La Maison aux chiens : Le livre de Caroline Hussar
C'est une maison perdue au coeur des plaines de l'Allier. Un étonnant capharnaüm, entouré de chenils. Geneviève et Francis y accueillent des enfants à l'histoire cabossée. Entre ce couple fruste et ces gamins, dans cette maisonnée organisée autour des chiens, l'amour se fraie son chemin. Il y a Roman, que l'on a dû éloigner d'une famille déstabilisée, Nelson et Grégory, deux frères " difficiles "... Et Atalante, petite fille aussi sage que maladroite. Ces enfants qui arrivent avec leur passé, souvent traumatique, vont devoir apprendre à vivre ensemble. Et cohabiter avec la fille de leurs parents d'accueil, Angélique, qui peine à trouver sa place dans ce refuge... Un havre que le regard des autres, voisins, familles, services sociaux, va au fil du temps de plus en plus menacer.
" Dans cette meute de papier, chacun a sa place, même le chiot le plus fragile. Dans ce texte, chaque mot a aussi sa place. [...] Lorsque vous le refermerez, vous en conserverez longtemps la douceur. " Lorraine Fouchet, préface
Roman d'une force rare, presque brute, à la tendresse rugueuse.
Caroline Hussar est avocate spécialisée dans la défense des victimes. Elle a grandi dans le Bourbonnais et vit au pied du Puy-de-Dôme.
De (auteur) : Caroline Hussar
Préface de : Lorraine Fouchet
Expérience de lecture
Avis des libraires
Avis Babelio
alphaprems
• Il y a 3 mois
Un roman beau et triste à la fois, à l'écriture fluide et aux personnages attachants. L' auteure dépeint ici la simplicité de l'intime, de la vie quotidienne d'une famille d'accueil d'une manière telle que vous ne pouvez pas rester insensible. Embarquée dès les premières pages. Un roman qu'on n'oublie pas.
Coralie15
• Il y a 3 mois
J’avais un peu d’appréhension en ouvrant ce roman, craignant une ambiance trop "terroir", mais j’ai été agréablement surprise : La maison aux chiens se lit avec une grande fluidité. La plume de Caroline Hussard est douce, claire, et rend la lecture à la fois agréable et touchante. Ce roman nous plonge dans une famille d’accueil pas comme les autres, où les enfants sont de passage, parfois pour quelques semaines, parfois plus. Une famille profondément humaine, pleine de résilience, de bienveillance et surtout de non-jugement. C’est ce regard sans a priori, cette ouverture de cœur qui m’a particulièrement émue, d’autant plus que le roman a fait écho à ma propre histoire : ma grand-mère aussi accueillait des enfants placés par la DAS, mais elle les gardait pour toujours. J’ai été marquée par plusieurs personnages, tous très bien construits. Atalante, petite voisine que la famille garde les mercredis, m’a particulièrement touchée par sa spontanéité. Romane, lui, est un enfant de la DAS, profondément torturé par son histoire d’abandon, complexe, douloureuse, mais aussi pleine de nuances. Et puis il y a Nelson et Grégory, deux frères que tout oppose : l’un débordant d’énergie, l’autre en situation de handicap. Sans oublier Angélique, la fille biologique de la famille, déjà grande, mais présente à sa manière dans cet équilibre délicat. Les chapitres, parfois longs en apparence, se lisent très vite, tant l’histoire est prenante. On s’attache à cette galerie de personnages qu’on a l’impression de connaître. Ce n’est pas un coup de cœur, mais une lecture marquante, sincère, et profondément humaine, qui met en lumière ces familles discrètes mais héroïques, qui choisissent de tendre la main à des enfants abîmés par la vie.
vincentgarnier
• Il y a 6 mois
Lauréate du prix Jean Anglade du premier roman 2023, Caroline Hussar est avocate au barreau de Clermont-Ferrand. Ce qui n’enlève naturellement rien, ni n’ajoute à son talent naissant d’écrivaine. S’étant spécialisée dans le droit des victimes, notamment des enfants, il est aisé de comprendre le choix qui est le sien quant au sujet de ce livre poignant. Le décor, l’Allier. Les personnages, une meute éparse de personnages blessés par l’existence dont la jeune Atalante est le pivot central. Elle s’y retrouve en famille d’accueil chez Geneviève et Francis, y rencontre Roman « son grand amour d’enfance. » Nul pathos ici, plutôt une lueur d’espoir. Car « ils avaient grandi tant bien que mal, forts de leur tendresse maladroite… » Nul ne guérit de son enfance chantait Jean Ferrat !
livre_bzh
• Il y a 7 mois
Dans ce roman on suit Geneviève et Francis qui sont famille d’accueil dans une maison de campagne entourée de chiens. Au fil des saisons et des années, nous suivons les arrivants dans cette maison et leurs histoires qui les amènent là. . Travaillant dans le social ce roman ne pouvait que me parler. On s’y plonge et on s’imprègne de l’ambiance tout du long. Les personnages sont attachants et nous parlent. Découvrir leur vécu fait comprendre de nombreuses choses comme l’importance de l’amour, du respect, et les inégalités de traitement qui jouent dans nos comportements et notre construction. Un très beau roman à lire.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Romans , Roman de Terroirs
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- EAN
- 9782258206922
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- Collection ou Série
- Terres de France
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 240
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- Dimensions
- 227 x 143 mm
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20,00 € Grand format 240 pages