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Un jeune homme si tranquille
Date de parution : 18/08/2022
Éditeurs :
Presses de la cité

Un jeune homme si tranquille

Date de parution : 18/08/2022
Rentrée littéraire 2022 - Magnifique styliste, Yves Viollier raconte l'amitié trompée, la générosité exploitée. Ou est-ce plutôt le repentir impossible, la honte masquée ? le romancier pose peut-être avant tout cette question essentielle :  Que cache le visage que nous donnons à voir ? 
J'ai posé la question à mon oncle, la dernière fois que nous nous sommes vus, il y a plus d'un an, il était encore en pleine forme. « Est-ce que tu... J'ai posé la question à mon oncle, la dernière fois que nous nous sommes vus, il y a plus d'un an, il était encore en pleine forme. « Est-ce que tu as parlé à tes amis ? » Il m'a répondu : « Je n'ai pas encore osé... »
 

Roger Martin les a séduits. Il a été...
J'ai posé la question à mon oncle, la dernière fois que nous nous sommes vus, il y a plus d'un an, il était encore en pleine forme. « Est-ce que tu as parlé à tes amis ? » Il m'a répondu : « Je n'ai pas encore osé... »
 

Roger Martin les a séduits. Il a été accueilli dans ce bourg dont le narrateur est le maire, comme un ami de toujours. Veuf, à plus de soixante-dix ans, il avait besoin d'une famille. Et tous lui ont ouvert les bras. Il est devenu le père, le grand-père, le vieil homme que les jeunes aiment bien.
La déception a été aussi violente que l'amour et l'amitié avaient été doux. Le fil du temps s'est tendu. Roger, en jeune homme, est alors apparu dans sa vérité. L'Occupation avait été ce théâtre où il a joué un rôle funeste.

Écrivain de l’épure, Yves Viollier, avec ce texte chaleureux et glaçant à la fois, dont le sujet est dessiné avec la plus grande humanité, pourrait prendre pour sienne la devise simenonienne : « Comprendre et ne pas juger. »
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EAN : 9782258200289
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 272
Format : 135 x 210 mm
EAN : 9782258200289
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 272
Format : 135 x 210 mm

Ils en parlent

J'ai beaucoup aimé. Le sujet, la narration, la construction et surtout le fait que jamais il n'y a de jugement porté par l'auteur. C'est le lecteur qui juge finalement. Avec la génèse, l'histoire de cet homme, sans pour autant que cela soit présenté comme une excuse à son comportement. C'est un exercice difficile mais tout à fait réussi !
Audrey / Librairie
« Un livre fin et passionnant. »
La Voix du Nord
« Troublant, porté par une plume d’une rare élégance et d’une justesse impressionnante, son roman fait partie des textes qui vous hantent longtemps après l’avoir refermé. »
Le Figaro Magazine

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • wanda15 15/04/2023
    Un magnifique roman sur les deux visage d'un même homme . L'adolescent mal aimé par un père ivrogne qui le bat,une mère neurasthénique qui ne s'occupe pas de lui. Abandonné par sa sœur qui va vivre sa vie et la mort mystérieuse de son frère qui était son seul repaire et ami . Lorsqu'il est sollicité par la Gestapo ,il plonge sans réfléchir : par envie de se détruire,par le fait que son père lui a toujours dit qu'il ne valait rien ou par appât du gain . Il dénonce, sans avoir l'air de rien et devient un collabo alors qu'il a seulement 17 ans . De nombreuses personnes seront arrêtées ou tuées par ses dénonciations . Ensuite une autre vie au service des autres et plein d'attentions à leur égard. Une amitié sincère pour Anne et son mari .Comment démêler alors de cette histoire quel est le vrai Roger ? A t'on le droit à une rédemption après des actes aussi odieux mais fait dans son adolescence . Au lecteur de répondre à cette question
  • Nixdorf 09/12/2022
    Un auteur dont j'avoue n'avoir jamais entendu parler avant de lire un article à son sujet dans un hebdomadaire... Curieux de nature j'ai donc couru à ma bibliothèque favorite pour l'emprunter ! Ce fut une bonne idée et une agréable surprise ! C'est bien écrit donc agréable à lire et l'histoire qui est une histoire réelle est assez émouvante ! l'histoire d'un homme qui fut un salop pendant ça jeunesse et qui fut par la suite un être adorable ! le jour où ses amis proches ont découvert qui il fut par le passé... ce fut douloureux ! Mais que faut il retenir ? le passé sulfureux ou la suite ? bonne lecture !
  • GOUPIL14 08/11/2022
    Est-ce que plus de cinquante ans irréprochables effacent les années de collaboration, de trahisons, d'ignominies, de Roger Martin ? Il meurt sans avoir rien dit de son passé plus que sulfureux à ceux qui l'ont accueilli. Pour eux, c'était un type bien, toujours prêt à rendre service ; un type que l'on ne pouvait pas ne pas aimer. Et pourtant... L'auteur dévoile le cheminement qui l'a conduit à découvrir la face cachée de "leur ami". Personnage ambivalent, peut-être lui-même victime d'un destin contraire ? Nul doute que cet homme qui a porté préjudice à tant de personnes, jusqu'à être à l'origine de leur perte, ne trouvera pas grâce aux yeux de tous les lecteurs.
  • isa-vp 05/11/2022
    C’est parce qu’il avait l’air gentil et fragile qu’il inspirait tellement la confiance et que tout le monde lui ouvrait ses portes. En 1942, les résistants l’ont laissé entrer dans leur réseau pourtant très prudent, sans imaginer qu’il travaillait pour la Gestapo de Périgueux. Comme 70 ans plus tard, Anne et son mari l’ont accueilli chez eux, dans leur village de Vendée, le laissant prendre la place d’un père et d’un grand-père qu’ils n’avaient pas eu. Sans aucun doute, Roger Martin a joué de son abord facile et de son allure chétive pour briser les barrières de la méfiance. Mais quel était son but, ses motivations ? On pourrait parler de duplicité, de traîtrise, d’immoralité mais on ne sait pas vraiment ce qui l’a poussé dans cette voie du mensonge durant toute sa vie. Alors quand on sait tout, des dénonciations, des arrestations, des assassinats, et que la justice a fait son œuvre après la guerre, peut-on accorder son pardon au pire des collaborateurs et le laisser prendre un nouveau départ ? Ce roman soulève la question du rachat de ses fautes et du droit à l’oubli. En nous poussant dans les retranchements de notre conscience, il bouscule les limites de notre tolérance. Si les résistants ont... C’est parce qu’il avait l’air gentil et fragile qu’il inspirait tellement la confiance et que tout le monde lui ouvrait ses portes. En 1942, les résistants l’ont laissé entrer dans leur réseau pourtant très prudent, sans imaginer qu’il travaillait pour la Gestapo de Périgueux. Comme 70 ans plus tard, Anne et son mari l’ont accueilli chez eux, dans leur village de Vendée, le laissant prendre la place d’un père et d’un grand-père qu’ils n’avaient pas eu. Sans aucun doute, Roger Martin a joué de son abord facile et de son allure chétive pour briser les barrières de la méfiance. Mais quel était son but, ses motivations ? On pourrait parler de duplicité, de traîtrise, d’immoralité mais on ne sait pas vraiment ce qui l’a poussé dans cette voie du mensonge durant toute sa vie. Alors quand on sait tout, des dénonciations, des arrestations, des assassinats, et que la justice a fait son œuvre après la guerre, peut-on accorder son pardon au pire des collaborateurs et le laisser prendre un nouveau départ ? Ce roman soulève la question du rachat de ses fautes et du droit à l’oubli. En nous poussant dans les retranchements de notre conscience, il bouscule les limites de notre tolérance. Si les résistants ont payé de leur vie leur confiance en cet homme, quel prix vont devoir payer ces habitants qui l’ont laissé vivre au milieu d’eux pendant des années et l’ont accompagné de leur amour jusqu’à son dernier jour ? La façon dont Yves Viollier nous raconte les faits, sans prendre parti, est pleine d’humanité et de sobriété et l’histoire de ce « jeune homme si tranquille » garde une vraie dimension romanesque. En éveillant notre questionnement, l’auteur nous laisse chercher, une fois le livre refermé, la réponse qui est en chacun de nous.
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  • LilyaRose 08/10/2022
    Roger vient de mourir. Tout le monde aime Roger et le narrateur tenait énormément à ce vieux monsieur qui était devenu son ami. Seulement à sa mort, il apprend que Roger n'est pas l'homme qu'il croyait et qu'il a lourd passé. Quel est le secret que Roger à tenté de dissimuler à tout son entourage ? C'est un livre qui se lit d'une traite. J'ai été attirée par le thème de ce livre. Les personnes gentilles, adorables qui cachent ce qu'elles sont capables de faire réellement. Après un crime, on entend souvent les voisins et amis dire à propos du coupable : " jamais je ne l'aurais cru capable d'une chose pareil ! Un homme si bon, si calme, si poli " . Voilà l'histoire d'un homme qui a su mettre son entourage dans sa poche et cacher son véritable visage toute sa vie. Les crimes commis sont atroces et son ami n'arrive pas à croire à ce qu'il découvre. Les chapitres s'alternent entre le Roger du présent que tout le monde connaissait et celui qu'il a été pendant la guerre. Pour le coup, le lecteur a dû mal à en vouloir à Roger et à le traîter de monstre. On évoque ici... Roger vient de mourir. Tout le monde aime Roger et le narrateur tenait énormément à ce vieux monsieur qui était devenu son ami. Seulement à sa mort, il apprend que Roger n'est pas l'homme qu'il croyait et qu'il a lourd passé. Quel est le secret que Roger à tenté de dissimuler à tout son entourage ? C'est un livre qui se lit d'une traite. J'ai été attirée par le thème de ce livre. Les personnes gentilles, adorables qui cachent ce qu'elles sont capables de faire réellement. Après un crime, on entend souvent les voisins et amis dire à propos du coupable : " jamais je ne l'aurais cru capable d'une chose pareil ! Un homme si bon, si calme, si poli " . Voilà l'histoire d'un homme qui a su mettre son entourage dans sa poche et cacher son véritable visage toute sa vie. Les crimes commis sont atroces et son ami n'arrive pas à croire à ce qu'il découvre. Les chapitres s'alternent entre le Roger du présent que tout le monde connaissait et celui qu'il a été pendant la guerre. Pour le coup, le lecteur a dû mal à en vouloir à Roger et à le traîter de monstre. On évoque ici une autre facette de la seconde guerre mondiale : les collabos. L'auteur nous pousse également à réfléchir à ce qui a poussé Roger à commettre des actes abominables. Petit bémol, j'aurais voulu plus ressentir l'horreur quand le narrateur découvre la vérité sur son ami. Un récit glaçant et qui laisse un sentiment de malaise, on regarde plus ses voisins pareil.
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