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Un autre pas dans la rivière...
Collection : Terres de France
Date de parution : 19/08/2021
Éditeurs :
Presses de la cité

Un autre pas dans la rivière...

Collection : Terres de France
Date de parution : 19/08/2021
Version revue et corrigée de La Montagne des bœufs sauvages, sorte de récit de voyage
au pays natal de l’auteur : les Vosges ; récit  qui mêle joyeusement souvenirs d’enfance
et descriptions des paysages vosgiens, au rythme des saisons.
 
Je suis né, dans cette vallée de la montagne des bœufs sauvages étroitement serrée par les hauteurs rondes aux couleurs délavées, rousses et bleuies, comme des ressacs pétrifiés de vagues... Je suis né, dans cette vallée de la montagne des bœufs sauvages étroitement serrée par les hauteurs rondes aux couleurs délavées, rousses et bleuies, comme des ressacs pétrifiés de vagues écumées.
Vosges.


Pays de vent, de rivières à eaux d’ambre, de forêts profondes, de montagnes au sommet fatigué, les Vosges sont l’âme...
Je suis né, dans cette vallée de la montagne des bœufs sauvages étroitement serrée par les hauteurs rondes aux couleurs délavées, rousses et bleuies, comme des ressacs pétrifiés de vagues écumées.
Vosges.


Pays de vent, de rivières à eaux d’ambre, de forêts profondes, de montagnes au sommet fatigué, les Vosges sont l’âme et le cœur de l’œuvre de Pierre Pelot.
Elles s’incarnent ici au fil des souvenirs d’enfance lumineux de l’auteur. Il y raconte les siens, le quartier ouvrier du tissage où ses parents se sont rencontrés, ses rêveries, sa maison au bord de l’eau, dans un récit qui se savoure comme une invitation au voyage au plus près d’une nature rugueuse, secrète, et d’hommes et de femmes forgés par des histoires qui n’appartiennent qu’à eux.
Une mémoire et une terre partagées avec les mots magnifiques de Pierre Pelot.
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EAN : 9782258195271
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 368
Format : 140 x 225 mm
EAN : 9782258195271
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 368
Format : 140 x 225 mm

Ils en parlent

« Plus que dans d’autres romans, il y a tout dans ce Pelot. »
Vosges Matin
​« tout est magnifiquement raconté »
Dernières Nouvelles d'Alsace

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Didili 08/10/2021
    L'écriture du paysage, l'écriture façonnée par la nature et la nature façonnant l'écriture de Pierre Pelot. Un très beau livre, un livre d'amour à son pays. A ses racines et à ses souvenirs d'enfance. Les Vosges région étant elle-même un personnage en lien en osmose avec ses résidents. On se promène en pays sauvage, en pays rude mais si beau. On sent la neige, le froid, le vent, on s'immerge dans les rivières, les espaces, les montagnes, on admire, les arbres, les animaux et on s'insinue chez les gens d'ici… J'ai ressenti très fort cet attachement à la terre, à son ultime respect. L'écriture m'a fait penser à celle de l'auteur islandais Jon Kalman Stefansson surtout avec "Lumière d'été puis vient la nuit" J'ai aimé cette lecture qui parfois m'a fait perdre pieds dans les songes et les failles que Pierre Pelot n'hésite pas à ausculter tout en perdant parfois son lecteur comme au cœur d'une forêt bien sombre. Mais ce n'est pas ça que je retiendrai de ma lecture qui a su m'envouter. Une lecture qui met en valeur ces Vosges et aussi de ceux qui vivent là car ils y sont nés. Un pays où la nature est l'essentiel et qui forcément saura me plaire… Futures découvertes d'un coin de mon beau pays, la France. Merci à NetGalley et Les Presses de la Cité pour cette belle lecture ! #UnautrepasdanslarivièreNouvelleédition #NetGalleyFrance L'écriture du paysage, l'écriture façonnée par la nature et la nature façonnant l'écriture de Pierre Pelot. Un très beau livre, un livre d'amour à son pays. A ses racines et à ses souvenirs d'enfance. Les Vosges région étant elle-même un personnage en lien en osmose avec ses résidents. On se promène en pays sauvage, en pays rude mais si beau. On sent la neige, le froid, le vent, on s'immerge dans les rivières, les espaces, les montagnes, on admire, les arbres, les animaux et on s'insinue chez les gens d'ici… J'ai ressenti très fort cet attachement à la terre, à son ultime respect. L'écriture m'a fait penser à celle de l'auteur islandais Jon Kalman Stefansson surtout avec "Lumière d'été puis vient la nuit" J'ai aimé cette lecture qui parfois m'a fait perdre pieds dans les songes et les failles que Pierre Pelot n'hésite pas à ausculter tout en perdant parfois son lecteur comme au cœur d'une forêt bien sombre. Mais ce n'est pas ça que je retiendrai de ma lecture qui a su m'envouter. Une lecture qui met en valeur ces Vosges et aussi de ceux qui vivent là car ils y sont nés. Un pays où la nature est l'essentiel et qui forcément saura...
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  • fuji 16/09/2021
    Tous les articles parus sur Pierre Pelot soulignent l’écrivain au plus de 200 ouvrages et la « puissance de son écriture, son génie stylistique et poétique inouï » Mickaël Demeaux Vosges Matin, avis que je partage. Alors, quand la France peut s’enorgueillir d’avoir un grand écrivain, pourquoi diable le lecteur passionné n’arrive plus à trouver ces ouvrages, heureusement que les bouquinistes existent mais malgré tout certains livres restent introuvables. Alors n’y a-t-il pas une maison d’édition pour rassembler ces fameux livres ? Ici c’est la réédition de La montagne des bœufs sauvages donc l’idée est bonne. Ma France, un brin de nostalgie au coin des lèvres ! Vous parlez de ce livre c’est se livrer un peu, car le lecteur met ses pas dans ceux de l’auteur. J’alentis ma lecture pour mieux savourer les réminiscences d’un temps qui avait des odeurs et de la saveur… Pierre Pelot nous parle des Vosges, son terroir. Son enfance dans cette maison près de la rivière, à côté de l’usine de tissage où les parents et la grande sœur travaillent. Il vous parle de la transmission : « Mine de rien, il m’en avait donné le goût très tôt, sans ostentation, par son exemple tranquille, les gestes lents et sûrs qui ne pouvaient être autres, allaient de soi avec ce genre d’occupation. » Et là je me dis, tout fout le camp, aujourd’hui cette transmission existe-t-elle encore ? Il nous dit attention : « Tous les noms que portent les endroits viennent des gens qui les ont traversés, qui sont passés. Viennent d’une histoire. Les noms des lieux ne tombent pas tout rôtis dans l’oreille. Ce qui apparaît à nos yeux aujourd’hui sont les habits que porte le temps ; la vêture cache le corps de ce qu’il est, de quoi il est irrigué, ce qui constitue sa peau. Le temps est le maître, il est à la source et au devenir de tout. » Les titres des parties sont des joyaux, dans Théâtral, c’est une ode à la nature. « Les gens sont liés aux saisons. Leurs épousailles noueuses élevées au-dessus du sol comme un tronc sans âge. C’est le théâtre, depuis toujours, bien avant qu’on l’attrape et le nomme. Rien de moins, rien de mieux que leur parole à écouter et transmettre et répéter pour qu’on s’en souvienne — leur répéter pour qu’ils s’en souviennent. » Alors, j’ai mis mes pas dans ceux de l’auteur, à ses paysages se sont superposés mes paysages, mes souvenirs d’enfance, car il vous offre des mots et des images. Des mots parlons-en, il en a plein dans sa gibecière, de ceux qui ont vécu et qui ne sont plus dans le dictionnaire ni papier ni électronique, un exemple erluise. Pierre Pelot croque de beaux portraits, de tous les âges, souvent avec drôlerie, toujours avec tendresse et bienveillance. Arrivée à la dernière ligne je me dis que ce livre va rejoindre mes « essentiels » ceux que je relis, ceux dans lesquels je peux me perdre quand je veux car ils disent la vie. La France avec ses trésors à ceux qui savent encore voir, écouter, sentir, ressentir. Ceux qui sont comme les arbres, la sève coule en eux et les nourrisse. A ceux-là Pierre Pelot adressent un clin d’œil : « D’ici où j’ai poussé je ne me suis guère éloigné et n’en partirai vraiment qu’une bonne fois (et encore, si c’est partir…), je n’ai jamais quitté ces méandres où l’on m’a dit, en matière de titre de gloire, que jadis un empereur y venait chasser l’ours et l’aurochs, comme un rare exploit que les raconteurs se trouvaient sous la dent. Les corbeaux qu’aujourd’hui nul ne prend la peine d’écouter sont messagers des fantômes, erluises des mémoires flottant dans les airs au-dessus des ramures, et qu’ils savent attraper. Je ne suis pas parti. » Encore merci monsieur Pelot pour cette France, je sais écouter les corbeaux, voir détaler les lièvres dans les vignes, repérer les faisans dans les bois, apercevoir cette vie qui est là et résiste encore à la folie des hommes. Et j’aime la retrouver sous votre plume à la source de laquelle je peux revenir quand je veux, à cette poésie qui vous est naturelle, celle de votre respiration parfois rugueuse mais juste. Je crois à la puissance des mots contre la folie des hommes qui ne savent pas, où qui ont oublié ce qui les constitue et d’où ils viennent. ©Chantal Lafon Tous les articles parus sur Pierre Pelot soulignent l’écrivain au plus de 200 ouvrages et la « puissance de son écriture, son génie stylistique et poétique inouï » Mickaël Demeaux Vosges Matin, avis que je partage. Alors, quand la France peut s’enorgueillir d’avoir un grand écrivain, pourquoi diable le lecteur passionné n’arrive plus à trouver ces ouvrages, heureusement que les bouquinistes existent mais malgré tout certains livres restent introuvables. Alors n’y a-t-il pas une maison d’édition pour rassembler ces fameux livres ? Ici c’est la réédition de La montagne des bœufs sauvages donc l’idée est bonne. Ma France, un brin de nostalgie au coin des lèvres ! Vous parlez de ce livre c’est se livrer un peu, car le lecteur met ses pas dans ceux de l’auteur. J’alentis ma lecture pour mieux savourer les réminiscences d’un temps qui avait des odeurs et de la saveur… Pierre Pelot nous parle des Vosges, son terroir. Son enfance dans cette maison près de la rivière, à côté de l’usine de tissage où les parents et la grande sœur travaillent. Il vous parle de la transmission : « Mine de rien, il m’en avait donné le goût très tôt, sans ostentation, par son exemple tranquille, les gestes lents et sûrs...
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  • BurjBabil 22/08/2021
    Après la solitude des îles, celle des âmes. Pierre Pelot nous immerge dans ces Vosges qu’il semble bien connaître (voir sa biographie) en commençant par l’étymologie : « Trois mots celtes composent à l’origine le nom Vouguerus : vou, signifiant bœuf, guez, sauvage, et us pour montagne, élévation. » Il nous livre des fragments de vie, d’espoir, de désespoir. L’ensemble forme un tableau très agréable à lire, empreint de nostalgie pour cette ruralité qui touchera tous les lecteurs reconnaissant cette France « profonde », celle des traditions, de la météo qui décide de la réussite ou non d’une soirée d’été, du temps qui galope moins vite que les progrès technologiques. Tout est sujet à description : forêts, rivière, renarde, fête du village... Et des regrets aussi...
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