De larmes et d'écume : Le livre de Stéphane Michaka

Une très belle découverte et surprise. J’ai beaucoup aimé l’ambiance de roman. Plusieurs sentiments se sont bousculés, la peur, la colère, l’impatience, la tension… Un roman riche en aventures et en faits historiques dans l'histoire du commerce des esclaves, des corsaires et de la révolution industrielle. Une lecture que j’ai dévorée ! Extraits : “_ Cette goélette vidée de ses occupants est un conte à dormir debout ! s’irrite Finnegan. _ Les histoires de navire fantôme sont plaisantes, concède Randolph. _ Mais elles ne sont que des légendes, tranche Finnegan. Une compagnie d’assurances maritimes n'a que faire des légendes. Elle s’occupe des faits, rien que des faits !” “ L’avantage d’avoir neuf ans, c’est que vous pouvez vivre des dizaines de vie en attendant que la vôtre débute…” “ Il m’a appris que les rêves qu’on n’abandonne jamais finissent toujours par arriver à bon port.”

Une lecture en demi-teinte pour ce roman historique #127754; J'ai accroché à l'intrigue et à la structure du récit qui alterne entre journal de bord et enquête. Malheureusement, il y a des longueurs qui découragent à la lecture au bout d'un moment. Je voulais vraiment connaître la fin de l'histoire c'est pourquoi j'ai persévéré mais j'ai pensé plusieurs fois à abandonner. Dommage ! Le contexte historique est intéressant ainsi que le milieu maritime avec cette ouverture d'enquête. Certains événements sont très prévisibles et peuvent décevoir #129300;

#127754;PERDUS EN MER#9973;#65039; Le 7 novembre 1872, la Mary Celeste, une goélette qui emporte une dizaine de personnes et des barils d'alcool, quitte New-York pour l'Europe. A son bord, la jeune Elsie qui fuit sa famille et embarque clandestinement. Un mois plus tard, le bateau est retrouvé dérivant au large des Açores... vide. Que s'est-il passé ? Dix ans plus tard, alors que le mystère du vaisseau fantôme n'a toujours pas été résolu, un vieux corsaire prétend avoir recueilli dans une bouteille jetée à la mer un journal de bord rédigé par une des passagères... Embarquez pour la grande aventure, laissez-vous fouetter par les embruns, ennivrez-vous du claquement des voiles, du grincement des poulies et du cri des goélands ! Voici un formidable roman trépidant entre Alexandre Dumas, Dickens et Conan Doyle qui nous a emballées ! En partant d'une histoire vraie, le naufrage d'une goélette à la fin du 19e siècle, Stéphane Michaka a imaginé un récit incroyable pour expliquer le mystère de la Mary Celeste. Une jeune fille qui fuit son beau-père violent, un assureur amoureux qui veut retrouver la femme de sa vie, un jeune assistant futé qui rêve de prendre la mer, un homme d'affaires nostalgique du sinistre commerce du bois d'ébène...la traite des esclaves. Il y a tout dans ce roman, du suspens, des intrigues, des complots, de l'amour, de l'émotion, une pincée d'humour et des personnages merveilleusement bien campés. On retrouve même au détour des pages le créateur de Sherlock Holmes, Arthur Conan Doyle himself. On a adoré naviguer auprès d'Elsie, la jeune rebelle et enquêter avec Basil et Spotty. Une lecture immersive qu'on vous conseille absolument ! Tentés ? Ce roman fait partie de la sélection du Grand Prix des Lecteurs Pocket 2025 et c'est un de nos préférés jusqu'à maintenant. Bisous et bonne journée #128536; Fran et Flo #127826;

Peut-être avez-vous déjà entendu parler de la Mary Celeste, ce vaisseau fantôme retrouvé au large des Açores le 4 décembre 1872. A bord, aucune trace de lutte ni d’accident et l’équipage, comme volatilisé, a disparu. L’affaire reste à ce jour non élucidée. Par le jeu de la fiction, Stéphane Michaka s’engouffre ici dans les brèches du mystère pour construire sa propre version de l’histoire. Nous sommes ainsi plongés dans le Londres de 1884 (soit 12 ans plus tard), aux côtés de Basil Huntley. Cet assureur du secteur maritime reste obsédé par l’affaire pour des raisons bien plus personnelles que professionnelles. Lorsque le journal de bord d’une passagère de la Mary Celeste arrive sur son bureau, c’est un signe inespéré du destin. Avec le soutien précieux de son collaborateur Finch lui-même aidé d’un certain Arthur Conan Doyle, Basil parviendra à dissiper le brouillard autour du bateau. J’ai toujours adoré les livres inspirés d’histoires vraies. Bien sûr, ce genre de roman implique parfois l’invention de certains éléments (le journal en question est donc purement fictif). Au-delà de l’affaire, le livre aborde également des sujets historiques majeurs, comme l’abolition de l’esclavage. L’écriture est fluide et les chapitres s’enchainent avec beaucoup de cohérence. Ce que j’ai particulièrement apprécié, c’est qu’une zone d’ombre est volontairement non éclaircie par l’auteur pour permettre de se faire sa propre idée de l’intrigue. Seul bémol : des notes de bas de page auraient été utiles afin de clarifier les termes techniques du vocabulaire marin.