Les Deux morts de Charity Quinn

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• Felina 08/03/2023
  Katerina Autet avait gagné le Grand prix des enquêteurs avec son premier roman « La chute de la maison Whyte » que je n'ai pas lu. C'est donc à travers cette enquête que je vais découvrir sa plume et son style. Prêt.e à jouer au Cluedo ? Charity Quinn est une femme active d'une cinquantaine d'années, et avocate de renom. Elle défend les cas désespérés. Un jour, Charity est victime d'un accident domestique qui la laisse défigurée. Étant donné son statut public assez sensible, une enquête est ouverte et la tentative de meurtre est confirmée. Mais pourquoi cette femme pleine d'assurance et de morgue refuse-t-elle de parler ? Les deux jeunes enquêteurs vont rapidement découvrir que les chose sont beaucoup plus complexes qu'il n'y paraît. La structure du récit est dynamique. La construction est intéressante et alterne entre le récit du narrateur, Éthan Morrow, l'un des deux policiers ainsi que des extraits du journal personnel de Charity Quinn. Avec astuce, Katerina Autet joue sur la corde de la suspicion, et le lecteur finit rapidement par se poser beaucoup trop de questions et à soupçonner tout le monde, ou presque. Les personnages sont intéressants, même si le lecteur ne ressent pas particulièrement... Katerina Autet avait gagné le Grand prix des enquêteurs avec son premier roman « La chute de la maison Whyte » que je n'ai pas lu. C'est donc à travers cette enquête que je vais découvrir sa plume et son style. Prêt.e à jouer au Cluedo ? Charity Quinn est une femme active d'une cinquantaine d'années, et avocate de renom. Elle défend les cas désespérés. Un jour, Charity est victime d'un accident domestique qui la laisse défigurée. Étant donné son statut public assez sensible, une enquête est ouverte et la tentative de meurtre est confirmée. Mais pourquoi cette femme pleine d'assurance et de morgue refuse-t-elle de parler ? Les deux jeunes enquêteurs vont rapidement découvrir que les chose sont beaucoup plus complexes qu'il n'y paraît. La structure du récit est dynamique. La construction est intéressante et alterne entre le récit du narrateur, Éthan Morrow, l'un des deux policiers ainsi que des extraits du journal personnel de Charity Quinn. Avec astuce, Katerina Autet joue sur la corde de la suspicion, et le lecteur finit rapidement par se poser beaucoup trop de questions et à soupçonner tout le monde, ou presque. Les personnages sont intéressants, même si le lecteur ne ressent pas particulièrement d'empathie pour la victime. En effet, Charity Quinn ne semble pas être une femme hyper engageante, mais plutôt carriériste. Sa famille, n'en parlons pas. Le lecteur s'interroge d'ailleurs beaucoup sur cette relation amoureuse entre l'avocate et ce spécialiste de Shakespeare, réalité ou intérêt ? Finalement, les seuls qui se détachent vraiment dans ce roman sont les deux enquêteurs qui forment une équipe soudée à la recherche de la vérité.

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• triple_l_de_mag 22/12/2022
  Dans ce livre, on suit Ethan Morrow qui va enquêter sur l’agression de Charity Quinn, avocate qui a été défigurée suite à, ce qui semble être, un accident domestique. J’étais contente de retrouver Katerina Autet après « La chute de La Maison Whyte » que j’avais beaucoup aimé. Elle a un style d’écriture qui me plaît beaucoup. La narration, l’époque et le style d’histoire sont très différents d’Agatha Christie et pourtant, j’ai l’impression de retrouver un petit air de mon autrice préférée, pour mon plus grand plaisir. Justement, la narration est à nouveau à la première personne, ce que j’adore. On se prend d’affection pour Ethan Morrow et on suit l’enquête avec beaucoup d’intérêt. La construction est intéressante car on alterne avec des pages du journal de Charity Quinn nous permettant de mieux connaître la victime. Aucun doute, j’aime les romans policiers de Katerina Autet et je suis prête à découvrir tous les autres qu’elle écrira !
• cballatore 30/11/2022
  J’ai vraiment aimé ce polar très bien écrit qui nous entraîne dans les méandres de la justice américaine avec ses avocats vedettes qui ont le talent pour faire acquitter des clients lourdement coupables. Au delà de la résolution de l’intrigue très addictive, comment peut-on mourir deux fois en effet, les personnages avec leurs failles et leurs complexes sont attachants ou fascinants. L’autrice explore les thématique de la réussite sociale et de son revers, des choix cyniques qui façonnent ceux qui ont tout misé sur leur ascension, et la haine de ceux qu’ils ont blessé. Les personnages ont tous une bonne raison d’en vouloir à cette chère Charity. Faux-semblants, rancoeurs, secrets, des citations du roi Lear de Shakespeare, et le journal intime de la victime sèment les cailloux qui éclairent la résolution des crimes.
• lecturesdemarion 22/11/2022
  Aïe, aïe, aïe.. Mon avis ne va clairement pas être en faveur du roman.. Lorsque j'ai vu ce roman dans la liste de la MC je me suis dis que le résumé étais assez chouette d'où ma demande pour le recevoir. Déjà nous entrons dans le vif de l'histoire avec un dialogue entre Ethan et sa sœur.. d'entrée j'ai eu l'impression d'avoir manquer quelque chose.. comme une impression que je lisais un tome deux.. qu'il y avais déjà eu une sorte d'explication avant mais que j'aurais louper.. J'ai pas compris pourquoi ce dialogue étais là au début du livre.. J'ai trouvé que le livre étais un peu long pour en arriver à la conclusion.. à la désignation du coupable.. il y avais trop de longueur.. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. Je suis complètement mais alors complètement passez à côté de ce livre.. Même si j'avais vraiment envie de savoir qui étais le coupable. C'est bien dommage.
• Selectrice 16/11/2022
  C’est le titre, d’abord, qui m’a interpelée. Qui est cette Charity Quinn, au prénom peu courant et au nom familier ? Et pourquoi allait-elle mourir deux fois ? Commençons par l’histoire : Charity est une brillante avocate, quoique souvent contestée par le grand public pour choisir trop souvent de défendre des coupables. Issue d’un milieu modeste, elle a construit sa carrière pierre après pierre, et a élevée deux filles aujourd’hui trop gâtées et ingrates. Lorsque le miroir au-dessus de son lit se décroche et vient défigurer Charity Quinn, le sabotage ne fait pas de doute, et les suspects principaux sont dans le cercle familial. Le roman aborde largement des questions autour de la justice et du droit à être défendu, via l’opposition entre l’avocate et ses filles. L’ascenseur social est aussi beaucoup mis en avant à travers la vie de Charity mais aussi l’exemple de l’un des enquêteurs. L’écriture est fluide, le roman se lit bien et rapidement. Il y a plusieurs suspects potentiels et plusieurs fausses pistes ; malheureusement la progression de l’enquête est parfois un peu brouillonne (une piste est envisagée, écartée rapidement, réétudiée) ce qui empêche le lecteur d’être étonné et de progresser dans sa propre quête du coupable. En gros, tout le monde... C’est le titre, d’abord, qui m’a interpelée. Qui est cette Charity Quinn, au prénom peu courant et au nom familier ? Et pourquoi allait-elle mourir deux fois ? Commençons par l’histoire : Charity est une brillante avocate, quoique souvent contestée par le grand public pour choisir trop souvent de défendre des coupables. Issue d’un milieu modeste, elle a construit sa carrière pierre après pierre, et a élevée deux filles aujourd’hui trop gâtées et ingrates. Lorsque le miroir au-dessus de son lit se décroche et vient défigurer Charity Quinn, le sabotage ne fait pas de doute, et les suspects principaux sont dans le cercle familial. Le roman aborde largement des questions autour de la justice et du droit à être défendu, via l’opposition entre l’avocate et ses filles. L’ascenseur social est aussi beaucoup mis en avant à travers la vie de Charity mais aussi l’exemple de l’un des enquêteurs. L’écriture est fluide, le roman se lit bien et rapidement. Il y a plusieurs suspects potentiels et plusieurs fausses pistes ; malheureusement la progression de l’enquête est parfois un peu brouillonne (une piste est envisagée, écartée rapidement, réétudiée) ce qui empêche le lecteur d’être étonné et de progresser dans sa propre quête du coupable. En gros, tout le monde est suspect tout le temps… Il y a une seule fausse piste, à environ 50 pages de la fin, qui m’a fait tressaillir ; je me suis dit « ah, mais c’est donc ça la clé de l’énigme », j’étais reboostée dans ma lecture… et en fait ce n’était pas du tout ça ! Au final je garde une impression en demi-teinte, d’un livre qui se lit bien mais qui n’a pas complètement réussi à me convaincre. (reçu dans le cadre de "Masse critique")

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