Au temps de l'innocence : Le livre de Edith Wharton
Héritier élégant et cultivé, Newland Archer est l'un des meilleurs partis de New York. Chacun attend de connaître la date de son union avec la prude et ravissante May Welland, issue du même monde. La seule difficulté, pour lui, consiste à annoncer ses fiançailles dans le respect des convenances et du " bon ton ".Tout est déjà réglé quand, un soir à l'opéra, le jeune homme reconnaît dans la loge des Welland la comtesse Ellen Olenska, de retour dans sa famille après l'échec de son mariage en Europe. Dans la haute société new- yorkaise, hantée par la peur du scandale, les mœurs et les idées d'Ellen suscitent une muette réprobation. Mais elles exercent sur Newland un attrait irrésistible...Couronné par le prix Pulitzer, Au temps de l'innocence (1920) fait revivre avec une grande variété de touches un univers disparu : celui du " vieux New York ", avec son chic et ses préjugés. Edith Wharton y met à nu les sentiments. Son art, tout de tendre ironie, y est à son sommet.
De (auteur) : Edith Wharton
Expérience de lecture
Avis Babelio
Sydola
• Il y a 6 mois
Couverture de l'article "Le temps de l'innocence Edith Wharton" Fin du XIXe, début XXe, la haute bourgeoisie new yorkaise reste très attaché aux convenances. Hors de question de fréquenter, de vivre hors de ce cercle quitte à favoriser la consanguinité. Archer Newland en fait partie. Il est fiancé à la jolie May Welland. Il n'a qu'une envie avancer la date de ses noces ... mais il doit se plier aux règles.. Et c'est sans compter sur le retour d'Europe de la comtesse Ellen Olanska, qui a fui son époux et qui semble être bien émancipée. Ce roman est une belle photographie de cette société enfermée dans ses codes, ses conventions, peu encline à s'ouvrir aux autres, et surtout pas à ces petits ayant fait fortune et considérés comme parvenus. Mais la société évolue, les certitudes vacillent, la jeunesse a des envies d'émancipation et le vieux continent européen donne des idées... Il met en avant l'importance de l'image, du qu'en dira-t-on, qui montre bien que quelque le groupe dans lequel un individu évolue il y a toujours le regard de l'autre qui importe et gare à celui ou celle qui ferait un pas à côté. Et cela en tout hypocrisie, car on s'y délecte de rumeurs.. Mais ce microcosme n'aura à terme pas d'autres solutions que d'entrouvrir sa porte s'il ne veut pas finir sclérosé. L'écriture est très belle mais la pléthore de détails sans valeur ajoutée a fini par me lasser.. https://quandsylit.over-blog.com/2025/02/le-temps-de-l-innocence-edith-wharton.html
jrburgaud
• Il y a 6 mois
Édith Wharton le Henry James au féminin ou inversement James la Wharton au masculin ? Tant il y de parallèles entre leur deux œuvres littéraires. Le temps de l'innocence prix Pulitzer 1921 . Les années 187. La bonne société neworkaise à son apogée avant d'entamer son déclin moral et social. La contesse Olenska rentrée d'Europe après d'être séparé de son mari donc sulfureuse May Welland sa jeune cousine archétype de la jeune fille dans cette société corsetee d'un charme sans imagination que celui de ses devoirs et obligations . Newland Archer jeune homme fiancé à May et épris secrètement de Ellen Olenska. Pourquoi lire Wharton aujourd'hui et bien c'est comme d'aller dîner dans un étoilé tout y parfaitement réglé et minutieux sans aucune fautes de goût vous sortirez de ce livre aussi léger que vous y serez rentré mais avec au fond de vous un sentiment doucement mélancolique. Wharton savait dépeindre malicieusement cette société neworkaise à la fausse noblesse issue des familles hollandaises et anglaises principalement. On suit donc le cours de cette intrigue amoureuse ou la profondeur des sentiment et l'éclat du drame sont toujours tenus à bonne distance des règles établies pour demeurer dans l'entre soi de cette bonne société ou la ligne morale est la seule qui vaille avec son lot de faux semblant et d'hypocrisie. Un monde disparu depuis longtemps puisque désormais la grande bourgeoise à la convenance d'avoir autant d'immoralite et de mauvais goût que le reste de la société. . .égalité en défauts mais l'inégalité des richesses reste elle inchangée. Petite disgression lutte des classes....injustice quand tu nous tiens ! Un très beau livre que je conseille donc de lire pour juste passer un excellent moment de lecture. Je n'ai pas vu le film de Scorcese tiré du roman....
Salix_alba
• Il y a 6 mois
Un roman des mœurs américaines de la haute bourgeoisie, et surtout new-yorkaises des années 1870 / 1880. Un monde qui a ses lois : une même dignité de vie, une même doctrine morale, les mêmes limites intellectuelles, les mêmes conventions surannées, les mêmes usages et qui y demeure fidèle. Un monde que Edith Wharton nous impose par la grâce de sa plume et de son analyse fine de la psychologie de cette strate de société. Nul besoin d’inventer, de créer le monde des principaux personnages, la verve de cette auteure, nous plonge dans les émois, les tréfonds de leurs caractères et de leurs décisions ! Ainsi ce roman d’amour psychologique, narre l’histoire de Newland Archer, jeune avocat de la haute société new-yorkaise, fiancé à la belle, conventionnelle, innocente et naïve May Welland. Comment après être fiancé et sur la point de se marier, celui-ci tombe sous le charme de la belle, ténébreuse et énigmatique comtesse Ellen Olenska. Un synopsis d’un trio bien connu dans toutes les sociétés ; mais absolument inadmissible et en dehors des usages et convenances de ce monde, qui vit presque en autarcie où chacun se trouve esclave des conventions. Ce jeune avocat, franchira-t-il ce mur, lui qui sent poindre avec le temps, une certaine lassitude et angoisse de faire toujours la même chose à la même heure, et toujours dans le même cadre ! Il veut saisir l’occasion de quitter cette route toute tracée, et suivre cette belle comtesse qui respire l’indépendance et qui souhaite vivre de ses envies, dont la paradigme serait surtout celui de la liberté et de s’abstenir du carcan de la bourgeoisie et d’un mari. Sentiment que partage bien sûr Newland Archer. Fera-t-il briser le sceau de sa condition au profit de ses sentiments ? Faire subir le déshonneur à sa famille, commettre un scandale qui est pour elle plus à craindre que la maladie, et qui génère le méfait absolu du manque d’éducation ! Un roman tout en partage de sentiments, de vertu, d’interrogations que l’auteure nous laisse suivre un fil d’ariane dans son labyrinthe de la bourgeoisie : un archétype de la superficialité et du dogme des étiquettes. Sans oublier, le thème sous-jacent des prémisses de la lutte pour la condition féminine dans un monde centré sur le patriarcat ainsi que la modification des habitudes des classes sociales inégalitaires qui demeurent toujours sur les devants de la scène du monde. Un merveilleux moment de lecture pour cette femme qui fut la première à obtenir le prix Pulitzer en 1921 pour The Age of Innocence.
AnitaMillot
• Il y a 7 mois
À New-York, Newland Archer est un jeune avocat issue de la bourgeoisie, qui s’apprête à épouser May Welland (jeune fille « modèle ») en cette fin de XIXème siècle. Vivant avec sa mère et sa soeur, il se pique d’être un véritable expert en « bon goût ». Un soir d’opéra, alors que Newland est prêt à annoncer ses fiancailles à la société bienpensante, il va revoir la cousine de sa promise, fréquentée dans son enfance : la comtesse Ellen Olanska, tout récemment débarquée d’Europe. Elle a eu l’outrecuidance de quitter son polonais de mari, le comte Olanski (oui, je suis bien d’accord, c’est « curieux » ces déclinaisons grammaticales sur des noms de famille ! …) Un individu peu aimant et plus intéressé par la fortune de sa femme que par sa personne … Se sentant soudainement attiré par cette femme indépendante et terriblement « moderne », Newland Archer ressent alors des doutes quant à son véritable désir d’épouser May, tout en se reprochant son manque de loyauté envers la jeune fille … Je vous laisse découvrir la suite par vous-mêmes … Une belle intrigue, particulièrement romantique, intelligemment traitée par Edith Wharton, qui ne se préoccupait nullement de choquer – ou non – la société américaine par ses écrits (tabous pour l’époque …) Un roman qui a bien mérité le Prix Pulitzer qui lui a été décerné en 1921 ! Ce n’est pas mon préféré de l’auteure mais j’ai toutefois passé un très agréable moment en compagnie de protagonistes vraiment attachants. Edith Wharton, c’est une valeur sûre !
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Classiques et Littérature , Littérature Classique
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- EAN
- 9782377350711
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- Collection ou Série
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- Format
- Livre numérique
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- DRM
- Filigrame numérique
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