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L'Énergie vagabonde
Date de parution : 12/11/2020
Éditeurs :
Bouquins

L'Énergie vagabonde

Date de parution : 12/11/2020

En voyage, je vis, je respire, je cherche l’aventure. Je rencontre des êtres qui savent tenir une conversation, je croise quelques ennuis, je cueille une vision, je pousse une porte,...

En voyage, je vis, je respire, je cherche l’aventure. Je rencontre des êtres qui savent tenir une conversation, je croise quelques ennuis, je cueille une vision, je pousse une porte, je me sors d’un pas désagréable. Je traverse une forêt, je parle à un homme que je ne connais pas...

En voyage, je vis, je respire, je cherche l’aventure. Je rencontre des êtres qui savent tenir une conversation, je croise quelques ennuis, je cueille une vision, je pousse une porte, je me sors d’un pas désagréable. Je traverse une forêt, je parle à un homme que je ne connais pas et lui confie davantage de choses que s’il était mon frère, parce que je suis sûr de ne pas le revoir.
L’énergie vagabonde, c’est la traversée de l’éphémère, perpétuellement renouvelé.L’énergie vagabonde consiste à faire moisson d’idées dans les collines inspirées. Un jour, les notes deviennent un livre. Aujourd’hui, ces livres sont rassemblés dans ce recueil.
Il contient les récits de mes voyages à pied, à cheval, à bicyclette, dans les piémonts du Caucase, les steppes de l’Asie centrale, les taïgas de Sibérie, les plaines de Mongolie et de Russie, et sur le plateau du Tibet. Cette géographie a aimanté mon corps. Là-bas, les ciels aspirent le regard, les horizons reculent : on n’a pas de scrupules à tirer des bords en pareils parages ! Je joins à ces textes le souvenir de mes virées à moto sur les routes du Nouveau et de l’Ancien Monde, de mes bivouacs et de mes ascensions. À ces récits de promenades plus ou moins contrôlées, j’ai ajouté des reportages en des contrées lointaines où les hommes vivent des existences plus dangereuses que la mienne ainsi que certaines pages de mes journaux, tenus dans l’espoir de donner un ordre à ces agitations.
Je crois aux vertus de la tangente et de l’échappée.
Puisse l’énergie vagabonde ne jamais se tarir !
Sylvain Tesson

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EAN : 9782221248126
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1472
Format : 132 x 198 mm
EAN : 9782221248126
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 1472
Format : 132 x 198 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Caribou73 01/01/2024
    Sylvain Tesson m'a beaucoup déçu, lorsqu'à la page 731 de ce livre, il se targue de lire un roman de Gabriel Matzneff. Je mets malgré tout 4 étoiles pour la qualité littéraire qui est toujours aussi captivante lorsque l'on apprécie les romans de voyage. Quant à l'homme, il appartient à ce vieux monde patriarcal nauséabond.
  • Peki 30/06/2023
    Comme toujours Sylvain Tesson à l’art de faire d’un récit de voyage une analyse riche, pertinente et concise (historique, géographique, politique, sociale, climatique…). D'autant plus que se sont toujours des voyages de l’extrême (Sibérie, Mongolie, Tibet, Ouzbékistan, Turkménistan…….) dans des conditions au plus près de la nature. Ce livre regroupe plusieurs longs voyages, des essais géographiques, des recueils d’aphorismes et des passages plus personnels, ce qui en fait un "pavé" difficile à lire en 1 fois. Je raffole de ses voyages, sa façon de les vivre et ses analyses, mais le personnage commence à m’être pesant avec son rejet systématique et son impossibilité sociale à vivre (bien que assumé).
  • Toscane22 23/04/2022
    Pavé ! Tous niveaux. - livre , 1458 (37 + 1418) pages, papier presque pelure; police petits caractères ... le contenant est conséquent ! Lourd objet qui fatigue vite mains, poignets et doigts; tourner les pages, chacune collant à la suivante, fait perdre temps et énergie, délirants et rageurs. Sylvain Tesson aurait-il souhaité, concrètement transférer aux lecteurs son apprentissage laborieux de la patience ? Pour la récompense attendue; lui : obtenir ses différentes quêtes (telle entre autres observer la panthère, vérifier la faisabilité de certains parcours, découvrir la réaction des personnes rencontrées, ...); nous lecteur pour en lire le récit... Parmi ces 1458 pages, à peine un quart se lit comme un roman ---L'axe du loup, Bérézina, Notre Dame--- soit de manière fluide; le restant est un condensé (exhaustif ?) de ses réflexions personnelles, notes, dessins, tirés de ses calepins de voyages. Le cerveau du lecteur est sans cesse en alerte : lecture, réaction de l'intellect, relecture, pensées conséquentes, inhérentes, qui nous entraînent alors dans les vastes champs de l'approbation, contradiction, acceptation, rejet, discussions, contrepoints etc. Du temps est requis ! D'autre part, un grand regret pour moi : - si les mois nommés se succèdent dans certains récits, fixant le lecteur sur la durée et les périodes de l'événement, en général les années ne sont pas révélées. Et j'ai constamment buté sur cet aspect absent. - De nombreuses références -–trop-- à auteurs et faits divers, informent que c'est après : après la chute du mur de Berlin, après le passage au 21e siècle, après le début de la pandémie SRAS, après la parution de "A marche forcée de Slavomir Rawicz" (paru en 1956, traduit en 2002). Ainsi, faut-il attendre la toute fin de L'axe du loup, présenté en premier dans le livre pour découvrir l'amie de La chevauchée des steppes; cette chevauchée est datée de 1999; et bien que présentée après, se situe donc chronologiquement avant le loup. Pourquoi? - Ouvrir au lecteur les portes de l'Energie vagabonde … qui ne supporte aucun lien restrictif ? - Façon détournée de ne pas trop se dévoiler ? De masquer certaines faiblesses, quelles soient tout autant manquements qu'orgueil exacerbé ? Connaître, voire comprendre, un auteur, une personne, demande certaines références précises : âge, éducation, époque, … et surtout contexte ! Que penser face à des phrases courtes, lapidaires, confer Aphorismes ? Aucun jugement, aucune discussion, aucune relation, ne peuvent se créer. Certes, nous lisons. Mais, sans lien, sans contexte, nous ne pouvons faire la part des choses; et de là, nait l'ennui souverain. C'est un livre à lire par touches, par récits, à petites doses, pour éviter l'overdose. Pavé ! Tous niveaux. - livre , 1458 (37 + 1418) pages, papier presque pelure; police petits caractères ... le contenant est conséquent ! Lourd objet qui fatigue vite mains, poignets et doigts; tourner les pages, chacune collant à la suivante, fait perdre temps et énergie, délirants et rageurs. Sylvain Tesson aurait-il souhaité, concrètement transférer aux lecteurs son apprentissage laborieux de la patience ? Pour la récompense attendue; lui : obtenir ses différentes quêtes (telle entre autres observer la panthère, vérifier la faisabilité de certains parcours, découvrir la réaction des personnes rencontrées, ...); nous lecteur pour en lire le récit... Parmi ces 1458 pages, à peine un quart se lit comme un roman ---L'axe du loup, Bérézina, Notre Dame--- soit de manière fluide; le restant est un condensé (exhaustif ?) de ses réflexions personnelles, notes, dessins, tirés de ses calepins de voyages. Le cerveau du lecteur est sans cesse en alerte : lecture, réaction de l'intellect, relecture, pensées conséquentes, inhérentes, qui nous entraînent alors dans les vastes champs de l'approbation, contradiction, acceptation, rejet, discussions, contrepoints etc. Du temps est requis ! D'autre part, un grand regret pour moi : - si les mois nommés se succèdent...
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  • Wyoming 31/12/2021
    Je ne reprocherai jamais à Sylvain Tesson, l'un de mes écrivains favoris, d'avoir donné un peu dans le commercial en rassemblant sous le titre de L'énergie vagabonde plusieurs de ses oeuvres que j'ai eu l'occasion de savourer séparément et que j'ai parcourues à nouveau avec ce volumineux ouvrage. Certes, il a fait du business avec cette publication, mais si elle a permis à de nouveaux lecteurs de le découvrir et de lire quelques-uns de ses textes magnifiques, n'est-ce pas l'essentiel? Je retiens personnellement la reine de douleur qu'est devenue Notre-Dame- de-Paris après l'incendie, mais aussi la fascinante et tellement humaniste chevauchée des steppes, et, bien sûr la retraite de la Grande Armée dans Bérézina et tous les autres. Sylvain sait transmettre les émotions qu'il ressent, il ne s'encombre pas de préalables, il balance, c'est beau, poétique, il est vraiment aujourd'hui parmi les meilleurs en matière de voyages, d'aventures humaines, de rencontres, de recherche du spirituel, c'est un plaisir toujours renouvelé de le lire. Le hasard fait que je termine un livre de Jean-Christophe Rufin qui le cite au tout début et le remercie à la toute fin de l'avoir emmené sur l'aiguille de la République, ascension qui le conduisit à écrire "Les flammes de pierre". Deux beaux hérauts de l'écriture qui savent porter des messages tellement riches. A nous de les recevoir et de les transmettre. Je ne reprocherai jamais à Sylvain Tesson, l'un de mes écrivains favoris, d'avoir donné un peu dans le commercial en rassemblant sous le titre de L'énergie vagabonde plusieurs de ses oeuvres que j'ai eu l'occasion de savourer séparément et que j'ai parcourues à nouveau avec ce volumineux ouvrage. Certes, il a fait du business avec cette publication, mais si elle a permis à de nouveaux lecteurs de le découvrir et de lire quelques-uns de ses textes magnifiques, n'est-ce pas l'essentiel? Je retiens personnellement la reine de douleur qu'est devenue Notre-Dame- de-Paris après l'incendie, mais aussi la fascinante et tellement humaniste chevauchée des steppes, et, bien sûr la retraite de la Grande Armée dans Bérézina et tous les autres. Sylvain sait transmettre les émotions qu'il ressent, il ne s'encombre pas de préalables, il balance, c'est beau, poétique, il est vraiment aujourd'hui parmi les meilleurs en matière de voyages, d'aventures humaines, de rencontres, de recherche du spirituel, c'est un plaisir toujours renouvelé de le lire. Le hasard fait que je termine un livre de Jean-Christophe Rufin qui le cite au tout début et le remercie à la toute fin de l'avoir emmené sur l'aiguille de la République, ascension qui le conduisit à écrire "Les flammes...
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  • Torticolis 15/11/2021
    Seul Sylvain Tesson pouvait me faire lire un livre de 1472 pages. Je crois que pour la 1ère fois de mon existence je vais pouvoir m’étiqueter « fan » mais le mot est si vilain, remplaçons le par « groupie » … pas mieux ! Quel mot pour dire : respect, admiration, tendresse ?
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