Kaleb - tome 1 : Le livre de Myra Eljundir

Grand format

Robert Laffont

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C'est si bon d'être mauvais...
À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler.
Il vous connaît mieux que vous-mêmes.
Et cela le rend irrésistible.
Terriblement dangereux.
Parce qu'on ne peut s'empêcher de l'aimer.
À la folie.
À la mort.

Sachez que ce qu'il vous fera, il n'en sera pas désolé.
Ce don qu'il tient d'une lignée islandaise millénaire le grise.
Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus.
Jusqu'au jour où sa propre puissance le dépasse et où tout bascule...
Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?

De (auteur) : Myra Eljundir

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Lire-une-passion

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 11 ans

Ce livre est dans ma PAL depuis... presque un an. Je dois dire que je ne sais pas comment j'ai fait pour me retenir de le lire jusque maintenant, parce que ce livre est pire qu'un livre. Il t'incite à le lire dès que tu passes devant du genre : « Lis-moi, vite ! ». Mais j'ai tenu jusqu'à ce que je l'ouvre envie. Mais cependant, ce livre me tentait vraiment beaucoup, beaucoup. Je crois que la phrase d'accroche est de telle sorte qu'elle appelle encore plus. Avec une seule phrase, Myra Eljundir réussit à nous donner envie de découvrir le contenu. Même si au début j'ai eu un peu de mal, bien que les pages défilaient toutes seules, par la suite, j'ai vraiment aimé ma lecture. Kaleb est un jeune homme de 19 ans. Suite à un événement, il se découvre télépathe. Ce pouvoir pourrait être quelque chose de bien, de grisant. Mais chez lui, c'est mal. C'est grisant, certes, mais dangereux. Sans s'en rendre compte au début, il entre dans la tête des gens et leur change leurs pensées afin qu'elles soient à ses convenances, ou encore que les personnes exécutent ce que lui souhaite. Il prend ça comme un don et en profite un peu trop, à ses dépends. Mais cela, il s'en rendra compte bien plus – trop – tard. Car évidemment, son pouvoir a beau être jouissif pour lui, il apprendra au fur et à mesure qu'il est traqué et poursuivi par une société secrète. Pourquoi ? Dans quel but ? Tout est expliqué dans ce premier tome assez sanglant et qui prend malgré tout aux tripes. En parallèle de Kaleb, nous suivons le colonel et son assistante. Eux sont là pour détruire des EDV (non, je ne vous dirais pas ce que c'est, j'ai moi-même mis du temps à comprendre!). Car oui, les EDV possèdent des pouvoirs qui peuvent autant faire le bien que le mal. Cependant, ce derniers possèdent plusieurs phases qui font assez froid dans le dos à la lecture. L'auteure ne lésine pas sur les moyens et je crois que c'est ce que j'ai le plus apprécié. Elle n'hésite pas du tout à décrire la plus horrible des scènes, mais ce qui est encore plus... « magique », c'est que sa plume est tout en poésie, malgré le malheur des événements. Myra Eljundir sais parfaitement comment décrire les choses. Durant ma lecture, plusieurs fois mon cœur s'est relevé, tellement les descriptions étaient parfaites, complètes et gores, par moment. Mais nous sommes prévenus : ce roman ne s'adresse pas aux moins de 15 ans et aux âmes sensibles. Bon, je suis une âme sensible, mais j'aime tester mes limites et je dois dire qu'avec ce roman, je les ai bien testées et je ne regrette pas ! Même si parfois des lectures calmes et reposantes font du bien, parfois des lectures remplies d'adrénaline et de descriptions osées nous permet de plus nous évader. Même si je n'ai pas réussi à m'attacher à Kaleb comme je le souhaitais, j'ai quand même bien apprécié son personnage. Meurtri par la mort de sa mère à sa naissance, il lui manque ce côté féminin et rassurant dans sa vie. Trimbalé de villes en villes, de pays en pays par son père, il n'a pas eu le temps de se faire des amis, mais cela ne semble pas l'ennuyer outre mesure. On sent que malgré tout cela, au fond de lui bien caché, il est fort moralement. Il a une puissance démesurée qu'il a du mal à contrôler et qu'il essaye de juguler durant tout le roman. Plusieurs constances entre en jeu : l'amour, le déni, la colère, la tristesse, qui font que ses pouvoirs s'intensifient et que son don d'empathie devient plus présent et prend presque possession de ce qu'il est et de son esprit. On le sent par moment floué mais il veut s'en sortir et même s'il doit en faire souffrir, il le fera, pour remonter la pente. Cependant, ses crises de colère m'ont parfois déroutée parce qu'il peut être très violent et je n'aime pas les personnes violentes. Néanmoins, lorsque son côté humain ressortait, là il était touchant et attendrissant. Je ne sais pas où l'auteure a pu aller cherche cette imagination débordante, mais pour un premier tome elle fait très fort. Le livre est rythmé tant par les excès de colère de Kaleb, mais aussi le caractère complètement dégénéré du colonel. Ce dernier est complètement extérieur à tout, il est dans sa bulle et ce qu'il veut par-dessus tout c'est de détruire les EDV, même s'il doit lui-même en souffrir. Ah ouais parce que malgré son penchant pour la souffrance, finalement il a un cœur... Dur d'y croire quand on le suit depuis 200 pages... L'action n'est pas tant présente, je dirais qu'elle est remplacé par le suspense et une psychologie complètement timbrée. Et c'est ce que j'ai adoré. Être dans un roman, dans un monde irréel mais qui pourtant peut être réel. L'auteure essaye de faire comprendre que le don d'empathie peut être un point positif, comme une tare. Car une fois qu'on y goutte, on ne peut plus s'en passer. Et là, sa phrase d'accroche « C'est si bon d'être mauvais » prend tout son sens. Les révélations faites à la fin sont assez troublantes mais surtout inattendues, ce qui nous fait d'autant plus aimer le roman. Il nous donne aussi très envie d'avoir la suite à portée de main ! De ce côté-là, malheureusement je ne l'ai pas encore, mais je ne vais pas tarder à me la procurer.... Pour un premier tome, le début est assez difficile à comprendre, le temps d'apercevoir les tenants et aboutissants mais ensuite tout file, tout coule de source, on se prend au jeu tortionnaire de Kaleb, mais en même temps on veut l'aider à retrouver la lumière. Myra Eljundir sait jouer merveilleusement bien avec nos émotions ! Justine P. « Lucille essaye de hurler, mais ne pousse qu'un cri silencieux, car elle ne sait déjà plus comment faire. Sa bouche se tord, le bruit de la batterie fantôme, toujours plus fort, est insupportable et lui implose les tympans, la douleur l'égare, elle se griffe les joues au sang, tire sur ses oreilles pour se les arracher, se jette aux pieds de Kaleb. Le jeune homme ne la voit plus. Il devient archer démoniaque et joue la musique des enfers dans le crâne survolté de sa victime, fouette au sang la moindre parcelle d'espoir, ravage ses rêves, détruit ses envies, fout le feu au camp de ruine qu'est devenu son cerveau. »

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BlackKat

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 11 ans

Kaleb ou l’histoire d’un jeune adulte qui se découvre Enfant du volcan. Doté d’empathie qui se révèle violemment après l’éruption lointaine de l’Eyjafjöll, en Islande. Don ou malédiction? A dompter, maîtriser, canaliser, en tout cas. Mais comment en utiliser la quintessence positive quand on en ignore tout, quand les aspects sombres offrent puissance, jouissance et pouvoir à un jeune esprit en construction, épris de sa propre importance? Comment rester bon quand tout pousse vers la liberté et l’impunité du mal? Comment construire quand ceux qui vous traquent détruisent tout autour de vous, ce qui fonde votre équilibre et vos repères de vie? C’est l’histoire de Kaleb et des enfants du volcan, entre synesthètes, dompteurs, conteurs, guérisseurs, précog ou empathes… Dotés de "pouvoirs", convoités et pourchassés par ceux qui sont dépourvus de ces qualités, mais non de haine. C’est leur combat à survivre, à échapper aux Veilleurs, chargés de les traquer, de les analyser comme des cobayes ou les vendre aux gouvernements aux fins d’exploiter leurs spécificités. C’est aussi l’histoire d’une haine farouche et d’une vindicte intime personnifiée par le colonel Bergsson, se servant de sa position au sein de l’organisation pour mener à bien sa vengeance, persuadé d’être l’Elu, poussé par un esprit retors venant d’un lointain passé. Chacun d’eux entend et voit cet esprit. Est-il le salut, est-il la chute? Quel est donc cet esprit ne demandant qu’à renaître? Quelle est donc la réelle prophétie des EDV? Kaleb est celui qui forgera le destin de tous. Ce personnage est d’une personnalité fascinante. On ne peut que succomber. A la fois puissant et fragile, attiré par l’abîme du pouvoir le plus abject et pourtant animé d’une volonté de paix. Il subit les tumultes des passions, les siennes, les vôtres, les alimente aussi, les provoque, cherche les limites, s’effraie de leurs conséquences, s’en éloigne pour mieux y replonger. Tour à tour frêle esquif sur un océan démonté ou la source même des tempêtes, Kaleb suscite une kyrielle de sensations viscérales. On l’aime. On le condamne. On tremble pour lui. On lui souhaite le pire. Mais toujours on vibre au gré de ses émotions. Elles sont siennes. Ce sont les nôtres. On partage son empathie dans tout ce qu’elle recèle de beauté et de noirceur. On est dans la violence des sentiments, de celle qui ne laisse aucun repos. Un maelström d’émotions et de réflexions agité sous un crâne bombardé de tant de stimuli extérieurs qu’il est difficilement concevable qu’une seule âme puisse en sortir indemne, a fortiori celle d’un jeune homme étranger à la sagesse des âges. Le domaine de l’empathie est exploré et vécu de l’intérieur, finement incisé à coups de scalpel, retranscrit, partagé, transmis. Don ou malédiction, aucune réponse n’est la bonne. Au delà d’être une histoire Fantastique, c’est une formidable apologie des haines ancestrales, du feu des guerres aux origines lointaines qui perdure et ne s’éteindra peut-être jamais, tant que des braises couveront. C’est un cri pour la tolérance, la connaissance et l’intelligence de ne pas se laisser gouverner par notre peur de l’inconnu et de la différence. C’est un appel à la maîtrise de la soif de pouvoir inhérente à l’être humain depuis l’aube des temps, cette détestable volonté aveugle d’asservir l’autre ou le supplanter. De cette trilogie, très bien équilibrée d’un tome à l’autre, j’avoue avoir une préférence pour le troisième, relatant, dans un journal dont Myra a la responsabilité, les témoignages des origines et de l’évolution des EDV. Enormément d’émotions transpirent dans ses vies tumultueuses jalonnées de sang et d’injustice, et nous questionnent sur les choix que l’existence nous amène à poser, et sur l’importance de l’individu au sein d’une communauté… ou son impuissance, son incapacité, son sacrifice… Kaleb est un véritable coup de cœur, de part son intrigue, son suspens, sa fin totalement hallucinante, cette immersion dans un univers fascinant et ce voyage au travers des tourments de l’âme, dans ce qu’elle possède de plus admirable et lumineux, tout autant que dans ses incertitudes nébuleuses et obscures. Et je ne sais toujours pas si je dois admirer Kaleb ou le coller dans une oubliette…

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Chroniques_Aleatoires

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 11 ans

Encore une fois, les lectures communes sont une véritable bénédiction qui permettent d’écrémer nos PAL et nous font découvrir des chefs d’oeuvres ! C’est le cas pour mois avec la première saison de Kaleb qui ne peut pas laisser indifférent, c’est le genre de livre qu’on aime ou pas, il n’y a pas de juste milieu tellement l’ambiance est oppressante. J’ai adoré cet univers fantastique dans lequel évolue les différents personnages mais tout en restant encrés dans le monde normal, réel. Bien que cela deviennent de plus en plus compliqué pour lui, Kaleb fait de son mieux pour être quelqu’un de bien, de normal. J’ai tout de suite accroché à cet anti-héros tout en nuance qui ne laisse pas insensible. On aime le voir doux, fragile et on adore le voir laisser libre court à son côté maléfique, quoi qu’on le dise, on aime toutes les badboys, les hommes dangereux. Kaleb n’est pas le seul personnages addictifs de la lecture, il faut dire que tous les mystères qui planent autour du colonel et son assistante nous les rendent vraiment attrayants et on imagine une tonne d’explications possibles sur leurs identités, et parfois cela tombe juste. Les autres personnages secondaires, ou plutôt victimes selon moi, ont leur importance, chacun étant un déclencheur dans les événements qui engloutissent Kaleb. Concernant l’intrigue de l’histoire, elle est extrêmement bien ficelée, au point de nous tenir en haleine et nous surprendre jusqu’à la toute dernière page du livre. Je ne peux pas en dire beaucoup dessus sans laisser échapper quelque chose, il faut le lire pour le comprendre. Mais je peux dire que les sentiments, les émotions, tout ce que ressent les personnages sont essentiels et au cœur de tout. Tout cela l’auteure arrive à nous le faire ressentir parfaitement et d’une façon bien étrange, le livre étant à la 3ème personne sans vraiment l’être. Ce type de narration peut dérouter, on ne voit pas l’histoire du point de vue de quelqu’un en particuliers et pourtant nous sommes tout le monde à la fois. Le style d’écriture est particuliers mais n’en reste pas moins agréable. Les choses sont dites et montrées telles qu’elles, sans censure, sans filtre ou adoucissant, ce qui est rafraîchissant. Kaleb est une lecture addictive, une fois que vous commencez à lire, vous ne pouvez plus vous arrêter ! Je ne vois pas vraiment quoi dire de négatif sur cette lecture tellement je l’ai adoré, un véritable coup de cœur pour moi.

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Laeti1304

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 11 ans

Depuis le temps que j’attendais que tous les tomes de cette saga sorte, j’ai profité d’une LC organisée sur Livraddict pour enfin me lancer dans la lecture de ce livre. Et ce fut une très belle découverte ! Non seulement don de notre protagoniste est franchement inhabituel, mais en plus sa façon de s’en servir est loin d’être jolie jolie. Kaleb est un beau jeune homme séducteur qui n’hésite pas à jouer de ces charmes pour faire fondre ces demoiselles. Il vient à peine d’emménager en France avec son père lorsqu’il développe son don d’empathie. Il ressent les émotions des autres et, rapidement, devient capable de contrôler leurs émotions. Complètement perdu, il cherche des réponses du côté de sa mère et de son héritage islandais. Mais il va découvrir que les enfants du volcan (nom choisi car l’émergence des dons coïncide avec les éruptions du volcan Eyjafjöll) sont littéralement pourchassés par une société secrète prête à intervenir dans le cas où le don de Kaleb ferait trop de ravages. Kaleb n’a d’ailleurs rien à voir avec les héros gentils qui sauvent le monde habituellement. Kaleb se sert des gens, est loin d’être un gentil, il n’est pas courageux et s’avère être même parfois lâche… J’ai lu beaucoup d’avis de blogueuses qui n’ont pas réussi à s’attacher à lui à cause de ces traits de sa personnalité… Mais moi, c’est tout le contraire ! Pour moi, si Kaleb est comme ça, c’est parce qu’il est complètement dépassé par son don. Il est assailli par les émotions négatives qui pullulent autours de lui ! Oui, il se rend compte que les émotions positives sont bénéfiques pour lui mais ces émotions positives sont tellement dures à trouver. Kaleb vit dans une grande ville, pas dans un petit village où tout le monde se connait, se dit bonjour et se sourit. En ville, les gens sont stressés, agressifs. L’ambiance est carrément oppressante. Je comprends donc parfaitement qu’il pète un plomb et se laisse emporté par toutes ces émotions négatives. Je me suis donc beaucoup attachée à lui car il est vraiment en souffrance. En ce qui concerne les autres personnages, l’auteur ne nous donne que peu d’informations sur ces personnages et ne nous lâche que quelques révélations au goutte à goutte ! C’est ce qui rend d’ailleurs ce livre extrêmement addictif ! On a tellement envie d’en apprendre plus sur eux, de découvrir leur réelle identité, leurs véritables motivations ! Moi qui suis une grande curieuse, ce livre a parfois été une vraie torture !! J’ai eu un coup de coeur pour la mythologie de ce roman. Kaleb est loin d’être le seul a possédé un don. Bien que le don d’empathie soit un des plus puissants j’ai aimé découvrir d’autre EDV (enfants du volcan) dont certains ont des dons vraiment flippants. J’ai spécialement adoré découvrir l’histoire des jumeaux EDV au XVIIe siècle ! Comme pour le reste, cette histoire nous est amené petit à petit et je brûlais d’en savoir plus à chaque fois ! Le talent de l’auteure est indéniable. Son univers est sombre, oppressant et ce roman m’a vraiment pris au tripes ! Les émotions sont omniprésentes dans ce roman et j’ai été épatée par la justesse et la facilité avec laquelle elles sont décrites ! Les rebondissements et le révélations sont nombreuses et toujours très étonnantes : impossible de s’ennuyer une seule seconde ! Bref, j’ai adoré ce livre. Kaleb est une histoire totalement originale, hors du commun ! L’auteure nous emporte dans un monde de sentiments durs et complètement oppressant. Je suis vraiment impatiente de découvrir la suite des aventures de Kaleb, d’autant que cette histoire de prophétie a titillé ma curiosité !

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Ado & Young Adults , Romans adolescents 13+
  • EAN
    9782221126820
  • Collection ou Série
    Collection R
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    456
  • Dimensions
    216 x 137 mm

L'auteur

Myra Eljundir

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18,00 € Grand format 456 pages