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Notre silence nous a laissées seules
Date de parution : 25/01/2024
Éditeurs :
Robert Laffont

Notre silence nous a laissées seules

Date de parution : 25/01/2024
J’ai obéi à la violence.
Malgré moi.
Nous en sommes tous là.
Avant d’oser regarder le monde tel qu’il est.
Avant d’oser parler.
 
EAN : 9782221271223
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 368
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221271223
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 368
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • C_linereads 06/04/2024
    Il est des livres que l’on ne peut pas lâcher, happée par l’écriture et l’émotion. Le livre de Judith Chemla fait partie de ceux là. J’ai vu son interview dans Quotidien . Son émotion, l’intelligence de son propos m’ont donné envie de lire son livre … Je n’ai pas été déçue . Sans haine, elle parle de l’emprise et des violences conjugales dont elle a été victime à deux reprises. Elle nous fait comprendre comment cette situation est possible et comment un jour, elle a su/pu fuir Je recommande son livre pour les messages qu’il transmet et pour que tous les bien-pensants qui disent qu’une femme battue n’a qu’à partir, qu’en fait elle le veut bien, puissent comprendre que NON tout n’est pas si simple. C’est plus insidieux . Et notre société dans son ensemble doit évoluer.
  • Kamikira 09/03/2024
    Dire que j’ai aimé ce lire serait un euphémisme ! J’ai apprécié l’écriture fluide de Judith Chemla, la façon qu’elle a de retracer son vécu sans fioritures, sans pathos. Comme souvent dans les cas de violences conjugales, nous assistons à l’escalade progressive des agressions qu’elle subit. Personnellement ce sont plutôt les agressions psychologiques qui m’ont choquée que les coups physiques, même si ceux-là sont ceux qui souvent permettent « LE déclic ». À travers son livre, elle libère sa parole mais elle espère aussi que cela aura une portée plus large que ça. Que cela fera bouger les lignes de la justice française. En effet aujourd’hui, que ce soit en matière de viol, d’agressions sexuelles, d’inceste, de violences conjugales, de violences parentales, le schéma reste souvent le même : des hommes violents que la justice semble protéger plus que les victimes elles-mêmes. Judith Chemla fait ce triste constat, en basant ses arguments sur des enquêtes, des chiffres. Je me joins à elle dans cet espoir que le patriarcat cessera bientôt de protéger les agresseurs au détriment des victimes.
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