Hunger Games - tome 3 La révolte : Le livre de Suzanne Collins

Le livre que j'ai le moins aimé de toutes le saga. Certes, Katniss vit des choses éprouvantes; horribles, elle ne sait plus quoi penser, qui écouter, comment agir, mais je trouve qu'au bout d'un moment, cela devient un peu trop lourd. [masquer] Tout le passage dans le district 13, bien que primordial, est long. Voire déprimant. Par contre, j'ai adoré le moment où ils s'infiltrent dans le Capitole [/masquer] Cependant, le final est très beau. Lourd de sens, également, et en aucun cas décevant. Une magnifique conclusion à toute cette histoire

Ce troisième tome poursuit avec brio la tension, l'émotion et la profondeur des deux précédents. La relation entre Katniss et Gale est davantage développée, avec des nuances plus marquées et une proximité qui évolue dans un contexte de guerre. J'aurais aimé, en revanche, qu'on ait un peu plus de détails sur la situation de Peeta, même si son absence renforce cette sensation de vide et d'angoisse constante. L'histoire de Finnick m'a profondément touchée. On découvre une vulnérabilité inattendue derrière son apparence assurée, ce qui rend son personnage d'autant plus bouleversant. Haymitch, fidèle à lui-même, reste ce mélange fascinant de cynisme, de lucidité et d'humanité cabossée. On le déteste par moments, mais on ne peut s'empêcher de l'aimer. J'ai aussi beaucoup apprécié la présence d'enjeux politiques complexes qui viennent densifier l'intrigue. Le roman ne se limite pas à une histoire de révolte ou de survie : il explore les manipulations, les jeux de pouvoir, l'image publique et les symboles de résistance. Et enfin, il y a cette fin... L'épilogue bien que court et peu détaillé, m'a profondément émue. Il m'a laissé avec le coeur serré, une boule dans la gorge et quelques larmes. Une conclusion à la fois brutale et juste, à l'image de cette saga inoubliable.

Ce troisième tome clôt la saga avec intensité et une ambiance plus sombre que jamais. Katniss, brisée par les épreuves, se retrouve au cœur d’un conflit où les héros et les méchants ne sont pas toujours faciles à distinguer. La dimension politique est réussie et certaines scènes marquent durablement. Cependant, le rythme souffre de longueurs, et la noirceur permanente rend la lecture parfois pesante. La fin, fidèle à l’esprit de la série, divisera, mais ne laisse pas indifférent. Un final dur et réaliste, qui ne cherche pas à plaire, mais qui reste cohérent avec l’univers.

Je termine enfin la trilogie principale ! Évidemment, je l’avais déjà lu il y a une dizaine d’année mais avec le recul cette histoire reste aussi marquante pour ma génération qu’a pu l’être Le Labyrinthe ou Divergente. Toutefois, la fin me laisse un peu... Déçue ? Je m’explique. Je la trouve un peu trop "rapide". Comme si on n’avait plus vraiment d’idée et qu’il fallait que cela se termine. Cette lecture reste tout de meme un bon moment et pourquoi ne pas la relire dans 10 ans ?