Anna Karénine : Le livre de Léon Tolstoi

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" Toutes les familles heureuses se ressemblent ; chaque famille malheureuse est malheureuse à sa façon. " Léon Tolstoï

Un monument de la littérature russe et mondiale.

Russie, XIXe siècle. En gare de Moscou, deux jeunes gens s'aiment au premier regard. Femme d'un haut fonctionnaire, ornement de la société tsariste de son temps, Anna Karénine éblouit le frivole comte Wronsky par sa grâce, son élégance et sa gaieté. Mais cette passion réciproque est porteuse de scandale et de destruction.

Des salons mondains de Saint-Pétersbourg au fin fond des campagnes russes, Tolstoï livre dans cette fresque sociale grandiose, le portrait d'une héroïne moderne, en quête d'idéal et de liberté, ainsi qu'une peinture ironique et sublime de la condition humaine.
En écho à cette tragédie programmée, on entend toute l'âme d'un peuple et les premiers craquements de l'Empire russe en train de se lézarder.
Un monument de la littérature russe et mondiale.

De (auteur) : Léon Tolstoi
Traduit par : Anonyme

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Avis Babelio

literarydoor

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 semaine

Plus 3,5 quand même :)https://auxmotsinsatiables.wordpress.com/2013/05/30/anna-karenine-tolstoi/

JEMLYR

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 semaines

Anna Karénine commence comme un drame conjugal banal : Stiva trompe sa femme. Puis Tolstoï déploie une fresque immense. Anna arrive. Lévine aime Kitty. Trois destins s’entremêlent. Le roman devient une machine narrative implacable. Anna domine tout. Les autres personnages gravitent autour d’elle. Tolstoï construit son récit comme un système solaire : elle en est le centre. La course de chevaux, l’aveu à Karénine, l’humiliation au théâtre – chaque scène frappe. La mort du frère de Lévine glace le sang. Tolstoï décrit la souffrance sans fard. Anna fascine et terrifie. Elle brûle de passion, oscille entre exaltation et désespoir, se débat contre une société qui la condamne. Son impulsivité la détruit. Tolstoï en fait une héroïne tragique, déchirée entre désir et culpabilité. Elle incarne la révolte contre l’hypocrisie, mais aussi la fragilité d’une âme en quête d’absolu. Koznychev, lui, est mon personnage préféré. Il incarne tout ce qui manque aux autres : la mesure, la sagesse, le détachement. Il vit simplement, dans une petite propriété, loin des intrigues et des excès. Il travaille la terre, lit, discute sans s’emporter. Face aux drames de Lévine ou aux excès d’Anna, il reste calme, comme un rocher dans la tempête. Son stoïcisme n’est pas de l’indifférence, mais une force tranquille. Il rappelle qu’on peut vivre sans se laisser dominer par les passions ou les apparences. Dans un roman où tout n’est que feu et tourments, Koznychev offre une lueur d’équilibre. Ce roman est long. Mais jamais ennuyeux. Le rythme reste tendu. Tolstoï alterne drames intimes, débats politiques, scènes rurales. Il passe d’un registre à l’autre sans temps mort. Ses dialogues claquent. Ses descriptions saisissent. La fin traîne un peu. On devine le suicide d’Anna avant qu’il n’arrive. Mais cette lenteur même sert le drame. La chute de Lévine vers la foi clôt le roman sur une note métaphysique. Anna Karénine est un chef-d’œuvre. Tolstoï y dissèque les âmes, peint une société, interroge le sens de la vie. Un roman monumental. Jamais une page ne lasse. Et Koznychev, lui, reste comme une leçon de sérénité.

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zozobcr20

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Un grand classique de la littérature russe du XIXème siècle ! Anna Karénine est une avant-gardiste de notre société moderne victime du rejet de sa passion amoureuse par la bourgeoisie russe conservatrice. J’ai adoré le personnage de Dolly qui est resté fidèle à son amitié pour Anna malgré le chemin qu’elle empruntait. En revanche, j’ai eu plus de mal avec les passages sur Levine dans lesquels l’auteur en profitait pour aborder des thèmes et débats cruciaux de l’époque sur la politique agricultural et sociale qui m’ont semblé un peu vieilli. Par ailleurs, les développements sur ses questions existentielles en lien avec la religion sont très pertinents ! C’est un très beau roman dont les 984 pages valent la peine d’être lu !

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Christof34540

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Anna Karénine est un monument, mais pour moi, c’était parfois écrasant. Tolstoï déploie une symphonie de passions et de détails où chaque personnage devient un instrument à part entière. Anna, Vronski, Lévin… tous résonnent comme des motifs d’un adagio de Tchaïkovski, mais les crescendos permanents finissent par peser, et la lecture devient longue et lourde. J’ai admiré la psychologie fine et la peinture du monde russe, mais je me suis parfois senti comme un auditeur dépassé par une fugue de Bach trop complexe : brillant, mais difficile à suivre jusqu’au bout. L’intensité dramatique est constante, mais elle épuise plus qu’elle ne captive. Un roman impressionnant, mais pour moi, il y avait trop de tout : trop de détails, trop de passions, trop de symphonies dans une seule lecture. Une expérience à reconnaître pour sa grandeur, mais qui ne m’a pas totalement emporté.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Classiques et Littérature , Littérature Classique
  • EAN
    9782264084651
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    984
  • Dimensions
    179 x 110 mm

L'auteur

Léon Tolstoi

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