Cruelles - Nouvelle édition : Le livre de Cat Clarke

Je viens de finir ce livre, en larmes, et d’un coup je ne sais plus quoi en dire. J’ai aimé ça c’est sûr, même si l’écriture m’a par moment dérangé (surtout à cause des nombreuses répétitions des prénoms) mais elle était assez addictive pour que j’ai envie de lire la suite et de le terminer si vite. Ce livre contient du suspens (sur pleins de petites choses), des tranches de vie d’une adolescente, et de comment vivre après un tel événement ? Comment faire pour ne pas étouffer sous la culpabilité et essayer de vivre normalement? Alice m’a parfaitement gonflé je dois le dire, je la trouvais trop passive, elle se laissait trop faire par les événements, et parfois les raisons qu’elle invoquait pour ne pas faire ceci ou cela était très franchement stupides. Mais bon sinon elle était attachante, on sent bien l’adolescente qui cherche à tout oublier, à reprendre sa vie, à essayer de changer les événements même si c’est impossible. Par contre j’ai totalement détesté Cass et Polly, la première parce que je ne la trouvais pas sympa, plutôt énervante, manipulatrice, il n’y a que vers la fin où j’ai un peu changé d’avis sur elle. Quand à Polly, pour moi c’est une garce de première, contrairement à ce qu’on pourrait croire au début, et je l’ai vraiment haïs tout du long. J’ai apprécié Rae, mais c’est celle qu’on voit le moins, ce qui est dommage. Au début j’aimais bien la prof, Daley, mais au fur à mesure j’ai fini par la trouver franchement encombrante. Limite "de quoi je me mêle?", et gênante. Elle veut faire au mieux, elle est gentille, mais c’est TROP. Contre toute attente, j’ai plutôt fini par apprécier Danni. Et j’ai adoré Jack, il était franchement très mignon. J’ai totalement détesté Tara, et en même temps je l’aimais beaucoup, c’est difficile à dire, elle n’était pas une si mauvaise fille, on se rend bien compte que c’était un masque… Ce qui m’embête c’est qu’elle est un peu cliché tout de même. La pétasse hyper populaire avec des meilleures amies sans cervelle pendus à ses basques. Voilà pour les personnages. Pour l’histoire j’ai plutôt accroché, j’avais envie d’en savoir plus et bien tout comprendre (que s’est-il vraiment passé? Cela aurait-il pu être différent?) et au final je me rends compte qu’on ne sait pas tout, qu’on n’a pas toutes les réponses, mais c’est sans doute mieux comme cela on peut s’imaginer, être du côté que l’on veut. La fin m’a fait pleuré, et franchement je ne voulais pas que ça se termine comme ça, mais en même temps une super grosse happy end aurait été… Hm… Bizarre, déplacé. Et cela permet de laisser la place à un espoir je dirais… C’est donc un livre très sympa, avec une écriture plutôt addictive (malgré les répétitions des prénoms), des personnages pas toujours attachants mais un suspens qui donne envie d’en savoir plus. J’ai beaucoup aimé.

Très bon livre, j'ai adoré lorsque Alice nous raconte le voyage en Ecosse, le scénario est super mais... - On nous laisse sur notre fin, l'histoire s'arrête un peu trop tôt à mon gout, qu'est- ce qu'il va arriver aux personnages, comment vont-ils réagirent. Je trouve sa un peu trop facile de ne pas écrire la fin, une réel fin. j'ai eu l'impression qu'elle n'avait pas eu assez d'imagination pour la fin, dommage. - Et aussi, on ne connait pas assez les émotions, lorsque Alice révèle tout à Jack et à son père on ne connait pas assez les émotions on n'arrive pas assez à se mettre dans la peau du personnage. Le seul personnage auquel j'ai eu de la compassion c'était Tara, eh oui la peste!! Mais on découvre la vraie nature de Tara et ce qui l'a poussé à changer et le fait des circonstances de sa mort m'a encore plus donné de compassion pour elle ! Sinon c'est un très bon livre, je le recommande vivement !! Super histoire!!!

Depuis longtemps déjà, j’avais envie de découvrir la plume de Cat Clarke. C’est désormais chose faite avec « Cruelles », deuxième roman de l’auteur, qui m’aura finalement fait une drôle d’impression ! Je m’explique… J’ai passé un très bon moment avec ce récit que j’ai lu très rapidement, me replongeant dedans chaque fois avec beaucoup de d’envie et de facilité. La plume est simple, agréable et efficace. Et pourtant, il me faut avouer qu’une fois la dernière ligne achevée, j’ai eu un ressenti assez bizarre, ne sachant pas, en fin de compte, si cette histoire m’avait plu ou pas ! Ce qui est certaine c’est qu’elle est dérangeante ! A la lecture des premiers chapitres, j’ai d’abord pensé que l’intrigue reposerait sur la découverte des fameux évènements en Ecosse, m’attendant à ce que l’auteur me fasse mariner jusqu’à la fin… Mais, surprise, il n’y a pas vraiment de suspens car on découvre assez tôt dans le récit ce qui va changer la vie de ces jeunes filles à jamais. A partir de là, la fin se devine aisément, une seule issue logique étant possible… Moi, qui m’attendait à une intrigue du genre « Pretty Little Liars » (si vous connaissez…) avec un suspens intenable, on en est ici très loin ! Le lecteur étant dans la confidence quasiment depuis le départ, l’intérêt du récit réside plutôt dans les sentiments de notre héroïne principale, Alice. Comment gère t-elle ce qui s’est passé ? Quels choix va t-elle faire ? Comment peut-elle se sortir d’une telle situation ? Une chose est sûre, Cat Clarke n’y va pas de main morte et n’a pas eu peur de créer une situation malsaine et des personnages dont les réactions le sont tout autant. Voir jusqu’où ces filles sont prêtes à aller pour préserver leur secret est tout simplement inimaginable ! J’ai même bien souvent douté qu’il soit possible que des jeunes filles de 16 ans puissent prendre ce genre de décision… J’avoue avoir été de nombreuses fois choquée par les choix effectués et j’ai bien souvent eu envie de secouer Alice ! Toutefois, il est impossible de taxer Cat Clarke d’irréalisme au vu de ce qui se passe parfois dans notre propre société ! L’ensemble est donc tout à fait probable bien qu’effrayant ! Malgré ses décisions douteuses, Alice a quand même réussi à m’attendrir. Alors oui c’est sûr, elle enchaîne les mauvais choix et paraît très naïve en espérant pouvoir poursuivre sa petite vie comme si de rien était, mais j’ai parfois compris son inertie. Elle s’est fait prendre dans le piège du mensonge et une fois commencé, difficile de faire machine arrière ! On s’attache donc vite à notre héroïne en lui souhaitant une fin heureuse, bien que cela semble impossible… Je n’ai pas eu autant de compassion pour les autres personnages… Notamment parce que le récit est raconté du point de vue d’Alice, du coup, Cass, Poly et Rae sont beaucoup moins touchantes : Rae parce qu’elle est quasi-inexistante (ce qui lui arrive à la fin du récit m’a à peine émue, c’est dire !), Cass parce que son détachement m’a abasourdie et Poly parce qu’elle m’est restée très étrangère et impossible à cerner… Je crois que le récit aurait gagné en profondeur si Cat Clarke avait fait parler chacun de ses personnages à la première personne tour à tour. Dommage car finalement on ne connaîtra jamais les sentiments profonds de ces trois autres personnages, pourtant tout aussi important qu’Alice dans le déroulement de l’histoire. Je pense notamment que l’auteur aurait eu une carte à jouer avec le personnage de Poly. Volontairement, je ne vous ai encore parlé de Tara car c’est elle la victime de cette fameuse vengeance et donc le « secret » repose sur elle. Il n’empêche qu’il m’est impossible de ne pas en toucher deux mots ! Tara est la peste par excellence… Bien souvent imbuvable, elle méritait une leçon c’est clair mais bien sûr en aucun cas ce qui lui arrive ! Mais là encore, il est bien dommage que l’auteur n’ai pas approfondi les raisons de son comportement. Cat Clarke effleure le sujet vers la fin du récit mais pas assez pour permettre au lecteur de s’attacher à Tara, et du coup vraiment regretter ce qui lui arrive. C’est encore une fois bien dommage… En bref, une lecture peu surprenante et pas assez approfondie à mon goût mais une histoire à fort potentiel qui aurait mérité d’être développée plus avant afin d’offrir aux lecteurs des personnages marquants et un récit qui fait réellement réfléchir sur la nature humaine. Il n’empêche que je ne regrette absolument pas ma lecture et que je lirai avec plaisir d’autres livres de cet auteur, ne serait-ce que pour me faire un avis plus définitif sur son style.

Tout d’abord, je remercie Lysa Line pour ce roman qu’elle m’a offert lors de notre première rencontre entre bloggeuses. A la lecture du résumé, l’histoire m’a laissée un peu de marbre. Je ne savais pas quoi en penser, ce que ça allait donner. Mais étant curieuse de nature, je me suis lancée. Et puis, jusque-là, tous les romans de la collection R m’ont plu. Au final, ce fut une agréable lecture dans l’ensemble, malgré quelques petits points noirs. L’histoire nous fait suivre Alice, lycéenne de 16 ans qui assiste, dans le 1er chapitre, à la messe commémorative pour la disparition (le corps n’ayant pas été retrouvé) d’une de ses camarades de classe, Tara. Les choses se compliquent lorsque l’on comprend qu’Alice, ainsi que sa meilleure amie Cass et deux autres filles, Rae et Polly, semblent en lien avec ce qui est arrivé à Tara durant ce séjour scolaire en Ecosse. De fait, l’histoire se passe après le résumé, une fois la classe rentrée d’Ecosse plus tôt que prévu, et nous amène de fil en aiguille à apprendre, à comprendre ce qu’il s’est passé, ce qui est arrivé, et les conséquences qui en découlent. C’est un récit assez flou, on ne comprend pas forcément bien ce qu’il se passe au début, et pourtant on est happé dans l’histoire jusqu’à la fin. Il nous dépeint la culpabilité qui ronge les gens après un terrible accident, la façon dont chacun fait face à cela. Contrairement à ce que j’aurais pensé, l’histoire ne se centre pas sur le secret du quatuor au sujet de Tara, mais plutôt sur la difficulté qu’a Alice à surmonter ce qu’il s’est passé, ainsi que l’histoire qui se tisse entre elle est Jack. Du coup, le récit à moins de… piquant que ce que j’imaginais. Les thèmes les plus importants se retrouvent être les rivalités entre filles, les tensions entre la reine des abeilles d’une classe, les filles ignorées et le bouc émissaire, et surtout le désir de vengeance envers la reine des abeilles, le fait qu’une vengeance peut très mal tourner, même si elle n’est qu’une mauvaise blague au départ. Le secret concernant la mort de Tara et le sens de la moralité d’Alice sont mis à mal lorsque Jack, le frère de Tara, entre en scène. Il est un peu plus jeune que les filles, et il veut savoir ce qui est arrivé à sa sœur. Au fil des pages, il prend de plus en plus d’importance dans l’histoire et dans la vie d’Alice. Concernant les personnages, on ne s’attache pas vraiment à eux, c’est dommage je trouve. On apprend à les connaitre, on les suit mais… il manque un petit quelque chose. Sauf peut-être avec Jack, dont on sent vraiment la douleur, ainsi qu’Alice dans la seconde moitié du roman. Alice n’aimait pas Tara, ou du moins la fille qu’elle était devenue, une peste manipulatrice qui aimait humilier tout le monde. Mais, depuis l’accident, elle est hantée par son fantôme qui souhaite que la vérité éclate au grand jour. Même si je n’ai pas trouvé ce fantôme très utile, il représente, à mon sens, la culpabilité d’Alice face à ce qu’il s’est passé et face au fait qu’elles n’aient rien dit. Pour les trois autres filles, Cass, Rae et Polly, elles sont assez en retrait après le retour d’Ecosse, et du coup on ne les cerne pas trop je trouve. Toutefois, elles restent des personnages intéressants. Quant à la fin… elle est logique, mais j’aurais juste aimé savoir ce qui se passe pour Alice, Cass et Polly après la dernière page.