Cueilleuse de thé : Le livre de Jeanne-Marie Sauvage-Avit

Une histoire de femmes, de leurs conditions de vie et de leurs liberté. Direction le Sri Lanka pour ce roman touchant, où nous sommes immergés en pleins cœurs de la vie des cueilleuses de thé, mais aussi de leurs mariages arrangés, des violences qu’elles subissent, elles ne nous laissent pas indifférent. L’écriture est fluide, l’histoire bien construite, le petit point qui m’a un peu gêné, c’est la caricature sur certains aspects, mais au delà de ça, j’ai apprécié découvrir ce roman et cette auteure. J’ai quand même été émue et sensible à la vie de ces femmes qui font preuve d’un courage incroyable et d’une abnégation

Du thé amer à la liberté cueillie. Plongée au cœur du Sri Lanka, Cueilleuse de thé de Jeanne-Marie Sauvage-Avit offre une immersion sensorielle et humaine d’une grande justesse. Dès les premières pages, on transporté dans les plantations de thé, entre les montagnes embrumées et les gestes répétitifs d’un travail harassant. Le roman ayant été récompensé par un prix romantique, c’est avec une certaine appréhension que j’ai entamé la lecture, craignant une romance sucrée éloignée des réalités du terrain. Heureusement, il n’en est rien. L’amour, s’il est évoqué, reste en filigrane. Ce qui prime ici, c’est le destin bouleversant de ces femmes, invisibles et pourtant essentielles, dont la vie est rythmée par les feuilles de thé à cueillir. À travers elles, le roman dresse un portrait sans fard de la condition féminine en Inde : oppression, exploitation, mais aussi une force intérieure admirable. Ces femmes, malgré les humiliations et les entraves, portent en elles une volonté farouche, un courage brut qui force le respect. Ce combat pour la dignité n’est pas sans résonance avec d’autres formes d’exploitation présentes ailleurs, y compris en Angleterre. À travers les pages, on ressent le poids écrasant des titres, la violence silencieuse des privilèges, et l’exploitation systémique de ceux qu’on maintient dans l’ignorance notamment les immigrés, souvent réduits à une main-d’œuvre docile. La violence sociale et l’injustice transcendent les frontières. Cueilleuse de thé devient alors un miroir universel des luttes féminines et sociales, une ode à la liberté, à la volonté, et à l’endurance. Roman éprouvant par moments, mais profondément humain, touchant; il laisse une trace, un goût d’amertume mêlé à celui de l’espérance.

La cueilleuse de thé est le premier livre que je lis sur les conditions indiennes. C'est une invitation au voyage et à la culture. J'ai trouvé l'histoire très bien ficelé, très bien écrite, comme toujurs avec les prix romantique des étidions charleston. Le fait de devoir se cultiver pour échapper à ses conditions plus que misérables. C'était une très belle plume

Ce livre nous propose le roman initiatique par excellence! Une jeune cueilleuse de thé d’une plantation du Sri Lanka va s’échapper pour vivre son rêve: étudier en Angleterre pour pouvoir ensuite ouvrir une boutique de thé chez elle, en Inde. #129750;#127811; Tout au long du roman, on suit Shemlaheila dans ses découvertes, ses batailles, ses rencontres et ses souvenirs douloureux. Par contre, je ne comprends pas vraiment le « prix du livre romantique »#129300;. Pour moi ce n’est vraiment pas le côté ni le plus intéressant, ni le plus dominant dans le roman. #129750;#127811; A la lecture des premiers chapitres, je pensais m’embarquer dans un roman historique … mais pas du tout! Il n’y avait aucune date ou quoi que ce soit, mais vu les conditions de vies au Sri Lanka et dans les plantations de thé, dans ma tête c’était sûr que c’était dans le passé … et puis Shemlaheila arrive en Angleterre et … portables, ordinateurs … je ne m’y attendais pas #128517; #129750;#127811; Une très bonne lecture qui vous fera regarder votre tasse de thé différemment.