L'Affaire Elodie Kulik ou le combat d'un père

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• sandraboop 01/07/2024

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  Que cette chronique va être difficile car l'histoire d'Elodie me touche. Elle est née la même année que moi mais n'aura pas eu ma chance. Elle s'est vue mourir "on m'assassine", elle a appelé à l'aide les pompiers mais la communication a été coupée. Cet enregistrement permettant d entendre distinctement 2 voix masculines minimum aura des répercussions durant le proces. Un proces qui arrivera au bout de 20 ans. Cette jeune femme a été traquée, violée, battue, tuée et brûlée. Elle avait l'avenir devant elle, elle était vraiment jolie et l'enquête n'a démontrée aucun secret ou travers sur sa vie. La famille Kulik c'est une famille meurtrie, avant le drame d'Elodie, pendant le drame d'Elodie mais aussi après. Ce père courage va devoir tout affronté mais il est droit. Et son tempérament lui attire la sympathie de tous, journalistes, flics, anonymes, associations, politiques. L'affaire Elodie Kulik que tout le monde pensait être eludicidé rapidement grâce à de l'ADN va durer, durer, durer. Elle va mettre en lumière plusieurs choses : le retard de la France sur le FNAEG et l'engagement de Nicolas Sarkozy qu'il tiendra pour les proches des victimes de violences. Elle va mettre en lumière la solidarité entre les familles des victimes, des anonymes, l apparition des marches blanches, les évolutions scientifiques. Notamment l'ADN en parentele... et mettre en avant la mobilisation judiciaire (des flics, des juges d'instruction). La douleur des victimes collatérales : les proches des victimes. Et puis le temps judiciaire qui dans 2 affaires vont permettre d identifier les coupables, morts depuis. Pour Elodie, ils étaient au moins 2. L'un est mort quelques mois avant son identification (ses parents nieront les preuves scientifiques, dans le deuil de leur fils, mort on doit l avouer dans des circonstances étranges pouvant bénéficier au complice) . Le complice traduit au bout d'un temps certains devant les tribunaux. Il sera condamné sans preuve matérielle adn du moins. Confirmé en appel, cassation rejetée, recours devant la CEDH refusé. 20 ans, de combat et de blessures. Tous n'auront pas les réponses. Pas plus que le lecteur : pourquoi Elodie, les circonstances ? Rien. Car au delà du fait divers, c'est le combat d'un père, son appel à la non violence, ses drames personnels, et son soulagement au verdict. C'est l'évolution de la science, l'entraide, le combat d'une vie de tous les acteurs (flics, juges, famille, amis, journalistes, anonymes, parents de victimes). Un livre qui m'aura souvent mis les larmes aux yeux. Un livre pudique Que cette chronique va être difficile car l'histoire d'Elodie me touche. Elle est née la même année que moi mais n'aura pas eu ma chance. Elle s'est vue mourir "on m'assassine", elle a appelé à l'aide les pompiers mais la communication a été coupée. Cet enregistrement permettant d entendre distinctement 2 voix masculines minimum aura des répercussions durant le proces. Un proces qui arrivera au bout de 20 ans. Cette jeune femme a été traquée, violée, battue, tuée et brûlée. Elle avait l'avenir devant elle, elle était vraiment jolie et l'enquête n'a démontrée aucun secret ou travers sur sa vie. La famille Kulik c'est une famille meurtrie, avant le drame d'Elodie, pendant le drame d'Elodie mais aussi après. Ce père courage va devoir tout affronté mais il est droit. Et son tempérament lui attire la sympathie de tous, journalistes, flics, anonymes, associations, politiques. L'affaire Elodie Kulik que tout le monde pensait être eludicidé rapidement grâce à de l'ADN va durer, durer, durer. Elle va mettre en lumière plusieurs choses : le retard de la France sur le FNAEG et l'engagement de Nicolas Sarkozy qu'il tiendra pour les proches des victimes de violences. Elle va mettre en lumière la solidarité...

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• kielosa 22/01/2024

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  L’ouvrage de Catherine Siguret est intéressant à double titre : tout d’abord le récit du long calvaire d’un homme qui se bat pendant deux décennies pour obtenir justice dans l’affreux crime dont sa fille bien-aimée a été victime et ensuite l’exposé de l’évolution des techniques d’investigation criminelle et leur corollaire législatif. Dans la nuit du 10 janvier 2002, la jeune et belle Élodie Kulik a été violée, tuée et son corps en partie brûlé près de Monchy-Lagache dans le département de la Somme. Elle n’était pas seulement jolie, mais aussi intelligente et douée, comme le prouvent son bac à 16 ans et sa fonction en tant que la plus jeune directrice d’une agence bancaire de France, à l’âge de seulement 23 ans. Née le 29 décembre 1977 à Lens dans le Pas-de-Calais, rien dans son comportement n’aurait pu laisser imaginer une fin si horrible à juste 25 ans. Au contraire, son parcours avait été à tout point de vue exemplaire. Pour son père, Jacky Kubik, né en 1950 d’origine polonaise et travailleur dur, s’ouvre une période de combat incessant jusqu'au 7 septembre 2023 et le rejet par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) d’un pourvoi en cassation par les avocats de Willy Bardon, condamné en première instance, le 21 novembre 2019 à la Cour d’assises d’Amiens , à 30 ans de réclusion criminelle "pour enlèvement et séquestration suivis de mort, ainsi que viol en réunion" ; confirmé en appel, le 14 juin 2021 par la Cour d’assises de Douai, où le chef d’accusation de meurtre fut ajouté. On ne peut qu’admirer le courage incroyable d’un homme qui aura tout fait pour arriver à ce résultat, après de nombreuses déceptions et multiples travers de jurisprudence, sans oublier les peines personnelles, tel le sort et la mort de son épouse, Rose-Marie Kulik (1952-2011). Simultanément avec ce long combat d’un père, l’auteur explique le long procès en France de la reconnaissance légale des empreintes génétiques et la technique de l’ADN par parentèle. Si le récit du combat de Jacky se lit comme un captivant roman policier, la partie consacrée aux techniques d’investigation criminelle et leur acceptation légale, quoique fort instructive, nécessite de la part du lecteur tout de même un minimum de concentration. L’ouvrage de Catherine Siguret est intéressant à double titre : tout d’abord le récit du long calvaire d’un homme qui se bat pendant deux décennies pour obtenir justice dans l’affreux crime dont sa fille bien-aimée a été victime et ensuite l’exposé de l’évolution des techniques d’investigation criminelle et leur corollaire législatif. Dans la nuit du 10 janvier 2002, la jeune et belle Élodie Kulik a été violée, tuée et son corps en partie brûlé près de Monchy-Lagache dans le département de la Somme. Elle n’était pas seulement jolie, mais aussi intelligente et douée, comme le prouvent son bac à 16 ans et sa fonction en tant que la plus jeune directrice d’une agence bancaire de France, à l’âge de seulement 23 ans. Née le 29 décembre 1977 à Lens dans le Pas-de-Calais, rien dans son comportement n’aurait pu laisser imaginer une fin si horrible à juste 25 ans. Au contraire, son parcours avait été à tout point de vue exemplaire. Pour son père, Jacky Kubik, né en 1950 d’origine polonaise et travailleur dur, s’ouvre une période de combat incessant jusqu'au 7 septembre 2023 et le rejet par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) d’un pourvoi en cassation par les avocats...

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• clo73 08/01/2024

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  En janvier 2002, le meurtre d'Élodie Kulik à Péronne, en Picardie, a déclenché une longue quête de vérité. Après avoir été retrouvée morte dans un champ de Tertry, des indices laissaient penser qu'elle avait été traquée, violée et tuée après un appel de détresse aux pompiers. Malgré les voix masculines entendues au téléphone, l'enquête n'avançait pas. Dix ans plus tard, grâce à l'identification par recoupement d'ADN, un suspect, Grégory Wiart, décédé dans un accident de voiture, est lié à l'affaire. Willy Bardon, un de ses amis, a été condamné en première instance puis en appel à 30 ans de réclusion criminelle pour son implication dans le viol en réunion, l'enlèvement, la séquestration et la mort d'Élodie Kulik. Cette affaire est devenue la première en France résolue grâce à l'utilisation de l'ADN par parentèle. Ce récit retrace une enquête s'étendant sur 20 ans, exposant ses progrès et ses échecs tout en détaillant le système judiciaire, les avancées scientifiques notamment dans le domaine de l'évolution de l'ADN, ainsi que les rencontres humaines, le soutien et les actions entreprises par de nombreux individus qui ont soutenu Jacky Kulik. À travers cette tragédie, de nombreuses affaires de meurtres de jeunes filles sont évoquées, une réalité glaçante. On y découvre des parents unis par le même drame horrible, offrant un soutien mutuel. En lisant autant de noms de jeunes filles tuées dans des circonstances similaires, j'étais profondément en colère et écœurée. Bien que cela ne soit pas surprenant, on ne peut jamais s'habituer à une telle cruauté et à autant de malheur. Il est important de souligner que malgré la gravité des faits, ce récit rédigé par une journaliste évite tout excès de pathos. Il relate sobrement les événements et les progrès de l'enquête ainsi que le combat acharné d'un père qui ne faiblit pas dans sa quête de vérité sur le meurtre de sa fille. Son seul désir est que la justice soit rendue. En janvier 2002, le meurtre d'Élodie Kulik à Péronne, en Picardie, a déclenché une longue quête de vérité. Après avoir été retrouvée morte dans un champ de Tertry, des indices laissaient penser qu'elle avait été traquée, violée et tuée après un appel de détresse aux pompiers. Malgré les voix masculines entendues au téléphone, l'enquête n'avançait pas. Dix ans plus tard, grâce à l'identification par recoupement d'ADN, un suspect, Grégory Wiart, décédé dans un accident de voiture, est lié à l'affaire. Willy Bardon, un de ses amis, a été condamné en première instance puis en appel à 30 ans de réclusion criminelle pour son implication dans le viol en réunion, l'enlèvement, la séquestration et la mort d'Élodie Kulik. Cette affaire est devenue la première en France résolue grâce à l'utilisation de l'ADN par parentèle. Ce récit retrace une enquête s'étendant sur 20 ans, exposant ses progrès et ses échecs tout en détaillant le système judiciaire, les avancées scientifiques notamment dans le domaine de l'évolution de l'ADN, ainsi que les rencontres humaines, le soutien et les actions entreprises par de nombreux individus qui ont soutenu Jacky Kulik. À travers cette tragédie, de nombreuses affaires de meurtres de jeunes filles sont évoquées,...

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• Florby75 15/10/2023

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  L'affaire Elodie Kulik a marqué tout un pays mais alors que nous avons tous continué nos vies, un père s'est entièrement consacré à l'enquête pour retrouver les auteurs de ce crime qui lui a enlevé sa fille, Elodie, lui qui avait déjà perdu 2 enfants des années plus tôt. Dans ce livre magistral pour les lecteurs de True crime on y lit la douleur, on y lit la nécessaire patience avant tout procès d'assise. Mais ce qui fait l'exception de cette affaire, c'est qu'elle a fait avancer le droit en permettant de comparer un ADN prélevé sur une scène de crime dans le fichier en faisant également matcher les ADN parents. Cette affaire, c'est l'affaire des fichiers génétiques et des débats de spécialistes, c'est l'arrivée des réseaux sociaux dont l'influence peut permettre à une affaire de ne pas être oubliée. Monsieur Kulik est un père hors norme et ce livre est une référence à lire et partager.
• mpierre76 10/09/2023

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  Une très belle réussite pour ce style de livre. Chronique judiciaire avec beaucoup d'empathie en essayant de garder une certaine neutralité. Le coupable n'a jamais avoué. Un bel hommage aussi aux gendarmes et juges impliqués dans le procès. Difficile aussi d'imaginer que l'aide des tests ADN soit si récente. Personnellement une affaire dont je n'avais pas entendu parler. Peut être noyée dans toutes les autres disparitions inquiétantes.