Tous mes hasards se ressemblent : Le livre de Déborah Garcia

Je viens de découvrir cette auteur grâce a ma fille qui a acheté ce livre. Elle m'en a lu quelques extraits en voiture et j'ai eu envie de découvrir ces poèmes anecdotiques, journalistique? Je ne saï pas comment le dire... Ce livre parle de thème fort et j'ai eu l'impression de me retrouver dans ces phrases jetées ça et là au gré de son envie. Cette impression de ressentir les mêmes émotions, d'avoir vécu la même chose même si pas du tout. Ce sont des thèmes, des phrases dont on se retrouve dedans car qui n a pas vécu de peur, d'anxiété.... et qui n'aurait pas voulu entendre ses mots d'encouragement qu'on n à pas réussi à trouver seul... Je découvre cette auteur et je dois dire que les émotions sont palpables. Un livre qui est une vraie leçon de vie.

Nouveau coup de #9829; au rayon poésie pour le jolie recueil de Déborah Garcia, Tous mes hasards se ressemblent. C'est avec ce volume que je découvre la plume de l'autrice, et c'est un vrai bonheur. Ses poèmes se lisent, se relisent, se méditent, se dégustent. C'est un vrai plaisir de lecture si vous êtes, comme moi, amateur de poésie contemporaine.

#128998;Chronique#128998; Est-ce par hasard que je tombe sur ce recueil Poésie contemporaine couverture bleue En fait tout était là Pour que l’on se rencontre Mais le hasard n’existe pas disent certains Alors pourquoi ceux de Deborah Garcia Sont multiples et se ressemblent Parce que les événement fortuits qui arrivent Dans sa vie Sont autant de manières d’apprendre De donner du sens à ce fameux hasard Parce qu’ils viennent se pointer là ces événements Et Il faudra de toute manière faire avec Qu’il soit heureux ou malheureux ce hasard N’est qu’une opportunité de se comprendre De trouver la cause d’une tristesse d’une joie D’une anxiété d’un besoin de guérir Le hasard entre et sort de nos vies Avec plus ou moins de bruit Mais ces rencontres nous façonnent Nous laissent des traces parfois indélébiles Et il faudra s’en accommoder Se raccommoder Se reconstruire après son passage Et il nous faudra aiguiser sur ses lames L’amour. L’amour de soi. L’amour des autres. L’amour dans sa complexité inouïe Décerner le pire du meilleur Quand t’as aucun moyen d’y voir goutte Au milieu de ces sensations émiettées Dans ton enfant intérieur en mal de lumière Et ça ressemble à quoi un hasard, d’ailleurs? Au tien? Au mien? Aux autres? Si je me met là Devant les brisures de ton miroir Que t’as laissé sur les pages blanches Comment ça se fait Qu’elles ressemblent aux miennes? Je lis je découpe je croise des émotions Nouvelles Mais surtout anciennes Car le processus a été entamé Je cherche la guérison Et ce qu’on voyait comme échec A changé de nom Tout a changé d’ailleurs Car si la tendresse rentre dans ton Système nerveux émotionnel psychologique Alors les mots ne sont plus les monstres d’hier Et d’autres se verront transmutés C’est beau le début d’une transformation Par l’amour Ça ouvre la porte sur les rêves les possibles L’espoir Le cheminement de cette poétesse Est inspirant Certains apprécieront l’apaisement Car quelques poèmes résonnent comme des baumes D’autres y verront des miroirs singuliers Car quelques poèmes rythment avec nos maux d’aujourd’hui Mais comme je suis seule au fin fond du jardin J’ai le temps d’apprécier l’invraisemblance Du hasard J’ai sans doute trop de chance D’avoir attrapé des échos Qui me murmure des jolies choses Des perspectives évolutives Qui me donne l’envie de me dépasser De dépasser certaines pensées limitantes Il n’y a pas de hasard Que de belles rencontres Et celle-là je me devais de la faire Pour elle, @, pour moi, pour la petite fille Qui croit encore en son rêve d’écrire De vous écrire de se réécrire Et je vous laisse ces mots Pour faire venir la chance Ou le hasard très intentionnel De vous pencher sur ces doux poèmes Qui nous parlent et nous ressemblent Si prodigieusement…

Le dernier recueil de la jeune poétesse Déborah Garcia me laisse un peu dubitatif. Pourquoi ? Parce que sa syntaxe poétique est remplie de paradoxes, de contradictions et d'antinomies. L'autrice dans un style de poésie très particulier, écrit sous la forme d'un journal poétique, nous délivre son moi profond et tout ce qui l'empêche de vivre sereinement au quotidien. Au travers de douloureuses réminiscences amoureuses, amicales, familiales et un refus de s'accepter tel quel, la poétesse bouleverse le lecteur par ses émotions à fleur de peau, cherchant désespérément un chemin pour réaliser ses rêves de réussite, faire table rase du passé et enfin pouvoir se regarder dans une glace et dire : "j'y suis arrivé, maintenant, je vis l'esprit léger". Cependant, au fil des pages et des vers, on s'aperçoit que sa thérapie personnelle tourne un peu en rond, revenant sans cesse sur ses propos précédents, semblant être perdue dans son propre univers, où elle choisit volontairement de s'enfermer, afin de ne pas subir les néfastes influences de l'extérieur. Pour elle, seule l'acceptation de soi-même, d'aimer tel Narcisse sa personne intrinsèquement, est nécessaire pour se reconstruire, au détriment d'aimer d'autres êtres en amour, amitié ou familialement. L'autrice dans un raisonnement individualiste, se méfie du monde qui l'entoure tout en prenant conscience qu'elle ne peut y échapper, allant jusqu'à s'imposer une volonté permanente de garder le contrôle sur sa vie pour garantir sa liberté de choix, démarche exacerbée, là aussi sujette à caution, au contraire d'un vital lâcher-prise absolument salutaire pour vivre de façon apaisée. Au final, si on comprend ses profondes fêlures existentielles, ses recettes sont déconcertantes, au point qu'elle-même envisage une vraie thérapie pour s'en sortir et retrouver sa joie de vivre...