ce sera très dur !” Les dialogues entre ces personnages féminins dont j'ai été incapable de retenir les prénoms sont dynamiques. Y a-t-il un sens caché à cette galerie ; Sequoyah, Dihya, Kayla, Sayna, Faiza, Véra (Scoubidoo?), Solavi, Célia, Tadéa, Keshia, Inaya, Gwendolyne, (Â)Solomiya... ? J'ai eu un peu de mal avec...
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