Trois femmes disparaissent

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• LesReveriesdIsis 05/04/2024

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  J’ai lu peu de romans de James Patterson, et j’ai eu envie de me laisser tenter par celui-ci. Il a agréablement meublé un voyage de 7 heures, m’offrant une lecture intéressante. Ce roman propose un meurtre à élucider : celui d’Anthony Costello, un comptable véreux travaillant pour la mafia. Trois femmes ont disparu après le meurtre : la cheffe cuisinière, l’épouse et la femme de ménage. Le mystère reste entier : sont-elles victimes elles aussi ou coupables? Sean Walsh se démène pour faire la lumière là-dessus, d’autant que la cheffe cuisinière n’est autre que sa femme… J’ai été un peu désarçonnée au début du roman par les choix d’écriture. Nous découvrons le commandant Walsh qui essaye de disculper sa femme – alors disparue- puis nous sautons à l’interrogatoire de Sarah, avant de basculer sur l’histoire d’Anna, l’épouse de la victime. Cela crée un début de récit nébuleux. Je pense d’ailleurs que c’est un choix conscient des auteurs afin d’entretenir la confusion dans la tête des enquêteurs et des lecteurs, suggérant la complexité de l’affaire et la difficulté à la résoudre. Il m’a donc fallu du temps pour trouver mon fil d’Ariane dans ce livre, mais une fois que cela a été fait, j’ai trouvé le reste de la lecture assez fluide. Les pages défilent sans que nous nous en rendions compte, nous avançons et découvrons toujours un peu plus des personnages. Peu à peur, chacun se révèle vraiment. Nous entrapercevons les zones d’ombres, les fêlures et les forces. Le détective Sean Walsh paraît au début un enquêteur décidé et un mari aimant. Mais bientôt, des vérités plus troubles viennent craqueler le vernis. A mi – parcours, mon aversion pour lui était bien ancrée et je rêvais déjà de le voir défait. Les personnages féminins sont ici intéressants par la force qu’ils dégagent. Pour autant, je les ai trouvés un peu caricaturaux. La riche épouse, aveuglée par la vie de paillettes et regrettant son choix de mari, engluée dans un mariage qui ne la rend pas heureuse, détestée par la famille de monsieur, craignant pour sa vie. La domestique mexicaine complète le tableau des clichés. Alors, je ne doute pas que ces situations existent dans la vraie vie, mais j’aurais aimé plus de subtilité dans la construction de la galerie de personnages. Une fois passé ces petits bémol et l’histoire bien lancée, le rythme du récit est intéressant. On nous emporte sur des fausses pistes, sur des élucubrations. Nous voyons chacune des femmes lutter pour sauver sa vie, pour gagner sa liberté, pour affronter les soupçons de la police mais aussi la vengeance des mafieux. Les liens entre elles sont source de surprises et permettent de créer des retournements de situation savoureux. Dans ce roman, la part belle est faite aux femmes. Elles sont réellement moteur du récit. Elles cachent leur jeu, manipulent les uns, mentent aux autres, et essaient de survivre dans la jungle qu’est leur vie. Elles ont toutes du caractère et sont complémentaires. La tante de madame Walsh m’a beaucoup émue. C’est une belle figure maternelle, serviable, pleine d’humanité et déterminée. La chute du récit est savoureuse. Je n’entrerai pas trop dans les détails pour ne pas gâcher le plaisir de la découverte, mais le fait est que je ne m’attendais pas à ça. Certains passages sont très cinématographiques. Ce roman pourrait aisément s’adapter au cinéma et permettrait de passer un bon moment. Pour autant, tout ne paraît pas forcément crédible. Cependant, en y réfléchissant bien, je ne demandais pas du réalisme à ce roman. Et, d’une certaine façon, il a rempli son office : j’ai passé un bon moment, mon trajet s’est déroulé agréablement et de jolies surprises ont émaillé ma lecture. Ainsi, Trois Femmes disparaissent ne sera pas mon roman policier préféré de l’année : les personnages – bien qu’attachants pour certains- m’ont semblé trop monolithiques pour pleinement me satisfaire. Cependant, le livre tient ses promesses : nous avons une enquête trépidante, des retournements de situation, des règlements de comptes et se jolies surprises. Voici de quoi s’offrir un moment de détente, sans prise de tête.J’ai lu peu de romans de James Patterson, et j’ai eu envie de me laisser tenter par celui-ci. Il a agréablement meublé un voyage de 7 heures, m’offrant une lecture intéressante. Ce roman propose un meurtre à élucider : celui d’Anthony Costello, un comptable véreux travaillant pour la mafia. Trois femmes ont disparu après le meurtre : la cheffe cuisinière, l’épouse et la femme de ménage. Le mystère reste entier : sont-elles victimes elles aussi ou coupables? Sean Walsh se démène pour faire la lumière là-dessus, d’autant que la cheffe cuisinière n’est autre que sa femme… J’ai été un peu désarçonnée au début du roman par les choix d’écriture. Nous découvrons le commandant Walsh qui essaye de disculper sa femme – alors disparue- puis nous sautons à l’interrogatoire de Sarah, avant de basculer sur l’histoire d’Anna, l’épouse de la victime. Cela crée un début de récit nébuleux. Je pense d’ailleurs que c’est un choix conscient des auteurs afin d’entretenir la confusion dans la tête des enquêteurs et des lecteurs, suggérant la complexité de l’affaire et la difficulté à la résoudre. Il m’a donc fallu du temps pour trouver mon fil d’Ariane dans ce livre, mais une fois que cela a été fait,...

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• Pat0212 03/04/2024

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  Anthony Costello, comptable de la mafia et neveu du big boss est retrouvé mort, lardé de coups de couteau au fond de sa cuisine. Sean Walsh se voit confier l’enquête avant d’en être dessaisi. Sa femme, cuisinière du défunt est portée disparue tout comme la femme de ménage et l’épouse du mafieux. Sont-elles des victimes collatérales ou des coupables en fuite ? Il s’agit d’un roman choral où l’on suit Sarah, la cuisinière, Anna l’épouse et Sean le policier qui se révèle vite complètement impliqué dans les affaires des Costello. La première partie consacrée au trio féminin est intéressante et haletante, mais dès la deuxième partie, le rythme ralentit, des longueurs apparaissent et le soufflé retombe. Le dénouement est assez prévisible et bien américain, les méchants sont punis et les gentilles sauvées. J’aime les thrillers de cet auteur mais je trouve qu’il est meilleur dans les séries que dans les one shot comme c’est le cas ici. Le roman commence bien, s’annonce prometteur mais la tension retombe trop vite. J’ai été d’autant plus déçue que j’en attendais nettement plus au vu de ses précédentes intrigues. Les personnages sont bien campés, surtout les femmes. J’ai particulièrement aimé Doris, la restauratrice qui aide Sarah et sa tante Lindsay, une infirmière qui ne manque pas de ressources ni de bonnes idées. Les hommes sont tous des ordures, flic véreux ou mafieux, particulièrement violents envers les femmes. Il y a un côté très manichéen, en tout cas plus que dans d’autres romans de Patterson. La violence envers les femmes est le thème dominant du livre. Je m’attendais à mieux. Cette lecture n’est pas désagréable, loin de là, mais je dirais que c’est le genre de thriller vite lu et vite oublié. Il y a plus de profondeur d’habitude. Cette déception ne m’empêchera pas de me plonger dans la suite des séries de l’auteur que j’apprécie, qu’elles se déroulent à New York ou en Australie. #Troisfemmesdisparaissent #NetGalleyFrance ! Anthony Costello, comptable de la mafia et neveu du big boss est retrouvé mort, lardé de coups de couteau au fond de sa cuisine. Sean Walsh se voit confier l’enquête avant d’en être dessaisi. Sa femme, cuisinière du défunt est portée disparue tout comme la femme de ménage et l’épouse du mafieux. Sont-elles des victimes collatérales ou des coupables en fuite ? Il s’agit d’un roman choral où l’on suit Sarah, la cuisinière, Anna l’épouse et Sean le policier qui se révèle vite complètement impliqué dans les affaires des Costello. La première partie consacrée au trio féminin est intéressante et haletante, mais dès la deuxième partie, le rythme ralentit, des longueurs apparaissent et le soufflé retombe. Le dénouement est assez prévisible et bien américain, les méchants sont punis et les gentilles sauvées. J’aime les thrillers de cet auteur mais je trouve qu’il est meilleur dans les séries que dans les one shot comme c’est le cas ici. Le roman commence bien, s’annonce prometteur mais la tension retombe trop vite. J’ai été d’autant plus déçue que j’en attendais nettement plus au vu de ses précédentes intrigues. Les personnages sont bien campés, surtout les femmes. J’ai particulièrement aimé Doris, la restauratrice qui aide Sarah...

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• souleverlesmots 02/04/2024

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  Je qualifierai ce livre d’un roman d’action en priorité, tout en gardant le suspense du thriller. Totalement le genre à être adapté au ciné, ça ne fait aucun doute. Roman choral à quatre voix : on alterne entre Sean le flic, Sarah son épouse, Anna la femme du mort et Serena, leur femme de ménage. Ce sont ces trois femmes-ci qui ont disparu après le meurtre, mais pourquoi? Victimes? Coupables? On atterrit dans un monde de ripoux et de mafieux. L’originalité de la construction m’a plue. Mais ce que j’ai franchement aimé, c’est que ce soit les femmes qui soient mises à l’honneur. Je n’ai pas ressenti tant de longueurs que ça, le roman est court et les chapitres s’enchaînent. Il n’est pas parfait, je vous l’accorde, mais je pense que j’avais besoin de ça à ce moment là. Si vous avez envie d’une lecture simple, sans prise de tête, sans trop de détails, et qui fait le job, ceci est pour vous.
• triple_l_de_mag 08/03/2024

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  J’ai aimé l’histoire assez originale : un détective qui donne comme une mission à sa femme : travailler auprès d’un mafieux. Les chapitres sont courts, on alterne entre les personnages dont on se méfie… on ne sait pas qui croire ! Et on a raison car le dénouement est top. Mais malgré tous ces points positifs, il m’a manqué de la fluidité dans la lecture et du rythme. J’ai eu l’impression qu’il y avait quelques longueurs. Et c’est dommage car ce livre aurait pu être un sacré coup de cœur !
• LilyaRose 03/03/2024

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  Anthony Costello a été assassiné. Comptable d'un mafieux, la police fait tout pour tenter d'élucider son meurtre. Depuis, trois femmes ont disparues. Sarah, la cuisinière et femme d'un officier de police. Serena, la femme de ménage mexicaine et Anna, l'épouse d'Anthony. Toutes les trois sont suspectes. Qui est l'assassin ? Je me suis émergé tout de suite dans ce polar. J'ai beaucoup aimé suivre les interrogatoires de chacune des femmes. Mon personnage préféré est Sarah. La fragile Sarah mais qui se surpasse. La relation avec son mari n'a rien d'idéal. Mais pourtant il semble tout faire pour la protéger. Quant aux deux autres femmes, elles sont mystérieuses et cachent des secrets. J'ai aimé les faux semblants et les rebondissements. Les victimes ne sont pas forcément celles que l'on croit. C'est une histoire de vengeance mais aussi de sororité. Les femmes prennent le pouvoir dans ce thriller et rien ça c'est assez jouissif. J'ai trouvé cette lecture très agréable, d'autant que les chapitres sont courts, on ne s'ennuie pas. Je recommande.