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La Terre qui demeure
Collection : Terres de France
Date de parution : 25/10/2018
Éditeurs :
Presses de la cité

La Terre qui demeure

Collection : Terres de France
Date de parution : 25/10/2018
Le premier grand roman de Claude Michelet, chantre de la terre et des hommes qui la portent.
Jean Bordare est de cette race, sèche, noueuse, nerveuse, cette race qui est attachée à la terre depuis des siècles et qui se transmet, de génération en génération, le goût... Jean Bordare est de cette race, sèche, noueuse, nerveuse, cette race qui est attachée à la terre depuis des siècles et qui se transmet, de génération en génération, le goût du travail, et l’amour presque charnel pour les quelques hectares qu’elle cultive…
Mais on entend déjà, non loin de la vallée...
Jean Bordare est de cette race, sèche, noueuse, nerveuse, cette race qui est attachée à la terre depuis des siècles et qui se transmet, de génération en génération, le goût du travail, et l’amour presque charnel pour les quelques hectares qu’elle cultive…
Mais on entend déjà, non loin de la vallée des Aulnes, le ronflement des bulldozers. Certains, dit-on, viendraient chercher de l’uranium, d’autres, investir bientôt dans de futures habitations… En ces années 1960, au nom du progrès, le paysage rural va définitivement changer. 
Dans la vallée, Bordare est le seul paysan à ne pas vouloir vendre ses terres, même à prix d’or.
Il est seul contre tous pour que sa terre demeure…
 
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EAN : 9782258152618
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782258152618
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 256
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

"Le tout premier roman enfin réédité de l'agriculteur-écrivain Michelet frappe par son caractère visionnaire et sa maîtrise."
Centre Presse

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Herve39 02/07/2023
    Apparemment, ce livre est le premier de Claude Michelet, l'auteur évoque le monde paysan dans les années 60 où les méthodes traditionnelles de culture sont révolues. Roman d'une époque qui évoque la fin de ces petits agriculteurs s'acharnant à cultiver leurs parcelles de terre à l'ancienne. Pour un premier essai, c'est très réussi, il faut dire qu'il s'est lui-même consacré à ce dur métier. Claude Michelet nous peint un homme au caractère fort, amoureux de sa terre, de ses bêtes, de son travail. Étrangement, l'amour que ces hommes portent à la terre s'oppose aux sentiments éprouvés envers leurs femmes ou leurs parents. Ce livre ressemble à un témoignage, du temps où les bœufs menaient encore la charrue et où le fumier servait d'engrais. Un temps passé où l'on aime se replonger de temps en temps. Pour le coup, j'ai renoué avec cet auteur après deux lectures décevantes. J'y reviendrai à nouveau pour ses romans de terroir.
  • Annette55 10/06/2022
    Je ne connaissais pas ce premier livre écrit en 1962 , qui, à l’époque n’a pas trouvé son public . Je désirais lire ou relire une de ses œuvres lors de sa disparition , la semaine dernière , je me souviens avec bonheur : «  Des grives aux loups » et «  Les palombes ne passeront plus » , le début de la grande saga de la famille Vialhe en Corrèze …. Ici il dresse le portrait de Bordare : paysan sec , noueux , nerveux , la peau tannée et sèche , la quarantaine , les cheveux grisonnants déjà, et le dos légèrement voûté comme pour faire corps avec sa terre et son amour presque charnel pour elle. Il émane de lui une impression de force monstrueuse que rien , mais rien ne semble briser, il répète les mêmes gestes méthodiques dans ses champs mais depuis quelques mois la tristesse et la rancoeur l’envahissent … Une haine farouche pour les engins : ces bulldozers qui ronflent prenant naissance au flanc de la colline , brisant le calme habituel dans cette vallée des Aulnes ….. Les autres cultivateurs s’étaient laissé prendre aux discours d’un parisien venu discuter à propos d’un gisement éventuel d’uranium sur les collines … Un flot d’argent qui alors gorge le village transforme les anciens collègues de Bordare en fainéants qui lâchent leurs terres , les moissons ne sont plus effectuées avec soin….à son grand désespoir… Seuls lui même et le père Garnac , un vieux paysan refusent de vendre leurs terres ….. L’auteur décrit avec humour , justesse aussi bien une scène de labour, la mise bas d’une vache , une scène conjugale entre Louise , femme effacée , humble , soumise de Bordare la méchanceté et la froideur de la belle - mère Ernestine , la rancoeur d’Albertine à l’égard du Père Garnac que les transformations et évolutions de l’agriculture depuis ces cinq dernières années ——-nous sommes dans les années 60——- beaucoup plus que pendant les deux derniers siècles : l’apparition des SAFER nées sous la cinquième république qui tendront à faire disparaître les toutes petites propriétés familiales, les lois d’orientation agricole de 1960 et 1962. Un récit bien mené , une chronique vivante , passionnée et passionnante à propos de la terre , des hommes et du monde paysan , ces gens au caractère entier, durs au mal , observés d’un oeil implacable , parfois très cruel et vrai. Une belle sincérité même si le récit est parfois ampoulé , brut de décoffrage encombré de jurons et de lourdeurs . C’était son premier roman , refusé à l’époque par toutes les maisons d’édition ….. Je ne connaissais pas ce premier livre écrit en 1962 , qui, à l’époque n’a pas trouvé son public . Je désirais lire ou relire une de ses œuvres lors de sa disparition , la semaine dernière , je me souviens avec bonheur : «  Des grives aux loups » et «  Les palombes ne passeront plus » , le début de la grande saga de la famille Vialhe en Corrèze …. Ici il dresse le portrait de Bordare : paysan sec , noueux , nerveux , la peau tannée et sèche , la quarantaine , les cheveux grisonnants déjà, et le dos légèrement voûté comme pour faire corps avec sa terre et son amour presque charnel pour elle. Il émane de lui une impression de force monstrueuse que rien , mais rien ne semble briser, il répète les mêmes gestes méthodiques dans ses champs mais depuis quelques mois la tristesse et la rancoeur l’envahissent … Une haine farouche pour les engins : ces bulldozers qui ronflent prenant naissance au flanc de la colline , brisant le calme habituel dans cette vallée des Aulnes ….. Les autres cultivateurs s’étaient laissé prendre aux discours d’un parisien venu discuter à propos d’un gisement...
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  • Sharon 04/03/2019
    Pour moi, et pour beaucoup d'autres sans doute, Claude Michelet est l'auteur des Grives aux loups, saga paysanne dont je garde encore le souvenir vingt ans après l'avoir lu. Voici ici son premier roman qui, à l époque, n'a pas trouvé d'éditeur. Trop dur, trop âpre, pas assez dans l'air du temps, pas encore assez abouti, voici peut-être des causes de sa non-parution. Il est aujourd'hui édité et permet de découvrir le chemin parcouru. L'action se passe dans les années 60, et pourtant, j'ai eu l'impression qu'elle aurait pu se passer bien plus tôt dans ce siècle. Prenez Bordare, le personnage principal. Il est conçu d'un seul bloc, cultivant lui même sa terre à l'ancienne. Il vit avec Louise, sa femme, sans geste de tendresse, sans effusion aucune. Ils n'ont pas d'enfants, elle n'a pas pu lui en donner. Avec eux vit Ernestine, la mère de Jean, et le moins que je puisse dire est que ce personnage, par sa hargne, se rapproche des personnages de la Terre d'Emile Zola. Pour l'amour maternelle, vous repasserez. D'ailleurs, les mères qui sont décrites dans ce roman sont des mères qui préfèrent l'autorité à la bienveillance. Oui, l'apprêté est sans doute le mot qui convient le mieux pour décrire les relations entre les différents personnages – sans oublier quelques conflits pas toujours réglés, ou tout prêts à ressurgir entre les uns et les autres. La terre, c'est une chose, « sa » terre en est une autre. C'est une vision autre qu'apportent les gens de la ville – et la spéculation immobilière avec eux. Ce n'est plus la terre, ce sont de futurs terrains, de magnifiques lotissements à venir. L'union fait la force, de quel côté qu'elle vienne. Personnage charnière, Garnac est celui par qui non pas l'apaisement arrive – ce n'est pas toujours évident – mais la volonté de s'en sortir autrement de cette « crise » interne au village. Face à celui qui est prêt à tout pour garder sa terre (Bordave), se place celui qui veut aussi la garder, mais en rusant, si j'ose dire – déjà, l'art de trouver des appuis dans la loi. Roman de la transition, roman d'un changement d'époque, la terre qui demeure nous montre une époque que l'on a oubliée. A vous de voir si vous souhaitez la découvrir.Pour moi, et pour beaucoup d'autres sans doute, Claude Michelet est l'auteur des Grives aux loups, saga paysanne dont je garde encore le souvenir vingt ans après l'avoir lu. Voici ici son premier roman qui, à l époque, n'a pas trouvé d'éditeur. Trop dur, trop âpre, pas assez dans l'air du temps, pas encore assez abouti, voici peut-être des causes de sa non-parution. Il est aujourd'hui édité et permet de découvrir le chemin parcouru. L'action se passe dans les années 60, et pourtant, j'ai eu l'impression qu'elle aurait pu se passer bien plus tôt dans ce siècle. Prenez Bordare, le personnage principal. Il est conçu d'un seul bloc, cultivant lui même sa terre à l'ancienne. Il vit avec Louise, sa femme, sans geste de tendresse, sans effusion aucune. Ils n'ont pas d'enfants, elle n'a pas pu lui en donner. Avec eux vit Ernestine, la mère de Jean, et le moins que je puisse dire est que ce personnage, par sa hargne, se rapproche des personnages de la Terre d'Emile Zola. Pour l'amour maternelle, vous repasserez. D'ailleurs, les mères qui sont décrites dans ce roman sont des mères qui préfèrent l'autorité à la bienveillance. Oui, l'apprêté est sans doute le mot qui...
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  • Sallyrose 02/01/2019
    Ce roman a été écrit dans les années 60 et n’a pas trouvé son public. Énième échec de l’auteur, celui-ci a persévéré pour notre plus grand bonheur et nous a offert la saga de la famille Vialhe dont le premier tome est titré : Des grives aux loups. La terre qui demeure est en fait une ébauche des personnages qu’il développera plus tard et de l’atmosphère qu’il rendra si vivante dans le petit bourg corrézien de Saint-Libéral. C’est sans doute pour ça que cette réédition présente un quelconque intérêt, tel un préquel qui donnerait des indications sur la genèse d’un chef-d’œuvre. En effet, ce roman est d’un style assez lourd et les personnages sont plutôt caricaturaux. L’ambition de l’auteur était de donner une voix positive aux réformes agricoles mises en place à cette époque et très décriées puisque tout changement est souvent vécu comme un séisme. C’est aussi pour cette raison que le roman n’a pas trouvé preneur dans le monde de l’édition, bien trop polémique pour l’époque. Mais voilà, Claude Michelet, agriculteur lui-même avait un besoin irrépressible de coucher sur le papier l’expérience de son métier et son point de vue avant-gardiste sur l’évolution des méthodes de culture et d’élevage. Il saura mieux le romancer avec la famille Vialhe qui sera toujours à la pointe du progrès. Bref, un roman de piètre qualité, indispensable cependant à la compréhension de l’état d’esprit de l’auteur. Ce roman a été écrit dans les années 60 et n’a pas trouvé son public. Énième échec de l’auteur, celui-ci a persévéré pour notre plus grand bonheur et nous a offert la saga de la famille Vialhe dont le premier tome est titré : Des grives aux loups. La terre qui demeure est en fait une ébauche des personnages qu’il développera plus tard et de l’atmosphère qu’il rendra si vivante dans le petit bourg corrézien de Saint-Libéral. C’est sans doute pour ça que cette réédition présente un quelconque intérêt, tel un préquel qui donnerait des indications sur la genèse d’un chef-d’œuvre. En effet, ce roman est d’un style assez lourd et les personnages sont plutôt caricaturaux. L’ambition de l’auteur était de donner une voix positive aux réformes agricoles mises en place à cette époque et très décriées puisque tout changement est souvent vécu comme un séisme. C’est aussi pour cette raison que le roman n’a pas trouvé preneur dans le monde de l’édition, bien trop polémique pour l’époque. Mais voilà, Claude Michelet, agriculteur lui-même avait un besoin irrépressible de coucher sur le papier l’expérience de son métier et son point de vue avant-gardiste sur l’évolution des méthodes de culture et d’élevage. Il saura mieux...
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  • Valmyvoyou_lit 25/12/2018
    Il s’agit de la réédition du premier roman de Claude Michelet. Dans une préface, l’auteur insiste sur le fait que cette histoire a dormi des décennies dans son tiroir. Il a accepté la parution de ce titre, qu’à la condition qu’il ne soit pas amélioré et que le chemin de ce manuscrit soit indiqué aux lecteurs. Alors que j’ai dans ma PAL, l’intégrale Les gens de Saint-Libéral, il s’agit de ma première rencontre avec cet auteur. Au milieu des années 60, dans la vallée des Aulnes, certains agriculteurs se sont enrichis, grâce à la présence d’uranium sur leurs propriétés. Un promoteur immobilier voit, dans ce paysage, une occasion de faire une fructueuse affaire. Il décide d’acheter toute la vallée. Cependant, il ne présente pas son projet de cette manière. Il sait qu’il va devoir traiter avec des paysans qui, même s’ils souhaitent changer de vie, ne veulent pas que les terres, qu’ils ont travaillées, soient dénaturées. Deux hommes refusent catégoriquement de vendre, quel que soit le prix proposé. L’un est virulent, sanguin, prêt à tout pour défendre son bien. L’autre est posé, calme et diplomate. Ils font front à l’ensemble du village. Claude Michelet décrit l’évolution du milieu rural, dans les années 60. Il explique les regroupements qui ont permis des progrès dans l’agriculture. Il relate cette période-charnière pendant laquelle l’urbanisation et la vie citadine attiraient des agriculteurs. Il parle des paysans, attachés à la terre qui a nourri plusieurs générations, qui souhaite connaître le confort du monde moderne. Le chant des sirènes peut en charmer certains, mais connaissent-ils toutes les conséquences ? La suite sur mon blog Il s’agit de la réédition du premier roman de Claude Michelet. Dans une préface, l’auteur insiste sur le fait que cette histoire a dormi des décennies dans son tiroir. Il a accepté la parution de ce titre, qu’à la condition qu’il ne soit pas amélioré et que le chemin de ce manuscrit soit indiqué aux lecteurs. Alors que j’ai dans ma PAL, l’intégrale Les gens de Saint-Libéral, il s’agit de ma première rencontre avec cet auteur. Au milieu des années 60, dans la vallée des Aulnes, certains agriculteurs se sont enrichis, grâce à la présence d’uranium sur leurs propriétés. Un promoteur immobilier voit, dans ce paysage, une occasion de faire une fructueuse affaire. Il décide d’acheter toute la vallée. Cependant, il ne présente pas son projet de cette manière. Il sait qu’il va devoir traiter avec des paysans qui, même s’ils souhaitent changer de vie, ne veulent pas que les terres, qu’ils ont travaillées, soient dénaturées. Deux hommes refusent catégoriquement de vendre, quel que soit le prix proposé. L’un est virulent, sanguin, prêt à tout pour défendre son bien. L’autre est posé, calme et diplomate. Ils font front à l’ensemble du village. Claude Michelet décrit l’évolution du milieu rural, dans...
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    Presses de la Cité

    Le premier roman de Claude Michelet à redécouvrir aux Presses de la Cité

    Découvrez La terre qui demeure, enfin réédité aux Presses de la Cité, enrichi d’une préface inédite qui livre un éclairage passionnant sur les débuts de Claude Michelet et sur la genèse du roman. Un événement qui célèbre également les 80 printemps d’un écrivain fidèle à sa terre, à la mémoire des hommes et à leur combat, jamais vain, pour que la terre demeure.

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