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Tristes Tropiques
Collection : Terre humaine
Date de parution : 08/11/1993
Éditeurs :
Plon

Tristes Tropiques

Collection : Terre humaine
Date de parution : 08/11/1993

L'impact de Tristes Tropiques sur la pensée du vingtième siècle est immense. Traduit en 27 langues.

Pourquoi et comment devient-on ethnologue ? Comment les aventures de l'explorateur et les recherches du savant s'intègrent-elles et forment-elles l'expérience propre à l'ethnologue ? C'est à ces questions que l'auteur,...

Pourquoi et comment devient-on ethnologue ? Comment les aventures de l'explorateur et les recherches du savant s'intègrent-elles et forment-elles l'expérience propre à l'ethnologue ? C'est à ces questions que l'auteur, philosophe et moraliste autant qu'ethnographe, s'est efforcé de répondre en confrontant ses souvenirs parfois anciens, et se rapportant aussi bien...

Pourquoi et comment devient-on ethnologue ? Comment les aventures de l'explorateur et les recherches du savant s'intègrent-elles et forment-elles l'expérience propre à l'ethnologue ? C'est à ces questions que l'auteur, philosophe et moraliste autant qu'ethnographe, s'est efforcé de répondre en confrontant ses souvenirs parfois anciens, et se rapportant aussi bien à l'Asie qu'à l'Amérique.

Claude Lévi-Strauss souhaite ainsi renouer avec la tradition du voyage philosophique illustrée par la littérature depuis le XVIème siècle jusqu'au milieu du XIXème siècle, c'est à dire avant qu'une austérité scientifique mal comprise d'une part, le goût impudique du sensationnel de l'autre n'aient fait oublier qu'on court le monde, d'abord, à la recherche de soi.

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EAN : 9782259003599
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 504
Format : 132 x 201 mm
EAN : 9782259003599
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 504
Format : 132 x 201 mm

Ils en parlent

"Un livre humain, un grand livre. Peu d'ouvrages soulèvent des problèmes aussi vastes, aussi fondamentaux."

G. Bataille.

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Vinnie_Twopens 05/12/2023
    Pas facile de s'attaquer la critique d' une œuvre aussi conséquente qui aborde autant d'idées différentes. On démarre sur des réflexions sur le concept du voyage (encore lui!) et de cette idée qu'on peut avoir de civilisations dites "sauvages". On rêve à s'enfoncer dans la brousse et y découvrir des tribus encore vierges de toute souillure occidentale. Mais ce désir est voué à l'échec, depuis le premier pied du blanc dans le Nouveau Monde, quelque chose s'est définitivement brisé. Le travail de l'ethnologue est de voir la civilisation avec une œil extérieur, un peu comme des martiens qui débarqueraient sur la planète Terre et en dresseraient un portrait objectif. Gare à notre éducation qui biaiserait tout. Sans véritable fil conducteur on passe sans transition de France aux Antilles puis au Brésil avec quelques arrêts en Asie et en Afrique dans une réflexion globale sur l'anthropologie. La grosse partie centrale du livre est consacrée à l'étude des indigènes du Brésil (Caduveos, Bororos, Nambikwara enfin Tupi-Kawahib). On apprécie les quelques digressions notamment sur l'Ecriture qui d'après l'auteur serait plus une forme d'asservissement des peuples qu'un véritable progrès. Après le développement d'une petite pièce de théâtre imaginée par l'auteur qui montre à quel point le cerveau humain peut délirer à cause de trop longs moments passés hors de chez lui on termine par des comparaisons entre les différentes religions. L'islam aurait d'après lui cassé un rapprochement idéologique entre le Christianisme et le Bouddhisme... Je pourrais encore en parler longtemps mais je vais m'arrêter là et ne peut que conseiller cette œuvre chimérique sociologico-philisophico-poético-musico-littéraire. Pas facile de s'attaquer la critique d' une œuvre aussi conséquente qui aborde autant d'idées différentes. On démarre sur des réflexions sur le concept du voyage (encore lui!) et de cette idée qu'on peut avoir de civilisations dites "sauvages". On rêve à s'enfoncer dans la brousse et y découvrir des tribus encore vierges de toute souillure occidentale. Mais ce désir est voué à l'échec, depuis le premier pied du blanc dans le Nouveau Monde, quelque chose s'est définitivement brisé. Le travail de l'ethnologue est de voir la civilisation avec une œil extérieur, un peu comme des martiens qui débarqueraient sur la planète Terre et en dresseraient un portrait objectif. Gare à notre éducation qui biaiserait tout. Sans véritable fil conducteur on passe sans transition de France aux Antilles puis au Brésil avec quelques arrêts en Asie et en Afrique dans une réflexion globale sur l'anthropologie. La grosse partie centrale du livre est consacrée à l'étude des indigènes du Brésil (Caduveos, Bororos, Nambikwara enfin Tupi-Kawahib). On apprécie les quelques digressions notamment sur l'Ecriture qui d'après l'auteur serait plus une forme d'asservissement des peuples qu'un véritable progrès. Après le développement d'une petite pièce de théâtre imaginée par l'auteur qui montre à quel point...
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  • _pamphlet 25/08/2023
    Par l'intermédiaire de ses souvenirs, de l'Asie à l'Amérique, Claude Lévi-Strauss tente de répondre à des questions qui le tourmentent : pourquoi et de quelle(s) façon(s) devient-on ethnologue ? Par quel(s) chemin(s) se forme l'expérience du savant ? Au-delà de ces questionnements, l'auteur nous offre un ouvrage sur le voyage et nous permet d'aborder la question des rapports entre l'Ancien et le Nouvel Monde sous un nouvel angle. Ce récit m'a transportée comme il m'a parfois ennuyée par sa complexité, son côté trop "savant". Un des points forts de cet ouvrage reste sa diversité. Le regard parfois tranchant sur l'humanité, l'expérience, les rencontres avec des peuples plus surprenants les uns que les autres, ne peuvent que bousculer notre façon de penser l'Homme.
  • alainhouart46 15/08/2023
    Je partage en gros les diverses critiques (parfois dithyrambiques) des autres lecteurs, tant sur la valeur scientifique et humaine que sur la qualité littéraire de l’œuvre. Toutefois, je voudrais y ajouter un bémol, qui, lorsque je l’ai constaté, m’est vraiment resté en travers de la gorge. L’auteur parle très (trop) longuement des préparatifs de son voyage au Brésil, mais a soigneusement gommé toute allusion à son épouse de l’époque (Dina Dreyfus) alors que celle-ci participa de façon active et même déterminante à la préparation de l’expédition, étant elle-même ethnologue reconnue, et ayant dans le milieu scientifique brésilien d’utiles relations. Elle prit part à l’expédition, jusqu’à son retour prématuré, en raison d’une infection aux yeux. Dans Tristes tropiques, pas la moindre trace de son rôle, de sa présence active, et de sa participation à l’expédition, sur les six cents pages de l’histoire. Si, quand même une demi ligne, pour signaler qu’elle quitta l’expédition en raison d’une infection aux yeux. Quelle que fut la raison de cette omission systématiquement et sciemment organisée, elle jette sur le personnage une ombre bien déplaisante.
  • Enjoying 09/01/2023
    Le jury du Goncourt a du s’excuser de ne pouvoir décerner son fameux prix à un essai… Et si vous n’êtes toujours pas convaincu que ce livre en vaut la peine, je dirais que les nombreux constats sont encore valables aujourd’hui, notamment dans le rapport à l’autre et à l’exotisme. Le style de l’auteur est impactant même s’il peut d’abord paraître difficile de s’y plonger.
  • cegeglyx 08/02/2022
    J'adore le concept qui consiste à commencer un ouvrage sur la sociologie des tribus Brésiliennes en disant: "je hais les voyages et les explorateurs"... Non seulement l'analyse sociologique de Lévy-Strauss reste pertinente aujourd'hui, mais son style est impeccable, comme celui de la plupart des universitaires de son époque. Je garde un souvenir particulièrement vif des indiens-chevaliers, les Caduveos.
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