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QI - Quand la réussite a un prix
Michael Belano (traduit par)
Date de parution : 07/10/2021
Éditeurs :
Nil

QI - Quand la réussite a un prix

Michael Belano (traduit par)
Date de parution : 07/10/2021

Quand la réussite à un prix
Par l’autrice du best-seller international Vox

Le potentiel de chaque enfant est régulièrement calculé selon une mesure standardisée : le quotient Q. Si vous obtenez un score élevé, vous pourrez fréquenter une école d’élite avec à...

Le potentiel de chaque enfant est régulièrement calculé selon une mesure standardisée : le quotient Q. Si vous obtenez un score élevé, vous pourrez fréquenter une école d’élite avec à la clé un avenir en or. Si votre score est trop bas, ce sera un internat fédéral n’offrant que des...

Le potentiel de chaque enfant est régulièrement calculé selon une mesure standardisée : le quotient Q. Si vous obtenez un score élevé, vous pourrez fréquenter une école d’élite avec à la clé un avenir en or. Si votre score est trop bas, ce sera un internat fédéral n’offrant que des débouchés très limités. Le but de cette politique ? Une meilleure société où les enseignants se concentrent sur les élèves les plus prometteurs.
Elena Fairchild, enseignante dans un établissement d’élite, a toujours soutenu ce système. Mais lorsque sa fille de neuf ans rate un test et part pour une école au rabais à des centaines de kilomètres, elle n’est plus sûre de rien. À part d’une chose : elle doit récupérer sa fille à tout prix.
Après Vox, Christina Dalcher revient avec une dystopie glaçante sur fond d’eugénisme. Alors que les inégalités sociales n’ont jamais été aussi stigmatisantes, QI se pose comme un miroir déformé de nos démocraties.

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EAN : 9782378910235
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 416
Format : 130 x 205 mm
EAN : 9782378910235
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 416
Format : 130 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lucioleinbooks 13/03/2023
    Coup de cœur. Roman coup de poing. C’était poignant, bouleversant, terriblement touchant et déstabilisant. J’ai été complètement embarquée dans ma lecture, à vivre avec Elena sa vie faite de manipulations, de mensonges et de totalitarisme. Cette dystopie basée sur un système eugéniste de catégorisation des gens en fonction de leur score QI m’a happée. Au fil des pages, j’ai été tour à tour intriguée, très gênée puis horrifiée. L’ambiance du roman est emplie d’une sorte de malaise qui m’a permis de réfléchir. La plume de l’autrice est d’une incroyable justesse et les sujets abordés sont édifiants. Le personnage d’Elena est incroyablement fort et courageux et je me suis tout de suite attachée à elle. Son amour pour ses enfants ainsi que sa volonté farouche de leur assurer un avenir meilleur est bouleversant. Écrit à la manière d’un thriller psychologique, ce roman est glaçant. Œuvre de fiction, peut-elle devenir réalité dans un futur proche ?
  • PetiteNoisette 12/03/2023
    J'avais adoré Vox de la même autrice, c'est donc avec plaisir que je me suis lancée dans QI. Si les histoires sont différentes, on retrouve de nombreuses similitudes. Christina Dalcher surfe sur la vague dystopique et nous propose une nouvelle histoire bien flippante sur ce que pourraient devenir nos société. Dans un futur très proche, aux Etats-Unis, chaque personne est classée selon son potentiel Q. Chacun doit faire des tests mensuels et chaque action de la vie quotidienne peut apporter ou enlever des points Q. Un jour d'arrêt maladie ? Des points Q en moins ! Les enfants n'échappent pas à la règles et sont classés selon trois catégories selon leurs résultats scolaires et leurs actions. La société a considéré que l'éducation coûtait trop cher et qu'il n'était pas utile de mettre de l'argent pour les enfants les moins performants, ils sont donc envoyés en internat à la campagne et personne ne sait réellement ce qu'ils y font. Les personnages principaux vivent dans un quartier huppé, tout le monde va à l'école la plus réputée et les adultes ont des boulots importants. Elena est la narratrice, elle est enseignante dans une de ces écoles et tout va bien pour... J'avais adoré Vox de la même autrice, c'est donc avec plaisir que je me suis lancée dans QI. Si les histoires sont différentes, on retrouve de nombreuses similitudes. Christina Dalcher surfe sur la vague dystopique et nous propose une nouvelle histoire bien flippante sur ce que pourraient devenir nos société. Dans un futur très proche, aux Etats-Unis, chaque personne est classée selon son potentiel Q. Chacun doit faire des tests mensuels et chaque action de la vie quotidienne peut apporter ou enlever des points Q. Un jour d'arrêt maladie ? Des points Q en moins ! Les enfants n'échappent pas à la règles et sont classés selon trois catégories selon leurs résultats scolaires et leurs actions. La société a considéré que l'éducation coûtait trop cher et qu'il n'était pas utile de mettre de l'argent pour les enfants les moins performants, ils sont donc envoyés en internat à la campagne et personne ne sait réellement ce qu'ils y font. Les personnages principaux vivent dans un quartier huppé, tout le monde va à l'école la plus réputée et les adultes ont des boulots importants. Elena est la narratrice, elle est enseignante dans une de ces écoles et tout va bien pour elle... du moins en apparence. Car le lecteur se rend vite compte que nous n'est pas si rose : si la fille aînée d'Elena réussi brillamment ses études, la cadette est très stressée pour chaque examen mensuel qu'elle réussi sur le fil. A côté de ça, son mari est un membre influent du gouvernement et il respecte à la règles toutes ces lois qu'il juge bonnes pour tous. Mais quand leur fille rate son examen et doit changer d'école et partir loin d'eux, tout se brise. Elena prend réellement conscience de tout ce qu'il y a de problématique, à la fois dans la société et dans son couple. Elle va tout faire pour faire bouger les choses. Un roman glaçant tant on reconnaît plein de petites situations qui existent déjà. Il y a toute une réflexion sur l'éducation et sur la relation parent/enfant que j'ai beaucoup appréciée. En tant que prof et en tant que mère, j'ai trouvé cela très intéressant. J'ai beaucoup aimé les trois quart du roman, j'ai cependant été un peu déçue par la fin qui va très vite et que j'ai trouvé un peu trop facile. Dommage, toutefois cela reste une excellente lecture ! A proposer dans les CDI de lycée.
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  • mymyRouen 10/03/2023
    Je lis très rarement de la science fiction. Lorsqu’il s’agit d’une dystopie, je ne traine pas des pieds. J’avais vraiment apprécié la servante écarlate et le dernier Gaudé Je n’ai pas encore eu l’occasion de lire cette auteure qui a déjà fait parler d’elle avec Vox qui semble t il a plu à beaucoup de monde QI est un livre glaçant qui n’est qu’à quelques encablures de la réalité. C’est peut être pour ça que je n’ai pas été autant dépaysée que cela et c’est peut être c3 qui m’a legerement déroutée Même si on ne crée pas des écoles entièrement ou on envoie les personnes « différentes » soit à cause d’un problème physique autistique ou mental pour leur faire subir des tests et des choses horribles ( Menguele a son époque aurait pu servir de modèle à ce livre, lui et ses expériences dégoûtantes #x1f4a9) . C’es5 d’ailleurs peut etre ça qui m’a fait dire qu’on était en face d’une mini dystopie Néanmoins ce livre est bien construit et l’environnement dans lequel on nous parachute assez dépaysant avec ses bus de couleur différentes qui permettent d3 différencier les enfants qui se rendent a l’école … c’est si peu stigmatisant. Le... Je lis très rarement de la science fiction. Lorsqu’il s’agit d’une dystopie, je ne traine pas des pieds. J’avais vraiment apprécié la servante écarlate et le dernier Gaudé Je n’ai pas encore eu l’occasion de lire cette auteure qui a déjà fait parler d’elle avec Vox qui semble t il a plu à beaucoup de monde QI est un livre glaçant qui n’est qu’à quelques encablures de la réalité. C’est peut être pour ça que je n’ai pas été autant dépaysée que cela et c’est peut être c3 qui m’a legerement déroutée Même si on ne crée pas des écoles entièrement ou on envoie les personnes « différentes » soit à cause d’un problème physique autistique ou mental pour leur faire subir des tests et des choses horribles ( Menguele a son époque aurait pu servir de modèle à ce livre, lui et ses expériences dégoûtantes #x1f4a9) . C’es5 d’ailleurs peut etre ça qui m’a fait dire qu’on était en face d’une mini dystopie Néanmoins ce livre est bien construit et l’environnement dans lequel on nous parachute assez dépaysant avec ses bus de couleur différentes qui permettent d3 différencier les enfants qui se rendent a l’école … c’est si peu stigmatisant. Le livre démarre tambour battant on rentre vite dans le vif du sujet. Les personnages sont intéressant et l’histoire somme toute intéressante. On m’a conseille Vox qui a déjà rejoint ma PAL et qui j’espère sera bientôt lu
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  • Jelisaisjelisjelirai 09/03/2023
    Un roman coup-de-poing, terrifiant qui interroge et déstabilise. Pour moi, si ce roman était un genre littéraire, ce serait une dystopie. Si ce roman était un pays, ce serait les Etats-Unis. Si ce roman était un chiffre, ce serait le 9. Si ce roman était un costume, ce serait celui de Wonder Woman. Si ce roman était une couleur, ce serait le jaune. Si ce roman était une théorie, ce serait l'eugénisme. Elena Fairchild enseigne dans une école accueillant des élèves ayant un QI supérieur à 9. Elle même possède un QI de 9,73. Son mari est Secrétaire adjoint à l'Education, il est l'un des piliers du système. Quel système? Celui qui classe, catégorise, écarte, rejette, certains enfants et certains adultes au nom de l'intérêt général. Elena cautionne ce système jusqu'au jour où sa fille cadette échoue à un test et se voit envoyer dans un établissement d'état isolé, éloigné du domicile familial. Elena refuse, elle entre en résistance contre le système et donc contre son mari. Toutefois, le système est perfide, parfaitement cadré, pensé avec précision, cela en fait sa force et sa dangerosité. Elena est une mère en colère, prête à tout pour permettre à sa fille chérie de grandir comme elle le souhaite,... Un roman coup-de-poing, terrifiant qui interroge et déstabilise. Pour moi, si ce roman était un genre littéraire, ce serait une dystopie. Si ce roman était un pays, ce serait les Etats-Unis. Si ce roman était un chiffre, ce serait le 9. Si ce roman était un costume, ce serait celui de Wonder Woman. Si ce roman était une couleur, ce serait le jaune. Si ce roman était une théorie, ce serait l'eugénisme. Elena Fairchild enseigne dans une école accueillant des élèves ayant un QI supérieur à 9. Elle même possède un QI de 9,73. Son mari est Secrétaire adjoint à l'Education, il est l'un des piliers du système. Quel système? Celui qui classe, catégorise, écarte, rejette, certains enfants et certains adultes au nom de l'intérêt général. Elena cautionne ce système jusqu'au jour où sa fille cadette échoue à un test et se voit envoyer dans un établissement d'état isolé, éloigné du domicile familial. Elena refuse, elle entre en résistance contre le système et donc contre son mari. Toutefois, le système est perfide, parfaitement cadré, pensé avec précision, cela en fait sa force et sa dangerosité. Elena est une mère en colère, prête à tout pour permettre à sa fille chérie de grandir comme elle le souhaite, à son rythme. Un roman fort, poussant le lecteur à s'interroger sur son attitude et ses réactions s'il avait été à la place d'Elena. S'opposer, dire "Non" : Elena a eu la force et le courage de le faire.
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  • INKDOULEUR 08/03/2023
    Il y a quelques années, j’avais lu "La vague" et j’avais été fasciné d'entrevoir la rapidité à laquelle notre société peut dériver. L'approche de Christina Datcher est diffrérente, mais pas moins intéressante. Elle nous plonge dans une société alternative à la nôtre qui repose sur un coefficient attribué à chaque individu. L'objectif est de permettre une “juste” répartition des budgets de l’éducation pour tendre vers une société meilleure. Les Américains sont réduits à un chiffre qui dépend de leurs notes, de leur présence, des diplômes de leurs parents et des résultats de leurs proches. Ils sont sans cesse évalués, triés. Cette dystopie est une vraie réflexion sociétale sur la différence. Elle qui fait cogiter.
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