Dungeon Crawler Carl - Tome 1 : Le livre de Matt Dinniman

Le liseur, Sylvain Agaësse, avait à peine mis en voix le premier chapitre que je suis tombée amoureuse de ces romans ! On m'avait vendu du bidonnant intelligent, j'ai été servie. Tant dans l'humour des dialogues que dans les comiques de situation, on rit. Parce que oui, voir les petits vieux de l'EHPAD qui ont atterri là par hasard tenter de survivre ou le pauvre Carl tenter de trouver une tenue plus adéquate, c'est poilant. Je n'oublie pas la queen, Princesse Donut, qui lâche une punchline à la minute avec un flegme désarmant et devient presque la protagoniste de l'histoire. La richesse de l'univers ne fait aucun doute, et s'il paraît très formaté sur ce premier tome (les jeux de rôle ont des règles, un vocabulaire et des stratégies qui leur sont propres), il s'approfondit de chapitre en chapitre, et plus encore dans le deuxième opus, dont je ne parlerai pas ici. Vous êtes novices et craignez que toute cette ambiance gaming vous perde ? Rassurez-vous, le contexte, toujours très clair, et le langage, simple mais travaillé, vous permettront de suivre, ne serait-ce que par déduction. Si je récapitule : des personnages cools, des situations hilarantes, beaucoup d'action (et un liseur au top, vraiment, si vous avez peur, laissez-vous tenter par l'audio), et on applaudit Lorestone de démocratiser ce type de littérature en France...

La transformation a eu lieu Le 3 Janvier À 2h20 du matin Heure du Pacifique. Certains dormaient, Paisibles, Et ont disparu Sans bruit, Réduits en poussière, Chanceux de l’histoire. D’autres, Comme Carl, Étaient dehors. 27 ans, 1m91 pour 104 kilos. Boxer, veste en cuir Et paire de Crocs roses : L’attirail du parfait aventurier ! Dans ses bras, Une ex en moins Et une chatte persane en plus : Princesse Donut La reine Anne Chonk, Hautaine, sublime, Et à la langue bien pendue. Souhaitons la bienvenue À notre duo de choc Dans le World Dungeon Et ses 18 niveaux, Option numéro 3 Sélectionnée par la compagnie Borant Nommée régente de ce système solaire. Des millions d’entrée, De la lumière au bout du tunnel, Mais une seule sortie. Ainsi débute le jeu télévisé Intergalactique, Un concept à la Survivor (Même si, concrètement, Ça fonctionne davantage Comme Running Man.) Dans lequel notre Carl préféré Va devoir se la péter Pour espérer looter du PQ magique. Avec les premiers pas Apparaissent les premières notifications Absurdes, Les succès inutiles Entre « Vieille fille à chats » Et « Poches vides », Ainsi que les récompenses (Quand il y en a ! Ha ha ha Ils sont tellement morts !) Le jeu est cruel Et envoie Gobelins, Rat hooligan Ou encore racaille lama À la poursuite de sa majesté Et son garde du corps Tandis que l’univers et l’IA, Fétichiste sur les bords, Regardent. Eux s’amusent Des cris qui résonnent, Et des peurs qui se matérialisent Quand quelques humains se voient Être mis aux enchères Pour une poignée de clics Et un coffret légendaire. Sur une échelle de violence Entre Bambi et Martyrs, On est ici sur un bon Seven. On est surtout ici sur un premier tome Diablement efficace Et spectaculaire Possédant ce « je-ne-sais-quoi » Qui nous fait tourner les pages Avec un immense plaisir coupable, Que l'on soit adepte de jeux vidéos Ou pas. À présent, À nos héros de jouer Et de tuer, tuer, tuer ! D’avancer Et de descendre au niveau suivant. GAME ON

J’ai lu ce livre suite à une recommandation sur les réseaux sociaux. On me présente alors un livre avec une histoire intéressante cependant j’arrive devant un roman qui certes me divertit mais ne cesse de me déranger par certains aspects: -un manque d’évolution de la part des personnages -un surplus d’explication qui ne permet pas de se plonger vraiment dans le roman -un vocabulaire familier utilisé sans réel but Pour conclure , je pense que ce livre s’adresse principalement au jeunes adolescents (sauf pour les passages inadaptés) et ainsi devrait apparaître dans la catégorie jeunesse.

Une plongée dans un monde caricatural mais complètement barré... C'est souvent téléphoné, mais c'est complètement assumé, et le style d'écriture nous fait très vite oublier tous les lieux communs des LitRPG qu'on y retrouve. Les personnages sont attachants, tout en restant perfectibles et parfois agaçants. L'idée de positionner un chat comme un des personnes principaux de l'histoire me laissait très perplexe au début du livre, mais le développement de Donut tout au long des pages démontre la force d'un choix aussi pertinent qu'hilarant... tout comme cette idée récurrente d'imposer à Carl de rester pieds nus :) Le langage est très direct, souvent cru... mais presque toujours pour alimenter un humour omniprésent. Car si une chose est sûre, c'est que l'auteur ne cherche pas à nous faire passer son récit pour une histoire sérieuse. Les personnages sont loufoques, et on en redemande !