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Les Noyés du Clain
Collection : La Bête noire
Date de parution : 08/04/2021
Éditeurs :
Robert Laffont

Les Noyés du Clain

Collection : La Bête noire
Date de parution : 08/04/2021

Toute légende urbaine a un fond de vérité.
Un roman noir sur un monde étudiant où l'on vit, où l'on aime et parfois... l'on tue.

Simon, étudiant à la fac de Poitiers, entre comme pigiste à L’Écho, le journal local, pour payer ses études. Pendant des mois, il couvre les kermesses et les inaugurations. Jusqu’au...

Simon, étudiant à la fac de Poitiers, entre comme pigiste à L’Écho, le journal local, pour payer ses études. Pendant des mois, il couvre les kermesses et les inaugurations. Jusqu’au jour où le corps d’un jeune homme est découvert dans le Clain, la rivière qui traverse la ville.
Simon se lance...

Simon, étudiant à la fac de Poitiers, entre comme pigiste à L’Écho, le journal local, pour payer ses études. Pendant des mois, il couvre les kermesses et les inaugurations. Jusqu’au jour où le corps d’un jeune homme est découvert dans le Clain, la rivière qui traverse la ville.
Simon se lance avec passion dans l’enquête. Il interroge tous les témoins. Chacun y va de sa théorie sur les coupables : un gang de voleurs d’organes ou un tueur en série… Mais Simon découvre que plusieurs étudiants sont morts dans des circonstances étranges. Rites sacrificiels ? Jeux de rôle ou urbsex qui auraient mal tourné ?
Les légendes brouillent le réel, Simon ne peut plus démêler le vrai du faux. Et bientôt, on cherche à le faire taire.

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EAN : 9782221202074
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 416
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782221202074
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 416
Format : 140 x 225 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • soniaboulimiquedeslivres 30/04/2023
    Un polar d’enquête au style très journalistique (et pour cause !) qui vous emportera dans une enquête passionnante et déroutante. Poitiers. A mi-chemin entre Paris et Bordeaux, arrosée par le Clain, son quartier historique, ses étudiants, ses clubs de sport, son surnom de « ville au mille clochers »…Une cité agréable, comme il en existe beaucoup en France. 2001. Notre narrateur, Simon, est étudiant. Pour mettre un peu de beurre dans les épinards et soulager ses parents, il postule comme journaliste au quotidien régional, « L’écho ». « Mon premier reportage aurait sans doute constitué un excellent album de Gaston Lagaffe. J’ai coché toutes les cases du tableau des maladresses : caler au feu vert, se tromper de route, arriver en retard, choisir un stylo qui n’écrivait plus. » Ce qui était au départ, un travail purement alimentaire, va peu à peu, devenir une réelle passion. Surtout lorsqu’un jeune étudiant est retrouvé mort noyé dans le Clain. Suicide ? Accident de beuverie ? Meurtre ? Une agression et une vague de licenciements au sein du journal éloigneront Simon de Poitiers pendant une dizaine d’années. 2015. Retour à Poitiers et au journal. Simon reprend son enquête sur de mystérieuses noyades classées comme des accidents et dont personne ne se soucie. Simon va remonter le fil de la pelote, chinant des indices et recoupant des témoignages. Légendes urbaines, Londres avait Jack l’éventreur, Poitiers a peut-être son Jack le pousseur. Simon est un personnage intéressant. Au début du récit, il nous fait penser à un adolescent timide à l’excès et insomniaque chronique. Réservé qui plus est, ce qui n’est pas super pratique lorsqu’on est journaliste. Il est loin d’avoir le bagou de son collègue qui l’a formé, Mernot. Lui faisant profiter de son expérience, il lui insufflera également le goût pour les faits divers. Il lui expliquera, à l’ancienne, comment trouver une information, se construire un réseau, mener une enquête de terrain. Dix ans plus tard, il a gagné en maturité, reste toutefois toujours aussi trouillard, mais déterminé à faire la lumière sur ces affaires. Journaliste le jour, enquêteur la nuit et à ses heures perdues. Nous retrouvons Mernot, qui, bien que retraité et gravement malade, va retrouver ses automatismes et sa passion pour les fait-divers. L’intrigue est menée sous l’angle de Simon, journaliste, et en ce point, j’ai trouvé cela très intéressant. D’une part, parce que cela change des flics, et puis, aussi et surtout parce que cela permet au lecteur de découvrir ce métier passionnant. Au lycée, je voulais devenir journaliste, vous pensez bien que du coup, j’ai bu les paroles de Thibaut avec avidité. Il démontre bien le paradoxe du journaliste, et du fait-diversier en particulier, qui est tenu de retranscrire des faits et ne doit en aucun cas se soustraire aux policiers lors d’une enquête. Je ne peux m’empêcher de repenser au fiasco de l’affaire Grégory et de l’implication des journalistes dans ce désastre judiciaire. « En presse régionale, il faut être couteau suisse et s’approprier les deux matières, c’est-à-dire tout autant les faits criminels et les enquêtes que les procès – quand on va jusque-là. » Thibaut se sert de son passé de journaliste local pour créer son personnage et son intrigue. L’affaire en elle-même est tirée de faits réels. Tout cela donne une certaine saveur au roman. Si le rythme s’avère plutôt lent, je n’ai jamais trouvé le temps long durant la lecture. Pourtant, j’aurai pu, moi qui affectionne les romans noirs punchy. Thibaut sait maintenir son lecteur en alerte, grâce notamment à sa plume photographique, précise, détaillée et son style vraiment incisif. « Les noyés du Clain » est l’occasion de mettre l’accent sur les rapports entre médias et policiers, à travers un pas de temps de presque quinze ans, qui nous propulse depuis le 11 septembre jusqu’à Charlie Hebdo. Une description juste de cette France fracturée, fascinée par les fait-divers. La fin est parfaitement amenée et se tient. Une lecture addictive mettant en scène un cold case et une belle réflexion sur la profession de fait-diversier. De bons arguments pour un roman original que je vous conseille. #LesnoyésduClain #ThibautSolano Un polar d’enquête au style très journalistique (et pour cause !) qui vous emportera dans une enquête passionnante et déroutante. Poitiers. A mi-chemin entre Paris et Bordeaux, arrosée par le Clain, son quartier historique, ses étudiants, ses clubs de sport, son surnom de « ville au mille clochers »…Une cité agréable, comme il en existe beaucoup en France. 2001. Notre narrateur, Simon, est étudiant. Pour mettre un peu de beurre dans les épinards et soulager ses parents, il postule comme journaliste au quotidien régional, « L’écho ». « Mon premier reportage aurait sans doute constitué un excellent album de Gaston Lagaffe. J’ai coché toutes les cases du tableau des maladresses : caler au feu vert, se tromper de route, arriver en retard, choisir un stylo qui n’écrivait plus. » Ce qui était au départ, un travail purement alimentaire, va peu à peu, devenir une réelle passion. Surtout lorsqu’un jeune étudiant est retrouvé mort noyé dans le Clain. Suicide ? Accident de beuverie ? Meurtre ? Une agression et une vague de licenciements au sein du journal éloigneront Simon de Poitiers pendant une dizaine d’années. 2015. Retour à Poitiers et au journal. Simon reprend son enquête sur de mystérieuses noyades classées comme...
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  • Thalie4 15/04/2022
    Simon est étudiant à Poitiers lorsqu'il se fait embaucher dans le journal local. Mernot, son mentor, lui donnera le goût du métier. À son retour dans la ville 10 ans plus tard, toujours journaliste, Simon entreprendra d'enquêter sur des disparitions d'étudiants retrouvés noyés. Y aurait-il un lien entre toutes ces morts ? Hasard malheureux, légende urbaine ou bien tueur en série ? Il va devoir se confronter à ses peurs pour le découvrir. Simon est un peu perdu, un peu froussard, et très insomniaque. Pas forcément l'idéal pour des bases de réflexion et de recherche efficaces. Et pourtant il fera le boulot, et il le fera bien. L'aide de Mernot, malgré sa maladie et sa fatigue, sera essentielle. Le roman est bien construit, autour de personnages centraux assez peu nombreux, ce qui permet de ne pas se perdre dans les fils de l'intrigue. Simon et Mernot sont attachants par leur fragilité et leur entêtement. La ville de Poitiers est bien décrite. On découvre cette cité, étudiante durant l'année, très calme lorsque les étudiants dont repartis. "Les noyés du Clain" est un bon roman, bien écrit, sans émoglobine, avec un suspens qui tient bien jusqu'au bout.
  • Pietro38 06/01/2022
    Entre début 2011 et juin 2013, six étudiants, tous des jeunes hommes âgés de 19 à 24 ans, ont été retrouvés morts noyés dans la Garonne. Passionné de faits divers, Thibaut Solano s'est inspiré de cette série macabre pour nourrir l'intrigue de son premier roman noir Les noyés du Clain. Le Clain, un des affluents de la Loire qui traverse Poitiers, principal théâtre des opérations de ce livre, aussi passionnant dans sa mécanique d'investigation journalistique que dans son arrière fond sociétal. Pour l'exprimer autrement, un mélange réussi de polar d'enquête et de roman noir social. Avec son lot de découvertes macabres et de tristes révélations. Fort logiquement, Thibaut Solano s'inscrit dans le souci d'une narration réaliste et dévoile les coulisses d'une France périphérique de plus en plus fracturée, fragmentée, archipellisée. Un roman qui prend à la gorge, tant il semble vrai. Une impression encore plus accentuée par le fait que l'auteur s'est inspiré de faits réels. Un polar écrit par un journaliste, mettant en scène un journaliste. Rien de tel que le vécu pour apporter encore plus de crédibilité à cette histoire franchement noire. Je distingue clairement deux grosses parties dans ce roman, qui correspondent à des époques et à des situations différentes. Seul le lieu ne change pas. Dans la première partie, nous sommes au début des années 2000, Simon Magny est inscrit à la fac de Poitiers pour suivre des études de cinéma. Un jeune homme à peine sorti de l'adolescence, qui débarque de sa campagne natale dans ce que l'on appelle communément une ville étudiante de moyenne taille. Peu intéressé par la fac et par la vie étudiante en général, mais désireux d'aider ses parent - victimes d'une précarité financière grandissante - à financer ses études, Simon intègre le journal local en tant que vacataire. Le corps d'un jeune étudiant est découvert dans le Clain. Malheureusement, il y en aura d'autres. C'est le début d'une longue et périlleuse enquête pour Simon, le difficile apprentissage du journalisme d'investigation. Une enquête, ou plutôt une quête de vérité pour Simon, le but de sa vie, qui s'achèvera bien des années plus tard. C'est la deuxième partie, je ne vous en dirai pas plus. Je vous laisse plutôt le soin de découvrir ce polar qui m'a réellement captivé. Roman de campus, d'apprentissage, d'enquête, dont les multiples rebondissements se doublent d'un portrait sans concession de la France d'aujourd'hui. Qui ne se communautarise pas seulement dans les quartiers sensibles des grandes villes, mais aussi dans les villes moyennes et à la campagne, et sous diverses formes. Par exemple, dans le village natal de Simon, où vivent encore ses parents, l'école publique est menacée de fermeture à cause de l'ouverture d'une école alternative qui capte une partie de plus en plus importante des effectifs scolaires. Une école créée par les parents eux-mêmes, les nouveaux habitants du village, qui veulent transmettre à leurs enfants une éducation, des moyens, et des valeurs autres que ceux qui sont, selon eux, transmis à l'école publique. Une autre forme de séparatisme, et de fragmentation sociétale, puisque les parents qui ne pourront pas, ou ne voudront pas mettre leurs enfants dans cette école privée payante, n'auront pas d'autre choix que de partir du village. Qui accueillera désormais presque exclusivement des familles partageant les mêmes valeurs que celles qui sont déjà sur place. Je trouve que l'auteur fait très bien ressortir, en filigrane, cette évolution de la société française au cours des vingt dernières années. Sur la forme, ce roman porte clairement la marque d'un vrai journaliste de terrain. C'est écrit dans un style direct, incisif, au service d'un récit très bien construit. Au final, un premier roman vraiment réussi, prenant du début à la fin.Entre début 2011 et juin 2013, six étudiants, tous des jeunes hommes âgés de 19 à 24 ans, ont été retrouvés morts noyés dans la Garonne. Passionné de faits divers, Thibaut Solano s'est inspiré de cette série macabre pour nourrir l'intrigue de son premier roman noir Les noyés du Clain. Le Clain, un des affluents de la Loire qui traverse Poitiers, principal théâtre des opérations de ce livre, aussi passionnant dans sa mécanique d'investigation journalistique que dans son arrière fond sociétal. Pour l'exprimer autrement, un mélange réussi de polar d'enquête et de roman noir social. Avec son lot de découvertes macabres et de tristes révélations. Fort logiquement, Thibaut Solano s'inscrit dans le souci d'une narration réaliste et dévoile les coulisses d'une France périphérique de plus en plus fracturée, fragmentée, archipellisée. Un roman qui prend à la gorge, tant il semble vrai. Une impression encore plus accentuée par le fait que l'auteur s'est inspiré de faits réels. Un polar écrit par un journaliste, mettant en scène un journaliste. Rien de tel que le vécu pour apporter encore plus de crédibilité à cette histoire franchement noire. Je distingue clairement deux grosses parties dans ce roman, qui correspondent à des époques et à...
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  • Elodiedaire 09/09/2021
    Une enquête policière qui ne manque pas de curiosité. J'ai été très intrigué tout au long de ma lecture. Je me suis laissé porter par l'enquête d'un jeune journaliste, personnage très attachant. L'histoire a manqué selon moi de rebondissements digne de ce nom mais c'est une enquête, pas un thriller. J'ai tout de même beaucoup aimé ma lecture, désirant en connaître le dénouement que j'ai trouvé malgré tout un peu fade.
  • Widad90000 27/08/2021
    #x1f49c; Pour un premier roman c'est très bien. Ce livre tombe à pic, besoin d'un thriller sans prise de tête et en plus tiré d'une 'histoire vraie, je ne me souviens pas de cette histoire Livre englouti en un week-end Un Excellent turn page comme je les aime.
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