Histoire de la fille qui ne voulait tuer personne : Le livre de Jérôme Leroy

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Quand refuser de tuer vous met hors-la-loi !

Après la Décennie terrible 2033-2043, qui a vu la population mondiale se réduire de moitié, chaque État a édicté ses propres règles. La nouvelle Fédération européenne a fait le choix de la sagesse : sobriété écologique totale, égalité de toutes et tous, bannissement de la violence.
2069, Rouen, capitale de l'État français. Ada Veen, 17 ans, a été éduquée dans ce système qu'elle vénère. Jusqu'à ce que la population vote par référendum le rétablissement de la peine de mort. À chaque exécution, c'est un citoyen tiré au sort qui sera chargé de cette funeste mission. Lorsque son nom est pioché parmi des millions, Ada décide de ne pas obéir, entraînant avec elle le garçon qu'elle aime.

" Récit brillant, intelligent, et hautement politique. " Just A Word

" Coup de coeur pour ce roman d'anticipation glaçant de réalisme ! " Anaïs – Librairie Mollat (Bordeaux)

" Jérôme Leroy continue de tisser des futurs très imparfaits où scintille cependant un espoir, comme autant de garde-fous pour la génération actuelle. " Yozone

Cet ouvrage a reçu le Grand Prix de l'Imaginaire Jeunesse

De (auteur) : Jérôme Leroy

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Morituri te salutant ! Après le déferlement de catastrophes climatiques, le monde a basculé dans des dictatures écologiques et restreint les libertés individuelles. Après un référendum au résultat improbable, la peine de mort est rétablie et un citoyen tiré au sort exécute la sentence. Ada, 17 ans, sera bourreau, peut-elle échapper à la loi ? " |Séverine
Fnac Roanne
" Je retiendrai de cet ouvrage un joli message : l'importance de ne jamais cesser de rêver d'utopie (ou, pour reprendre les mots de Jérôme Leroy, de " Douceur ") pour construire, pas à pas, un futur plus harmonieux. Et peu importe qu'on l'identifie à un Portugal idyllique comme Medhi, à la poésie de Nerval comme Jason ou à la musique d'Ella Fitzgerald comme le père d'Ada : si on se la figure et qu'on la répand, par l'art et par l'imagination, alors, quelque part, on contribue à la créer. " |Noémie Mil-Homens
Karoo
" Jérôme Leroy continue de tisser des futurs très imparfaits où scintillent cependant un espoir, comme autant de garde-fous pour la génération actuelle. "
Yozone
" Un roman dystopique passionnant, qui questionne le monde d'aujourd'hui et le futur. Un coup de cœur "
Bibliopôle Maine-et-Loire
" Histoire de la fille qui ne voulait tuer personne est un récit brillant, perspicace et ingénieux où notre futur en dit autant que notre présent. Une réussite ! "
Aude bouquine
" Un livre qui prend racine dans les débats actuels et donne à voir comment au nom du meilleur, le pire peut être présent. "
Opalivres
" Récit brillant et intelligent, hautement politique mais jamais caricatural, Histoire de la Fille qui ne voulait tuer personne conviendra au plus large public, que vous soyez en quête d'une dystopie qui a des choses à dire sur notre présent ou d'une aventure rebelle où l'amour peut triompher de tout. "
Just a Word
" Un coup de cœur ! " |Carmen
Librairie Grand Forum (Besançon)
" Coup de cœur pour ce roman d'anticipation glaçant de réalisme ! " |Anaïs
Librairie Mollat (Bordeaux)
" Aux côtés d'Ada, on plonge dans cette dystopie au réalisme effrayant. Coup de cœur ! " |Tiphaine
Espace Culturel de Blagnac
" Palpitant, émouvant, surprenant, l'auteur met en corrélation le monde d'aujourd'hui et celui qui pourrait être le nôtre d'ici 45 ans... Etes-vous prêts ? " |Carine
Lecture et confiture

Avis Babelio

ramettes

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

Quel plaisir de retrouver des personnages fort comme Jérôme Leroy sait en créer. On a des sujets très actuels, cela touche à la sexualité, l’amitié, la famille, la politique, l’écologie, l’économie, la culture et la littérature en particulier. Ce sont thèmes qui ont un impact sur les lycéens et leur éveil au monde. C’est un roman d’anticipation qui part des constats actuels, mais on se situe après le point de bascule en 2068, ce n’est pas une date anonyme. Nous avons des figures féminines très fortes, comme souvent dans les romans de Jérôme Leroy. Des femmes qui dirigent, décident et restent droites dans leur bottes.La mère est effrayante, froide , ambitieuse, extrême. Ada fait partie de ces jeunes de l’élite qui ont été conditionnés pour représenter l’avenir. Elle va se retrouver confronté aux conséquences de son vote. Elle va prendre conscience qu’elle a voté pour quelque choses dont elle n’avait pas compris la portée. On va assister à son éveil, elle va ouvrir les yeux toute seule. Elle se sent flouée et manipulée. La marionnette coupe les fils de son marionnettiste. Face à elle, on a Jason, le poète, le révolté. Les deux étaient dans des camps différents et cependant ils avaient déjà tissé des liens , des connections sur leur part intime. Tout semble les opposer et pourtant ils ont su voir au-delà des apparences Jérôme Leroy une nouvelle fois m’a fait me poser des questions et j’imagine que les adolescents auront que quoi réfléchir. Garder la jeunesse réactive et alerte. J’ai pris plaisir aussi à l’introduction de poésie et de littérature dans ces groupes de jeunesses en quête de racines. Le livre papier et sa fonction intemporelle.

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JustAWord

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

Lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire en 2022 pour Vivonne, l’auteur français Jérôme Leroy retourne à la science-fiction et à l’anticipation dans un nouvel ouvrage publié cette fois dans une collection jeunesse, Syros. Avec le titre à rallonge d’Histoire de la Fille qui ne voulait tuer personne, nous revoici plongés dans un futur proche — 2069 pour être précis — dans lequel la France n’est plus que l’ombre d’elle-même. Bienvenue dans la Fédération Européenne. Après la Décennie Terrible (2033–2043), on peut dire que l’Europe (et même le monde) n’a plus grand chose à voir avec ce que nous connaissons. Ravagé par les guerres, les catastrophes écologiques et les épidémies, le vieux continent a du faire des choix pour sa survie. D’un mouvement écologiste radical (les Bonobos effondrés) à un véritable courant politique organisé (Refondation), une nouvelle société a fait surface pour réunir ce qu’il reste des états en plein naufrage. La Fédération Européenne, unit sous la bannière utopiste de l’Alliance du Vivant d’une certaine Vigtis Mendoza et de son fameux Manifeste, apparaît comme la dernière alternative viable et civilisée pour les survivants. Ou du moins, une partie des survivants. Si vous êtes du Dehors et que vous vivez de l’autre côté des murs de sécurité et des checkpoints qui entourent les îlots, pas de chance pour vous. Dans cette Fédération, un Référendum d’Initiative Populaire vient de rétablir la peine de mort, à la surprise de la présidente Agnès Cœur elle-même. Pour équilibrer un peu les choses, celle-ci décide que toute condamnation à mort devra être assumée par les citoyens qui l’ont voulu. Ainsi, un tirage au sort désigne le bourreau parmi les hommes et femmes de l’Alliance du Vivant. Coup du sort, c’est Ada Veen, fille de Clara Veen, vice-gouverneure de la Fédération, qui est choisie pour cette sale besogne. Si cette jeune militante des Pionnières — sorte de croisement improbable entre écologiste et garde rouge — semble un choix parfait pour assumer les choix du régime, celle-ci va vite comprendre qu’entre la théorie et la pratique, la peine de mort n’a rien de l’acte juste et simple qu’on lui a vendu. Avec Jason Leurtillois, son ami devenu amant, elle décide de prendre la fuite vers le lointain Portugal où une République Libertaire refuse toute forme d’autorité. La Douceur serait-elle la solution ? Si vous avez déjà lu Vivonne du même Jérôme Leroy, vous arriverez ici en terrain conquis. En effet, les mêmes éléments sont en place, dans un cadre similaire de fin du monde et de tentatives de reconstructions tantôt utopiques tantôt dystopiques. Éminemment politique mais jamais rébarbatif, Histoire de la fille qui ne voulait tuer personne construit sa romance adolescence sur une révolte contre la dictature. Pour se faire, il faut d’abord une prise de conscience. Ce qui arrive précisément à Ada grâce à la confrontation au réel mais aussi par l’influence extérieure de Jason, poète et membre du Gang Nerval, dont la déformation physique ne reflète en rien la bonté d’âme. Jérôme Leroy critique ouvertement le populisme et l’une de ses antiennes, à savoir la peine de mort. L’auteur démontre à la fois l’inanité du Référendum d’Initiative Populaire mais aussi la différence qu’il existe entre vouloir quelque chose et l’accomplir par soi-même. En gros, tout acte devient bien plus tangible et difficile quand ce n’est pas l’autre qui doit se salir les mains pour vous. Si l’idée centrale reste d’illustrer la révolte de l’individu face au système — ce n’est pas pour rien si l’on fait référence à 1984 — l’auteur a la bonne idée également de tenter de comprendre la mise en place de ce système sans l’excuser. Grâce au contexte terrible, le régime en place n’apparaît pas si absurde. Disons qu’il pourrait simplement être le moins mauvais choix. Évidemment, comme la quasi-totalité des romans dystopiques, Histoire de la Fille qui ne voulait tuer personne parle surtout de notre présent. Jérôme Leroy livre une brillante critique du militantisme et de l’idéologie quand elle n’est plus raisonnée, avec une véritable chasse aux sorcières sur ceux qui osent encore manger de la viande ou ceux qui fumerait en cachette. La dénonciation, l’endoctrinement, la démesure punitive fait glisser l’utopie vers la dystopie sans même que ses fondateurs pourtant bien intentionnés ne s’en rendent compte. C’est également, et bien évidemment, un plaidoyer pour le vivre-ensemble et l’égalité des classes et des races, montrant la condition lamentable des gens qui vivent au Dehors, dans la misère, la maladie et la violence. Il est facile de vivre dignement en fermant les yeux sur la masse pauvre et agonisante bien caché par les murs et les barbelés. Dès lors, comment sortir de ce cercle vicieux ? Par la poésie, bien sûr. Nous sommes chez Jérôme Leroy, poète lui-même, et bien sûr, la rébellion et la fuite de notre couple d’adolescents ne serait rien sans le rôle constant et vivant du fait littéraire. Jason est un poète qui dirige sa propre revue, La Douceur, inspirée elle-même de cette étrange utopie communiste au Portugal dans laquelle la propriété n’existe plus et où l’argent n’est qu’un vilain souvenir. Jason aime Nerval, ses amis aussi. Et le récit est émaillé de références à des poètes, de Verlaine à Apollinaire en passant par Rimbaud. Pour Jérôme Leroy, ce qui sauve l’humanité, c’est la poésie, le livre, la culture, la littérature, ce vivant chemin vers le passé qui permet au futur d’être meilleur. C’est cette impulsion qui va changer la donne, pour Ada comme pour Jason, et si tout cela semble bien naïf, le résultat n’en est que plus beau. Comme pour Vivonne, le roman nuance et cherche à mettre en lumière contradictions et niveaux de gris, même pour une Présidente qui se rend compte sur le tard que le rêve est devenu cauchemar. Que la femme n’est pas la solution miracle vers la paix, mais qu’elle fait partie de l’humanité comme l’homme brutal du passé, que tout le monde peut mal tourner, peu importe son sexe ou sa religion. Au-delà de toutes ces considérations politiques, philosophiques et poétiques, Histoire de la Fille qui ne voulait tuer personne remplit aussi son compte d’aventures et de rebondissements. C’est la beauté des personnages principaux, Ada et Jason, ainsi que le courage et les fêlures de ceux qui les entourent qui rende cette histoire si attachante et addictive. Jérôme Leroy n’oublie pas qu’il écrit pour des adolescents, qu’il faut un récit rythmé et tendu, que l’amour doit pouvoir battre son plein et s’épanouir, tout cela sans changer entrer dans le cliché ou la simplicité d’écriture, rappelant au passage que les rêves ont toujours un prix. Mais qui sera prêt à le payer pour changer le monde ? Récit jeunesse brillant et intelligent, hautement politique mais jamais caricatural, Histoire de la Fille qui ne voulait tuer personne conviendra au plus large public, que vous soyez en quête d’une dystopie qui a des choses à dire sur notre présent ou d’une aventure rebelle où l’amour peut triompher de tout.

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Olivier43

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

J'avais découvert Jérôme Leroy avec "les derniers jours des fauves". J'avais été plutôt séduit par son style et son intrigue politique. Je découvrais donc son dernier opus sans rien savoir de l'histoire. Première surprise pour moi, c'était un roman jeunesse sous forme dystopique, et j'avoue que je ne m'y attendais pas. L'histoire est plutôt attractive, suite à la Décennie Terrible de nouvelles règles ont été établies. L'une d'entre elle est le rétablissement de la peine de mort, exécutée par un citoyen lambda tiré au sort. SAuf que la dernière personne tirée est Ada, la fille d'une éminente politicienne, en lice pour être élue présidente. Sauf qu'elle va prendre la fuite ne voulant pas exécuter la sentence, avec Jason. Ce roman n'est pas dénué d'intérêt. Tout d'abord cette société post Décennie Terrible est assez effrayante, dans la mesure où tout est criminalisé de la cigarette à la consommation de viande. On a également un endoctrinement des jeunes, dés le plus jeune âge qui fait froid dans le dos. D'ailleurs le roman débute par la grande cicatrice d'Ada qui a dénoncé son père (on découvrira pourquoi bien plus tard) , ce qui a conduit à la perte de ce dernier. En revanche, l'histoire d'amour entre Ada et Jason, je l'ai trouvée extrêmement longue et redondante, et j'avoue que cela m'a lassé. Certains aspects du personnage d'Ada m'ont dérangé. Le système lui a fait perdre son père et pourtant, elle a adhéré sans réserve au système qui lui a causé cette perte, et ce n'est que l'amour de Jason qui va lui faire ouvrir les yeux. J'ai eu du mal à adhéré à ça. Enfin, j'ai eu le sentiment de quelque chose de déjà lu. Le genre de la dystopie pour la jeunesse, est un exercice difficile à renouveler. Au final, c'est une lecture en demi teinte pour moi, même s'il a des qualités.

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mrose71

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 an

Ce nouveau roman de Jérôme Leroy, bien qu'il se lise indépendamment de la trilogie "Lou" ou Macha ou Vivonne, a toujours en fond l'utopie de la Douceur, un lieu où une société maintient un mode de vie hors de la violence engendrée par la fin du monde. L'histoire de l'héroïne Ada, nous place dans un monde qui semble apaisé après la Décennie Terrible qui ravagea le monde tel que nous le connaissons. Ada, embrigadée dès son plus jeune âge par l'idéologie dominante, réalise les failles d'un système qu'elle pensait parfait et solide. Moins fort que la trilogie Lou, ce titre aborde parfaitement les questions d'embrigadement de la jeunesse. En tout cas, merci à Jerôme Leroy de maintenir cette touche d'espoir que représente La Douceur dans ces récits post-apocalyptiques #128521;

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Ado & Young Adults , Romans adolescents 13+
  • EAN
    9782266351188
  • Collection ou Série
    Imaginaire
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    320
  • Dimensions
    179 x 111 mm

L'auteur

Jérôme Leroy

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