Instinct - tome 3 : Le livre de Vincent Villeminot

Dans ce tome-ci, on se concentre plus sur l’histoire entre Tim et Flora. Après les événements dans les labos suisses, Tim, Flora et Shariff se cachent pour échapper au mandat international qui les vise. C’est aussi une occasion pour Tim de retourner sur les traces de son passé et l’accident qui a provoqué sa luxna. J’ai moins aimé ce livre qui s’éloigne des anthropes et de l’aspect scientifique et animalier qui m’avait séduite au départ. Les trois protégés de McIntyre sont tout de même menacés par Paul Hugo et toute la bande adepte de la grande prédation qui veulent se venger de la Suisse et reprendre le pouvoir. Finalement on se retrouve face à un récit de fuite des autorités et d’affrontement des ennemis, le tout teinté de l’amour que partagent les enfants.

Ce troisième et dernier tome clôt la trilogie Instinct avec une intensité certaine, mais aussi une impression de déséquilibre. Vincent Villeminot pousse ses personnages jusqu’au bout de leur transformation, mêlant instincts sauvages, conflits moraux et quête de liberté. Le ton devient plus grave, plus mélancolique — presque désabusé par moments — ce qui donne une ambiance particulière à cette conclusion. On apprécie la continuité dans l’univers, la volonté d’apporter des réponses, et quelques scènes marquantes qui laissent une empreinte durable. L’écriture reste travaillée, parfois poétique, parfois brute, ce qui renforce le sentiment d’immersion dans ce monde à la frontière de l’humain et de l’animal. Cependant, malgré ses qualités, ce tome souffre de quelques longueurs et d’un rythme irrégulier. Les enjeux deviennent plus flous, certaines décisions des personnages manquent de clarté ou de cohérence, et l’émotion, pourtant omniprésente, peine parfois à toucher juste. La fin, bien que logique, laisse un goût d’inachevé : on aurait aimé quelque chose de plus puissant, plus inoubliable.

Ce troisième et dernier tome clôt la trilogie Instinct avec une intensité certaine, mais aussi une impression de déséquilibre. Vincent Villeminot pousse ses personnages jusqu’au bout de leur transformation, mêlant instincts sauvages, conflits moraux et quête de liberté. Le ton devient plus grave, plus mélancolique — presque désabusé par moments — ce qui donne une ambiance particulière à cette conclusion. On apprécie la continuité dans l’univers, la volonté d’apporter des réponses, et quelques scènes marquantes qui laissent une empreinte durable. L’écriture reste travaillée, parfois poétique, parfois brute, ce qui renforce le sentiment d’immersion dans ce monde à la frontière de l’humain et de l’animal. Cependant, malgré ses qualités, ce tome souffre de quelques longueurs et d’un rythme irrégulier. Les enjeux deviennent plus flous, certaines décisions des personnages manquent de clarté ou de cohérence, et l’émotion, pourtant omniprésente, peine parfois à toucher juste. La fin, bien que logique, laisse un goût d’inachevé : on aurait aimé quelque chose de plus puissant, plus inoubliable.