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Vies parallèles
De Gaulle - Mitterrand
Date de parution : 03/11/2020
Éditeurs :
Robert Laffont

Vies parallèles

De Gaulle - Mitterrand

Date de parution : 03/11/2020

L’opposition entre de Gaulle et Mitterrand met dos à dos un homme qui lutte contre l’effondrement d’une civilisation et un individu qui se moque que celle-ci disparaisse pourvu qu’il puisse...

L’opposition entre de Gaulle et Mitterrand met dos à dos un homme qui lutte contre l’effondrement d’une civilisation et un individu qui se moque que celle-ci disparaisse pourvu qu’il puisse vivre dans ses ruines à la façon d’un satrape. Le premier donne sa vie pour sauver la France ; le...

L’opposition entre de Gaulle et Mitterrand met dos à dos un homme qui lutte contre l’effondrement d’une civilisation et un individu qui se moque que celle-ci disparaisse pourvu qu’il puisse vivre dans ses ruines à la façon d’un satrape. Le premier donne sa vie pour sauver la France ; le second donne la France pour sauver sa vie. L’un veut une France forte, grande et puissante, à même d’inspirer une Europe des patries ; l’autre la veut faible, petite et impuissante, digérée par l’Europe du capitalisme. L’un ressuscite Caton ; l’autre réincarne Néron. De Gaulle se sait et se veut au service de la France ; Mitterrand veut une France à son service. L’un sait avoir un destin ; l’autre se veut une carrière. De Gaulle n’ignore pas qu’il est plus petit que la France ; Mitterrand se croit plus grand que tout. Le Général sait que le corps du roi prime et assujettit le corps privé ; l’homme de Jarnac croit que son corps privé est un corps royal. L’un écoute le peuple et lui obéit quand il lui demande de partir ; l’autre reste quand le même peuple lui signifie deux fois son congé. L’homme de Colombey était une ligne droite ; celui de Jarnac un nœud de vipères. L’un a laissé une trace dans l’Histoire ; l’autre pèse désormais autant qu’un obscur président du Conseil de la IVeRépublique. L’un a fait la France ; l’autre a largement contribué à la défaire...
Ce portrait croisé se lit comme une contre-histoire du XXe siècle qui nous explique où nous en sommes en même temps qu’elle propose une politique alternative qui laisse sa juste place au peuple : la première.
M.O.

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EAN : 9782221242278
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 418
Format : 1 x 240 mm
EAN : 9782221242278
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 418
Format : 1 x 240 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Amangerdufoin 02/04/2024
    Dans ce livre, Michel comparé deux gars : le Général, son idole, et François Mitterrand qu'il peut pas piffer... C'est donc un livre manichéen mais pas inintéressant. L'un, droit comme un i, l'autre fourbe comme pas deux. Michel et la nuance ne partiront pas en vacances ensemble.
  • Arcturus38 16/02/2022
    Je n'appréciais pas particulièrement François Mitterrand (c'est un euphémisme), mais dans ce livre, "qu'est qu'il ramasse" ! En voyant le titre, je m'attendais à une comparaison moins tranchée (voire moins "partisane"). Je n'arrive toujours pas à déterminer si Michel Onfray a un parti pris contre François Mitterrand ou si le portrait qu'il en fait dans ce livre est le reflet fidèle de l'homme. Compte tenu des éléments concrets que l'on peu connaitre de la vie et des prises de positions de Mitterrand, je me dis que l'auteur ne "charge peut être pas tant la barque que cela... Pour ce qui est de Charles de Gaulle, j'ai retrouvé une bonne partie de ce que je savais déjà mais je ne me souviens pas avoir trouvé une seule critique du grand homme... Mais bon, peut-on critiquer un monument national, un mythe une légende ?
  • EricB 28/12/2021
    Remarquable et courageux. D'aucuns estiment certainement que c'est un ouvrage manichéen, un réquisitoire sans nuance dirigé contre Mitterrand. Je ne le crois pas. La différence entre de Gaulle et Mitterrand, c'est le distinguo entre servir et se servir. Bien sûr, l'on peut penser que Mitterrand demeure le dernier monstre sacré de la politique, le dernier homme d'Etat, jusqu'à nouvel ordre. Mais cet éloge est d'une pertinence assez fragile face aux cruelles comparaisons établies par Onfray, lesquelles sont étayées par les faits. Une de mes meilleures lectures de l'année 2021.
  • domeva 06/04/2021
    Ayant entendu parler de ce philosophe depuis très longtemps j'ai décidé de le découvrir en lisant cet essai récent. On sait d'entrée de jeu qu'il est un fervent défenseur de De Gaule (à qui il ne trouve pratiquement aucun défaut) et qu'il est farouchement opposé à Mitterrand(à qui il ne trouve pratiquement aucune qualité).Cela posé ,j'ai trouvé intéressant de me replonger dans l'Histoire Contemporaine ,ne m'estimant pas suffisamment cultivée en la matière pour me dispenser d'une analyse documentée de cette période .J'ai en effet beaucoup appris de cette lecture ,par ailleurs écrite en très bon français .Il est terrifiant de se rendre compte (documents à l'appui) combien il est facile de faire prendre au Français lambda, des vessies pour des lanternes. Ma curiosité intellectuelle ,que je ne sollicite pas assez souvent ,s'est trouvée satisfaite de cette lecture même en sachant qu'elle est partiale(mais un philosophe peut-il ne pas dire et écrire ce qu'il pense?
  • Ottstef 10/03/2021
    Même s’il force le trait pour décrire MITTERAND la plume de l’auteur fait mouche. Ce livre est remarquable pour qui, comme moi, n’avait pas lu les PÉAN mais qui constate tous les jours les résultats de la politique menée depuis 1981. « Rappelons-le : Mitterrand a été ligueur avant-guerre, pétainiste, vichyste, maréchaliste pendant, giraudiste dans les deux dernières années du conflit, avant de se prétendre résistant le restant de son existence ; il a défendu l’Algérie française dans un gouvernement socialiste jusqu’à ce que ce ne puisse plus être possible, avant de déclarer avoir été anticolonialiste depuis toujours ; il a été anticommuniste virulent avant de faire alliance avec eux pour en mai 1981, puis de leur offrir des ministères dans son gouvernement ; il s’est montré un farouche opposant à la bombe atomique avant d’en devenir le thuriféraire le plus éhonté ; il a craché sur la Ve République contre laquelle il a publié un pamphlet dans lequel il faisait de son chef un dictateur avant d’en jouir goulûment pendant les quatorze années de ses deux mandats ; pour arriver au pouvoir, il a été socialiste en estimant qu’on ne pouvait l’être sans vouloir abolir le capitalisme avant, une fois à la tête de l’État, d’en devenir le compagnon le plus zélé et d’en promouvoir sa formule libérale, la pire, dès 1983 ; il a été un ministre de l’Intérieur et de la Justice qui a envoyé un nombre considérable de militants du FLN à la guillotine avant d’utiliser l’abolitionnisme comme un argument de campagne à la présidentielle de 1981 ; et ce sans compter sur la promesse faite dans l’opposition de donner des bulletins de santé réguliers et de n’en rien faire, puis de mentir pendant sept années vécues à la tête de l’État ravagé par un cancer ; c’est annoncer la privation de l’enseignement privé et y renoncer ; c’est faire du vote des immigrés une promesse et l’oublier ; c’est de défendre le quinquennat en 198013 et faire comme si la chose n’avait jamais été dite. Cette série de zigzags ne constitue pas une ligne, ce sont les ondulations d’une couleuvre qui cherche sa proie. » Ce livre est remarquable merci M ONFRAYMême s’il force le trait pour décrire MITTERAND la plume de l’auteur fait mouche. Ce livre est remarquable pour qui, comme moi, n’avait pas lu les PÉAN mais qui constate tous les jours les résultats de la politique menée depuis 1981. « Rappelons-le : Mitterrand a été ligueur avant-guerre, pétainiste, vichyste, maréchaliste pendant, giraudiste dans les deux dernières années du conflit, avant de se prétendre résistant le restant de son existence ; il a défendu l’Algérie française dans un gouvernement socialiste jusqu’à ce que ce ne puisse plus être possible, avant de déclarer avoir été anticolonialiste depuis toujours ; il a été anticommuniste virulent avant de faire alliance avec eux pour en mai 1981, puis de leur offrir des ministères dans son gouvernement ; il s’est montré un farouche opposant à la bombe atomique avant d’en devenir le thuriféraire le plus éhonté ; il a craché sur la Ve République contre laquelle il a publié un pamphlet dans lequel il faisait de son chef un dictateur avant d’en jouir goulûment pendant les quatorze années de ses deux mandats ; pour arriver au pouvoir, il a été socialiste en estimant qu’on ne pouvait l’être sans vouloir abolir le capitalisme avant, une fois à la tête de l’État, d’en devenir le...
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