Hunger Games T3 Collector : Le livre de Suzanne Collins

Je suis mitigée pour ce dernier tome. J'en ai adoré 90%. L'intrigue, l'évolution des personnages, la tension constante, la guerre, le capitole et ses pièges, les morts à foison, ... MAIS. (Je préviens, je vais râler et spoiler) [masquer] Deux choses qui ne passent pas: Je n'ai pas compris (ni aimé) la tournure qu'a pris la relation Katniss/Peeta. Depuis quand Katniss la téméraire lâche aussi facilement son objectif? Depuis quand sa promesse de sauver Peeta s'envole à la moindre difficulté? Sans même essayer, bordel! J'ai pas trouvé ça logique, et ça m'a déçue. Autant de la part de Katniss que de l'autrice. Ensuite, à partir d'un moment (vers 80-90%) j'ai trouvé que tout allait trop vite. Fini les descriptions et réflexions interne. Et je ne parle pas des scènes où ils courent et sont en panique, ça, ok, évidemment. C'est le reste, le "grand final". Carrément je vais le dire : je trouve la fin bâclée. Y'avait il vraiment besoin d'une ellipse narrative après la mort de Snow? Pour son procès? Pour son retour? Trop de raccourcis, trop d'ellipses narratives. Et alors ne parlons pas de l'épilogue! On dirait que l'autrice l'a écrit sur une serviette en papier de café façon "allez tient, voilà un épilogue" avant de nous le jeter au visage. Qu'est devenu Peeta, comment son déconditionnement a avancé, comment leur relation a retrouvé son chemin, tellement de questions balayées en 2-3 phrases bateau! Après tant de développements, de descriptions, de réflexions internes, on finit aussi vite? Et Katniss est VEXÉE que Gale soit parti? *deux gifles* OH KATNISS! Depuis le début tu t'en carres l'oignon de Gale, d'où tu boudes? En bref, pour moi il manque 200 pages pour conclure avec brio cette saga. Exactement , pour "conclure aussi brillamment qu'elle s'est déroulée". Ça m'a laissé un arrière goût de pas fini. [/masquer]

Avec La Révolte, Suzanne Collins clôt sa trilogie avec audace, loin des attentes faciles ou des fins triomphantes. Le temps des jeux est terminé : place à la guerre. Et pas une guerre romancée, non — une guerre sale, psychologique, épuisante. Katniss y est plus brisée que jamais, marquée par les pertes, les manipulations et les responsabilités trop lourdes pour ses épaules. Elle devient malgré elle une arme de propagande, un "Geai Moqueur" vidé de sens. On est loin de l’héroïne classique. Son apathie, ses doutes, sa colère sourde sont parfois déroutants, mais profondément humains. Le roman assume une lenteur plus introspective. Les scènes d’action sont rares, souvent fugaces, et ce choix pourra déstabiliser. Mais c’est justement cette plongée dans le désenchantement, dans le deuil d’une jeunesse volée, qui donne toute sa portée au récit. La rébellion elle-même est ambiguë, et Collins évite habilement le manichéisme. La fin, brutale et désillusionnée, laisse un goût amer — celui de la réalité. Ce n’est pas une victoire, c’est un sursis. Et c’est ce réalisme-là qui fait toute la force de La Révolte. Une conclusion dure, presque cynique, mais essentielle pour comprendre le message de la trilogie : dans une guerre, il n’y a pas de gagnants. Juste des survivants.

Avec La Révolte, Suzanne Collins clôt sa trilogie avec audace, loin des attentes faciles ou des fins triomphantes. Le temps des jeux est terminé : place à la guerre. Et pas une guerre romancée, non — une guerre sale, psychologique, épuisante. Katniss y est plus brisée que jamais, marquée par les pertes, les manipulations et les responsabilités trop lourdes pour ses épaules. Elle devient malgré elle une arme de propagande, un "Geai Moqueur" vidé de sens. On est loin de l’héroïne classique. Son apathie, ses doutes, sa colère sourde sont parfois déroutants, mais profondément humains. Le roman assume une lenteur plus introspective. Les scènes d’action sont rares, souvent fugaces, et ce choix pourra déstabiliser. Mais c’est justement cette plongée dans le désenchantement, dans le deuil d’une jeunesse volée, qui donne toute sa portée au récit. La rébellion elle-même est ambiguë, et Collins évite habilement le manichéisme. La fin, brutale et désillusionnée, laisse un goût amer — celui de la réalité. Ce n’est pas une victoire, c’est un sursis. Et c’est ce réalisme-là qui fait toute la force de La Révolte. Une conclusion dure, presque cynique, mais essentielle pour comprendre le message de la trilogie : dans une guerre, il n’y a pas de gagnants. Juste des survivants.

Ce dernier tome de la trilogie principale n'est pas mon préféré. L'histoire m'a moins plue mais ça n'en reste pas moins une très bonne lecture. Hunger games a bercé mon adolescence et ça fait toujours du bien de replonger dans cet univers. Mais je savais que ce tome ci était celui que j'allais le moins apprécier