Je t'ai rêvé : Le livre de Francesca Zappia
La folie est son quotidien, rien ne la préparait à être " normale ".
- On joue au jeu des vingt questions ?
- OK , mais c'est moi qui les pose cette fois.
- Ça marche.
- Si je devine en moins de cinq questions, je serai vraiment déçue.
Il esquisse un sourire et répond :
- Ne m'insulte pas.
- Est-ce que tu es vivant ?
- Oui.
- Tu habites ici ?
- Oui.
- Je te connais ?
- Oui.
- Est-ce que je t'ai rêvé ?
Un premier roman bouleversant par la jeune prodige de vingt-deux ans qui a conquis John Green (Nos étoiles contraires).
De (auteur) : Francesca Zappia
Traduit par : Madeleine Nasalik, Fabienne Vidallet
Expérience de lecture
Avis Babelio
waimea47
• Il y a 9 ans
Ce roman nous montre que les schizophrènes ne sont pas forcément dangereux comme je le pensais mais qu’ils peuvent être simplement comme Alex qui se qualifie comme étant "une personne normale un peu plus excentrique que les autres". Ce roman est drôle, touchant, fait réfléchir et nous donne une autre vision de cette maladie. Je conseille ce livre à tout le monde, même à ceux, qui, comme moi, n’aiment pas trop les thèmes « tristes », car vous n’en ressortirez pas tout chamboulé !
lessorcieres
• Il y a 9 ans
Tout commence avec des homards qui supplient Alex, 7 ans, de les libérer ! 10 ans plus tard Alex, qui a été diagnostiquée schizophrène, essaie d’avoir une vie d’adolescente normale. Après avoir été renvoyée de son ancien Lycée pour dégradation du gymnase, elle intègre East Shoal. Elle sait que c’est sa dernière chance de mener une vie aussi normale que possible et est prête à faire des efforts pour s’intégrer. Bien sûr avec ses cheveux rouge homard ce n’est pas évident de passer inaperçu. Obliger de faire des travaux d’intérêt général au sein de l’établissement elle se paie comme chef le type qu’elle déteste le plus dans son nouveau Lycée. Mais c’est dans ce club aussi qu’elle se fera pour la première fois de vrais amis. Il faudra qu’elle essaye de démêler le vrai du faux pour comprendre ce que cache Mr McCoy, le proviseur et ce qui lie Célia (la peste du Lycée) à lui. Je l’annonce de suite ce livre à été un coup de cœur ! Pas un coup de foudre, pas un coup de cœur de ceux qui vous prennent dès les premières lignes et vous empêchent de lâcher le livre. Celui là est de ceux qui se dégustent, qui se tissent au long des pages et qui seulement une fois le livre fini, refermé vous vous dites « oui ! C’est un coup de cœur ». Pour qu’un livre le soit pour moi il faut bien sûr qu’il soit bien écrit et que l’histoire soit intéressante mais surtout il faut qu’il me transmette des émotions. Et c’est chose faite avec celui-ci. J’ai ri avec Alex, je me suis inquiétée pour elle, j’ai douté et j’ai pleuré. Tout les ingrédients été réunis pour que j’apprécie ce roman. L’écriture fluide ma bercée une bonne partie du livre, doucement comme on flotte le long d’une rivière tranquille et puis d’un coup un trou d’eau m’a aspiré et ça a été la douche froide. Je n’ai pu me retenir de pleurer et je n‘avais plus qu’une envie finir au plus vite, connaitre la fin. Alors que je venais de me dire que j’aimais bien l’histoire mais que ce ne serait pas un coup de cœur ! J’ai donc mis du temps à savoir comment le considérer mais la troisième et dernière partie m’a convaincue. C’est du YA il y a une romance dans le fond mais ce n’est pas l’ingrédient principale, ce qui m’a donné envie de le lire c’est de démêler le vrai du faux ! Qu’est ce qu’Alex invente, qu’est ce qui est vrai ? Dès le début on entre dans le monde d’Alex et à partir de ce moment là on doute avec elle, je ne savais jamais avec certitude si c’était vrai ou si les choses étaient le fruit de son imagination débordante ! J’avais mal avec elle lorsqu’elle était en crise psychotique et me disait « oh la pauvre, si jeune, ce n’est vraiment pas une maladie facile ». Quand on ne sait pas faire la différence entre la réalité et les effets de son cerveau perturbé ce doit être un enfer. Je connais un peu cette maladie et je n’ai donc pas été choqué par le fait qu’elle ait des hallucinations, c’est malheureusement ce qui arrive aux gens souffrant de cette maladie. Alex est une jeune fille malgré tout forte qui à envie de s’en sortir, qui pense à son avenir, elle veut aller à l’université et avoir une vie normale. Et outre ses moments de crise, cette année à East Shoal elle y arrive plutôt bien : elle se fait des amis, se débrouille en cours, sort avec ses copains et à même un petit copain bref elle a une vie d’ado de son âge. Je me suis attachée à elle comme à une amie ou une sœur que j’aurais voulu aider ! Miles sous ses airs de méchant garçon est en fait un type bien qui cache des secrets difficiles et qui se sert de sa carapace pour se protéger. Il m’a agacé par moment mais en fait je m’y suis attachée aussi et au final je l’aime bien. Par contre j’ai eu du mal à accroché avec la maman d’Alex. D’accord sa fille a une maladie mentale et cela ne doit pas être évident à gérer mais à chaque fois qu’elle parlait d’interner sa fille j’avais envie de la secouer et de lui dire aidez-la et guidez-là au lieu de baisser les bras. Et la révélation de la fin n’a fait que conforter mon point de vue.
leacallida
• Il y a 9 ans
Le premier mot qui me vient pour écrire cette chronique, c’est juste : OMG. Je vous accorde que ce n’est pas un mot, mais ne pinaillons pas. Il décrit superbement mon ressenti après ma lecture. Dès le début, j’ai été emportée par la plume de l’auteure et par ses personnages si attachants. Je savais que cette lecture serait poignante, et j’avais extrêmement hâte, mais aussi tellement peur ! Je sentais que cette histoire serait dans le type de Nos étoiles contraires, Ma raison de vivre ou tant d’autres : elle nous détruit émotionnellement. Je me suis tout de suite attachée à Alex, notre personnage principal. Comme vous le savez, elle souffre de schizophrénie. On voit que ce n’est vraiment pas facile pour elle, et elle essaie de toujours faire le mieux possible. Elle veut être une normale, c’est vraiment une volonté féroce, et évidemment, ce n’est pas si simple, quand on est schizophrène. Concernant ce mystérieux garçon, celui qu’elle pense avoir rêvé, je l’ai adoré lui aussi. Il est extrêmement touchant, légèrement hors d’atteinte au début, pour qu’il se dévoile de plus en plus à nous et que nous tombions sous son charme. J’ai pleuré. Je n’ai pas pu me retenir face à cette histoire, les larmes ont coulé, impitoyables. A plusieurs reprises, d’ailleurs. Des petits discours qui nous serrent le cœur, nous laissant essayer de reprendre notre respiration face à de tels moments si poignants. Au fur et à mesure que les pages se tournent, on comprend de plus en plus ce que ressent et ce que vit Alex. Evidemment, c’est dur de se mettre réellement à sa place, mais on essaie du mieux possible. Et ses émotions nous transpercent avec une vivacité étonnante. C’est vraiment déroutant comme récit, car on est toujours sur nos gardes, on se demande si ça se passe réellement, ou si c’est une hallucination d’Alex. Les descriptions, les dialogues, rien ne sépare la réalité de la fiction. Alors comment savoir ? On a juste à se laisser porter, et à voir au fil du roman si tout était vrai… ou pas. En parlant des hallucinations, justement. Les gros chocs arrivent lorsqu’on voit qu’en réalité, ce n’était pas vrai. Ou que ça l’était, justement. Notre respiration se bloque, notre cœur se serre, et on ne peut s’empêcher d’afficher un air triste pour notre chère Alex. La frontière est mince entre la pitié et la compassion. Je pense qu’Alex, comme tout autre personne atteinte d’une maladie, déteste que l’on éprouve ces sentiments envers elle. Mais je pense que c’est impossible de s’en empêcher, c’est instinctif. J’ai envie de placer dans cette chronique une citation de Nos étoiles contraires. Malheureusement, je ne trouve pas celle exacte, alors je vais le dire avec mes mots. Si vous la connaissez, n’hésitez pas à me le dire en commentaires pour que je l’écrive ! Francesca Zappia est pour moi une auteure qui arrive superbement à décrire la schizophrénie sans être elle-même schizophrène. Je l’ai très mal dit, désolée. Mais je pense que vous avez plus ou moins compris ; tout du moins, je l’espère. L’histoire monte donc crescendo, car elle se déroule sur une année scolaire. On découvre des pans de la vie d’Alex, l’évolution de sa maladie et de ses relations avec les autres. On arrive alors à une fin en apothéose. J’ai eu l’impression de retenir ma respiration durant toute la fin, dans le sens large du terme. Je lisais, sans pouvoir m’arrêter. Et lorsque j’ai lu la dernière phrase, mon regard est resté fixe, figé dans le vague, comme vide à l’intérieur. Je suis restée immobile pendant quelques minutes, réfléchissant à ma lecture, le cœur battant. A ce moment-là, notre cerveau tourne à cent à l’heure, on est tremblants de quitter ce roman, et de la fin que nous offre l’auteure. Il faut savoir que Francesca Zappia ne nous ménage pas, elle nous offre la vérité crue, à travers les yeux d’Alex, à travers ses pensées. Tous les personnages ajoutent quelque chose à l’histoire, la rendant plus vivante, plus touchante, plus réelle. Je n’ai pas vu défiler les pages. La plume de Francesca Zappia est fluide et extrêmement – et je pèse mes mots – addictive. Lorsque je devais m’arrêter de lire, l’histoire me trottait dans la tête, hantait mes pensées, me donnant envie de replonger dès que possible dans ce livre passionnant. Je finis cette chronique en vous obligeant, pardon, en vous conseillant fortement de lire ce magnifique roman ! Il est addictif, touchant, poignant et nous ouvre l’esprit, poignardant notre cœur, nous traversant d’une multitude d’émotions. Vous n’êtes toujours pas convaincus ? Dîtes-moi ce qu’il faut pour vous convaincre, je vous le dirai. Il faut lire ce livre. EN CONCLUSION, un magnifique roman qui traite d’un sujet « tabou » avec brio (avec qui ? désolée, je me tais). La plume de Francesca Zappia est tout simplement sublime, transcendante et criante de vérité. Les personnages, l’histoire, tout est génial. Peu importe votre avis, lisez ce livre. C’est impossible qu’il vous laisse de marbre. Il fait remuer en nous une multitude d’émotion, nous serrant le cœur et nous coupant la respiration ou nous faisant rire. Bref, ce livre est à lire absolument. Vous savez ce qu’il vous reste à faire !
cloceline
• Il y a 9 ans
La couverture de Je t’ai rêvé, il faut bien l’avouer accroche l’œil. Elle est d’ailleurs en demi-finale pour un concours (et ce n’est que mérité). On y voit Alex 17 ans, s’abriter sous un parapluie, enveloppée dans un grand pull rayé. Au-dessus d’elle, le ciel lui tombe sur la tête, c’est un déluge, un torrent de pluie, …ou de larmes … ou peut être est-ce la couleur du regard de ce garçon si particulier qu’elle surnomme « Yeux bleus »: tout comme elle, on ne sait pas très bien, on est dans le flou. Pourquoi ? Car Alex souffre depuis l’âge de 13 ans de schizophrénie paranoïaque : Ensuite, j’ai effectué mon contrôle du périmètre. Cette opération se décompose en trois parties : avoir une vue à 360° de mon environnement, noter tout ce qui sort de l’ordinaire (…) et archiver ces observations dans ma mémoire au cas où ces choses me joueraient des tours plus tard. Incapable de se fier à ses sens, elle ne peut faire confiance qu’à son appareil photo, sa petite sœur Charlemagne (oui, on est bien d’accord, c’est un drôle de prénom mais le père est un fan d’Histoire). Et de sa boule magique. Alors quand Alex, retrouve Yeux bleus, qui s’appelle en fait Miles, quelques années après dans son nouveau lycée, le doute s’installe : il n’était pas une hallucination ? La suite de ma chronique est sur le blog: lesvoyagesinterieurs
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Ado & Young Adults , Romans adolescents 13+
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- EAN
- 9782221190241
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- Collection ou Série
- Collection R
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 450
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- Dimensions
- 217 x 137 mm
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19,50 € Grand format 450 pages