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L'envol d'Icare
Date de parution : 11/05/2023
Éditeurs :
Seghers

L'envol d'Icare

Date de parution : 11/05/2023
Trente ans après sa première parution, L’Envol d’Icare est réédité, de quoi redécouvrir l’œuvre de Jacques Lacarrière.
 
Grand amoureux de la civilisation grecque, Jacques Lacarrière est l’inventeur d’un genre tenant autant du carnet de route que de la promenade à travers l’histoire, l’art et les mythes, de... Grand amoureux de la civilisation grecque, Jacques Lacarrière est l’inventeur d’un genre tenant autant du carnet de route que de la promenade à travers l’histoire, l’art et les mythes, de la réflexion philosophique que du poème en prose. L’Envol d’Icare, l’un de ses plus beaux textes, séduit ainsi par une écriture... Grand amoureux de la civilisation grecque, Jacques Lacarrière est l’inventeur d’un genre tenant autant du carnet de route que de la promenade à travers l’histoire, l’art et les mythes, de la réflexion philosophique que du poème en prose. L’Envol d’Icare, l’un de ses plus beaux textes, séduit ainsi par une écriture dont l'humour, la malice et la liberté illuminent la rigoureuse quête de savoir.

Avec une passionnante minutie, Lacarrière examine chaque étape du projet d’Icare et de son père Dédale pour fuir le Labyrinthe ; la fabrication d’ailes, le plan de vol, le vol proprement dit, la chute. Puis s’attache à répondre à cette question : d'où vient notre fascination pour le mythe d'Icare, ce rêve de devenir homme-oiseau qui est aussi un refus de la condition limitée de terrien ?

« Jacques Lacarrière ajoute au plaisir de la connaissance la liberté de la rêverie poétique. Preuves à l’appui, il nous dévoile que les mythes ne meurent jamais, chaque interprétation nouvelle ne faisant qu’étendre une toile tissée par les songes et les désirs des hommes. »
Extrait de la préface de Jean-Pierre Luminet
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EAN : 9782232146985
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 153 x 240 mm
EAN : 9782232146985
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 153 x 240 mm

Ils en parlent

« Une écriture remplie d’humour et de malice qui montre les différentes interprétations du mythe à travers l’art et l’histoire. Une promenade à la fois poétique et savante sur l’un des mythes les plus connus de notre civilisation. »
Librairie Mollat

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • mamzellepotter 17/10/2023
    Jacques Lacarrière nous montre tout au long de cet ouvrage que je vous recommande chaudement, les clés de lecture autour de ce mythe très connu, l’un des plus connus que nous donne d’ailleurs Ovide dans Les métamorphoses. Quel symbole se cache derrière les ailes d’Icare ? Ce symbole des ailes si important dans la Grèce ou la Rome antique, synonyme de Dieux, de génies ou encore de héros. Pourquoi ce mythe a-t-il eu une si grande influence encore aujourd’hui ? C’est ce que montre l’auteur avec une grande simplicité et pourtant un travail de recherches qui se sent profondément et qui permet d’obtenir diverses clés de lectures du point de vue anthropologique psychanalytique, ritualiste ou encore lexicale. Je ne vais évidemment pas rentrer dans les détails de cette démonstration très simple et passionnante à suivre, je vous laisse découvrir cela. Néanmoins, c’est un travail très complet qui permet de regarder ce mythe sous tous ses angles. Mais avant ces clés, il revient en détails sur le mythe tel que nous le donne Ovide, puis dans diverses versions, car parfois, ce n’est pas dans les airs qu’Icare évolue, mais au sein de la mer. On découvre un Dédale qui peut à la fois être un père protecteur, non écouté par son propre fils (comme Phaéton avec Apollon qui connaîtra un funeste destin aussi), mais aussi parfois une figure plus sombre comme le récit le liant à son neveu, Thanos, qu’il fait chuter et qui sera métamorphosé en perdrix. Jacques Lacarrière nous montre aussi que le vocabulaire maritime s’est complètement fondu dans le lexique de l’aviation, ce milieu qui fait tellement rêver l’homme et qui fait encore rêver l’homme moderne, cherchant à conquérir toujours plus haut jusqu’à l’espace. Avec simplicité et pour vraiment rendre complète la démonstration, l’auteur montrera aussi à quel point ce mythe a alimenter les consciences et l’art avec des tableaux qui le représente et qui vont parfois montrer différents moments de ce mythe. C’est un ouvrage d’une grande qualité et c’est avec simplicité et passion que l’on découvre ce mythe qui est lu avec différents prismes très pertinents, rendant ce mythe toujours plus hypnotique. Jacques Lacarrière nous montre tout au long de cet ouvrage que je vous recommande chaudement, les clés de lecture autour de ce mythe très connu, l’un des plus connus que nous donne d’ailleurs Ovide dans Les métamorphoses. Quel symbole se cache derrière les ailes d’Icare ? Ce symbole des ailes si important dans la Grèce ou la Rome antique, synonyme de Dieux, de génies ou encore de héros. Pourquoi ce mythe a-t-il eu une si grande influence encore aujourd’hui ? C’est ce que montre l’auteur avec une grande simplicité et pourtant un travail de recherches qui se sent profondément et qui permet d’obtenir diverses clés de lectures du point de vue anthropologique psychanalytique, ritualiste ou encore lexicale. Je ne vais évidemment pas rentrer dans les détails de cette démonstration très simple et passionnante à suivre, je vous laisse découvrir cela. Néanmoins, c’est un travail très complet qui permet de regarder ce mythe sous tous ses angles. Mais avant ces clés, il revient en détails sur le mythe tel que nous le donne Ovide, puis dans diverses versions, car parfois, ce n’est pas dans les airs qu’Icare évolue, mais au sein de la mer. On découvre un Dédale qui peut à la fois...
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  • read_to_be_wild 14/06/2023
    « … mais moi je sais maintenant pourquoi je suis ici : pour aller en Sicile bien sûr, mais aussi pour me sentir oiseau, pour éprouver ce ciel, épuiser l'infini. Je ne suis plus Icare. Je ne suis plus un terrien ni même un humain mais un oiseau, un oiseau qui découvre qu'il a des ailes, que le ciel et la mer sont infiniment bleus, que... » L’envol d’Icare, Jacques Lacarrière @editionsseghers Quel livre fabuleux! L’auteur nous entraîne au cœur du mythe, avec une réflexion présentant l’envol et la chute, mais aussi ce qui les a précédés, comme autant de battements d’ailes menant à la fin inexorable… « Le jeune Icare, fier de son vol audacieux, abandonne son guide: il brûle de sonder les célestes espaces et s'élance plus haut. Par la vivacité de ses rayons, le soleil, dont le trône se trouve près de lui, ramollit la cire parfumée qui sert de lien à ses ailes : elle fond. Icare agite ses bras dépouillés, mais, n'ayant plus le plumage qui le soutenait comme deux rames, il ne saurait voguer dans les airs. » … et sur celle-ci, la chute fatale, la fin inexorable, il fait toute la lumière! Il donne à réfléchir sur l’interprétation du mythe, sa signification, ses clefs de lecture, afin qu’il n’ait plus un mystère pour nous, qu’il nous apparaisse claire et limpide, comme une mer étale… « Je sais très bien que cette histoire de Dédale et d'Icare est une pure légende qu'on imagina et raconta jadis pour expliquer que l'homme ne doit pas désirer l'impossible et que son domaine est la terre, non le ciel. Je sais très bien que j'ai à faire avec un mythe, mais c'est justement cela qui fascine : tout ce qu'il fallut imaginer d'Homère à Ovide pour étoffer le vide des faits, faire vivre cette inexistence, remplit les blancs, et justifier l'invraisemblance de l'histoire. Avec les textes anciens sur Icare, nous touchons cette part de l'homme grec qui de tout temps eut envie que cette légende existe et la fit exister en lui donnant un corps - à défaut de corpus - puis une trame puis un drame, bref qui l'enfanta progressivement et ne cessa de l'enrichir au cours des siècles. » Car c’est là que réside la beauté de ce livre, la richesse de celui-ci: dans l’héritage d’Icare! Ce n’est pas uniquement le mythe, c’est ce qu’il a apporté à travers les siècles, ce qu’il a inspiré… oh non! Pas seulement le désir de voler, mais ce que cela représentait! Pas simplement l’aviation mais aussi ce que l’art, la littérature, la peinture doivent à Icare… pourquoi le mythe inspire de tout temps? Si largement… « Le mythe doit sûrement contenir autre chose qu'une simple histoire d'orgueil et de cire fondue et c'est cette autre chose, cet appel à la joie de l'envol et à l'ivresse de l'azur qui fit sa pérennité. C'est pourquoi le sujet de ce livre est moins le mythe lui-même que son sillage en nous depuis la fin du monde antique. Je dirai même que là résident le vrai mystère et le vrai mythe d'Icare: en cette pérennité qui le maintint pendant des siècles dans le conscient et l'inconscient de l'homme, dans le rêve de devenir cet homme-oiseau que la perspective d'une chute mortelle ne put elle-même jamais éteindre. » Quelle beauté! Ce texte transporte, enrichit d’un regard neuf, d’une portée plus vaste… C’est un hymne à l’audace, à la curiosité, à la liberté! « Tu nous as dit avec tes ailes: mieux vaut chuter libre dans le ciel infini que de vivre enchaîné dans le renoncement. » C’est un chant de vie, d’espoir, une note contemporaine empreinte de mythologie… « Tu as voulu voler alors même que le monde n'était pas préparé à recevoir ton acte et encore moins à le comprendre. Tu as chu incompris mais tu n'as pas chu oublié. Ta chute a servi d'exemple… » Une ode à la mythologie revisitée, à son intemporalité, à son éternité! « Le mythe d'Icare est le seul mythe grec à n'être jamais mort, à avoir hanté sans interruption l'imaginaire occidental depuis la fin du monde antique jusqu'à nos jours. » Une lecture qui m’a profondément touchée et envoûtée, et pour laquelle je remercie les @editionsseghers qui me l’ont offerte en service presse 🙏🏼 merci infiniment!« … mais moi je sais maintenant pourquoi je suis ici : pour aller en Sicile bien sûr, mais aussi pour me sentir oiseau, pour éprouver ce ciel, épuiser l'infini. Je ne suis plus Icare. Je ne suis plus un terrien ni même un humain mais un oiseau, un oiseau qui découvre qu'il a des ailes, que le ciel et la mer sont infiniment bleus, que... » L’envol d’Icare, Jacques Lacarrière @editionsseghers Quel livre fabuleux! L’auteur nous entraîne au cœur du mythe, avec une réflexion présentant l’envol et la chute, mais aussi ce qui les a précédés, comme autant de battements d’ailes menant à la fin inexorable… « Le jeune Icare, fier de son vol audacieux, abandonne son guide: il brûle de sonder les célestes espaces et s'élance plus haut. Par la vivacité de ses rayons, le soleil, dont le trône se trouve près de lui, ramollit la cire parfumée qui sert de lien à ses ailes : elle fond. Icare agite ses bras dépouillés, mais, n'ayant plus le plumage qui le soutenait comme deux rames, il ne saurait voguer dans les airs. » … et sur celle-ci, la chute fatale, la fin inexorable, il fait toute la lumière! Il donne à réfléchir sur l’interprétation...
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  • Ortie27 03/06/2023
    A la suite de ses trahisons répétées envers le minotaure, Dédale l’architecte est jeté avec son fils Icare dans le Labyrinthe qu’il a lui-même créé. Les issues étant gardées de toutes parts par Minos, la seule qui est envisageable est la voie des airs. Dédale rêve de retrouver la Sicile, son pays natale. Dédale l’astucieux, fabrique deux paires d’ailes, la première pour son fils et la seconde pour lui. “Ne vole ni trop haut, ni trop bas. Reste dans un espace intermédiaire, à mi-hauteur entre ciel et terre." : Dédale à son fils Icare, lorsqu’il le muni de deux ailes en plumes accrochées à son corps grâce à de la cire. Les métamorphoses d’Ovide, livre VIII Jacques Lacarrière invite ses lecteurs à s'interroger :  Cette phrase est-ce le conseil d'un père terre à terre à son fils ? Est-ce le père qui rêve que son fils côtoie les dieux, qu'il devienne aussi divin qu'eux ? A-t-il seulement imaginé que son invention, que ses ailes, que sa technique n'était pas adaptée et qu’elle pourrait lui causer la perte de son fils ? L’auteur nous donne des pistes de réflexion, nous invitant à toutes les connaître, et considérer afin de nous faire notre propre interprétation :  Sur le prélude à l’envol, sur l’envol d’Icare, sur sa chute dans la mer. Après la chute, plusieurs clés sont données  au lecteur : naturaliste , onirique, symbolique, psychanalytique, ritualiste, alchimique, utopique, lexicale. Ce qui fascine Jacques Lacarrière, c’est comment et pourquoi ce mythe hante encore aujourd'hui l'imaginaire des hommes. Qu’est-ce qu’il nous apprend, quel est ou quels sont le/ les messages ? Que veut-il nous dire dans son intégralité ?  Et Icare désobéit à son père, les ailes craignaient l’humidité, et le soleil, à cause de la chaleur qui ferait fondre la cire et décrocherait ses ailes. Icare est alors précipité dans la mer qui porte aujourd’hui son nom, la mer Icarienne, Ikaria. Un texte très minutieux, documenté, intéressant et enrichissant pour tous ceux qui s'intéressent à la Grèce Antique et à ses mythes, aux légendes. A ceux qui rêve de devenir homme-oiseau car l’auteur s’autorise quelques rêverie et quelques poèmes bienvenus dans ce texte si précis. "Tu as chu incompris mais tu n'as pas chu oublié. Ta chute a servi d'exemple non à ceux qui rêvaient de voler mais à ceux qui vivent sans ailes." A la suite de ses trahisons répétées envers le minotaure, Dédale l’architecte est jeté avec son fils Icare dans le Labyrinthe qu’il a lui-même créé. Les issues étant gardées de toutes parts par Minos, la seule qui est envisageable est la voie des airs. Dédale rêve de retrouver la Sicile, son pays natale. Dédale l’astucieux, fabrique deux paires d’ailes, la première pour son fils et la seconde pour lui. “Ne vole ni trop haut, ni trop bas. Reste dans un espace intermédiaire, à mi-hauteur entre ciel et terre." : Dédale à son fils Icare, lorsqu’il le muni de deux ailes en plumes accrochées à son corps grâce à de la cire. Les métamorphoses d’Ovide, livre VIII Jacques Lacarrière invite ses lecteurs à s'interroger :  Cette phrase est-ce le conseil d'un père terre à terre à son fils ? Est-ce le père qui rêve que son fils côtoie les dieux, qu'il devienne aussi divin qu'eux ? A-t-il seulement imaginé que son invention, que ses ailes, que sa technique n'était pas adaptée et qu’elle pourrait lui causer la perte de son fils ? L’auteur nous donne des pistes de réflexion, nous invitant à toutes les connaître, et considérer afin de nous faire notre propre interprétation :  Sur le prélude à l’envol,...
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  • lehibook 20/06/2021
    Cet essai consacré au mythe d’Icare n’est pas une étude universitaire mais une promenade érudite et malicieuse dans la mythologie ,l’art et l’histoire . Cela n’exclut pas ,compte tenu du haut niveau d’intelligence et de savoir de l’auteur , la rigueur des sources et la qualité de l’expression , mais ajoute au plaisir de la connaissance ,la liberté de la rêverie poétique . Ce que nous dévoile , preuves à l’appui, Lacarrière , c’est que les mythes ne meurent jamais , chaque interprétation nouvelle ne fait qu’étendre leur toile tissée par les songes et les désirs des hommes.
  • miriam 27/03/2021
    Depuis nos premiers voyages en Grèce, Lacarrière m'a toujours guidée, ses livres m'ont aussi accompagnée en Egypte. L'immense culture de Lacarrière et son talent pour la partager ne se dément pas ici. le mythe de La Chute d'Icare est raconté dans  les Métamorphoses d'Ovide. "Or on oublie généralement qu’Icare ne s’envola pas seul. C’est avec Dédale qu’il traversera les cieux grecs. C’est aussi à cause de Dédale que tous deux se retrouvèrent enfermés dans le Labyrinthe. L’invention des ailes apparaît d'abord comme un défi à l'interdiction de Minos, une réponse novatrice et rusée au piège tendu par le roi...." Dédale fut le premier ingénieur, inventeur, sculpteur, illusionniste   architecte du Labyrinthe, débordant d'astuce la métis. Son invention des ailes aux plumes collées à la cire a d'ailleurs réussi dans son propre cas : Dédale a atteint la Sicile par la voie des airs. Tandis que son fils, Icare, s'est abîmé dans la mer à l'emplacement de l'île d'Ikaria.  Qu'est-ce qui a causé la chute d'Icare? Sa désobéissances aux consignes de son père qui lui avait ordonné de ne pas s'approcher de l'eau qui aurait alourdi les plumes, ni ne voler trop près du soleil qui fait fondre la cire. Ou  en punition de la transgression du mortel à s'approcher des dieux? Dans la mythologie grecque Icare ne fut pas seul à s'élever vers les cieux et à chuter : "Tous ceux qui, dans l’Antiquité, tentèrent cette folie – vouloir monter au ciel et rencontrer les dieux sans divinisation préalable – le payèrent de leur vie : Icare, bien sûr, mais aussi Ixion et Tantale, pour rester dans le domaine grec." [...]"d’Ixion, par exemple, qui, admis au ciel et au banquet des dieux à titre exceptionnel, en profita pour tenter de séduire Héra, l’épouse de Zeus. Ce dernier le cloua alors sur une roue enflammée qu’il lança dans le ciel où, d’ailleurs, elle est censée tourner toujours, créant ainsi le premier satellite habité de l’espace" Phaeton a connu un sort analogue, ayant désobéi à son père le Soleil Lacarrière nous offre de nombreuses pistes pour interpréter le mythe d'Icare et ses variantes : clé naturaliste référant aux animaux volants, chauve-souris et exocet, clé onirique où le dormeur rêve qu'il vole, clé symbolique qui se réfère au vol magique des chamans de Mircea Eliade ou aux rois-dieux du Proche-Orient, à l'Ascension du Christ ou l'Assomption de la Vierge, clé psychanalytique où l'on revient à Dédale et au corps pourrissant du Minotaure, les ailes d'Icare symbolisant son éclosion d'insecte ailé (Imago), Icare plutôt qu'homme-oiseau serait homme-papillon, clé ritualiste et clé alchimique (là je suis perdue).  Dans le sillage d'Icare, Lacarrière nous emmène dans d'autres histoires comme celle de la chute de Talos précipité par le même Dédale - son oncle - Talos étant aussi nommé Perdix. Puis il nous conduit dans l'Histoire de l'Art : la représentation de la Chute d'Icare a inspiré de nombreux artistes comme Brueghel l'Ancien, Picasso, Matisse et Chagall ont illustré ce mythe.  Autres suiveurs, les aéronautes, cosmonautes et l'Homme-volant Clem-Sohn qui s'écrasa, comme Icare. Depuis nos premiers voyages en Grèce, Lacarrière m'a toujours guidée, ses livres m'ont aussi accompagnée en Egypte. L'immense culture de Lacarrière et son talent pour la partager ne se dément pas ici. le mythe de La Chute d'Icare est raconté dans  les Métamorphoses d'Ovide. "Or on oublie généralement qu’Icare ne s’envola pas seul. C’est avec Dédale qu’il traversera les cieux grecs. C’est aussi à cause de Dédale que tous deux se retrouvèrent enfermés dans le Labyrinthe. L’invention des ailes apparaît d'abord comme un défi à l'interdiction de Minos, une réponse novatrice et rusée au piège tendu par le roi...." Dédale fut le premier ingénieur, inventeur, sculpteur, illusionniste   architecte du Labyrinthe, débordant d'astuce la métis. Son invention des ailes aux plumes collées à la cire a d'ailleurs réussi dans son propre cas : Dédale a atteint la Sicile par la voie des airs. Tandis que son fils, Icare, s'est abîmé dans la mer à l'emplacement de l'île d'Ikaria.  Qu'est-ce qui a causé la chute d'Icare? Sa désobéissances aux consignes de son père qui lui avait ordonné de ne pas s'approcher de l'eau qui aurait alourdi les plumes, ni ne voler trop près du soleil qui fait fondre la cire. Ou  en punition de la transgression du mortel à...
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