La Ferme des animaux : Le livre de George Orwell

La ferme des animaux est le premier roman que je lis de George Orwell. Écrit dans les années 1940, à une époque marquée par la montée des régimes totalitaires en Europe, ce récit décortique assez bien les mécanismes de mise en place et de fonctionnement des dictatures. En utilisant la métaphore d’une ferme peuplée de ses différents animaux pour représenter la société humaine, ce sujet complexe est abordé simplement, de façon claire et accessible à tous, sans pour autant en diminuer la gravité. J’ai vraiment bien aimé cette façon d’aborder un thème qui ne m’est pas familier dans mes lectures. Malgré les décennies qui nous séparent de sa publication, ce roman reste d’une actualité troublante. La manière dont l’histoire se termine est glaçante et pousse à la réflexion.

La ferme des animaux est une oeuvre politique courte et percutante. Ce livre critique principalement le totalitarisme soviétique ainsi qu’un pouvoir dictatorial. Cet oeuvre est riche en symboles historiques très court et accessible pour la majorité. Orwell nous met en garde d’une certaine manière dans son ouvrage, ce qui s’est passé en URSS peut se passer n’importe où dans la mesure où le pouvoir est sans contrôle.

Livre audio. Comme beaucoup d’entre nous, j’avais lu ce livre pendant les années collège et je me souvenais que j’avais apprécier. Ça a été un plaisir de redécouvrir l’œuvre! J’avais oublié à quel point l’écriture est simple et claire, et la rapidité de l’histoire. Je pense que tout le monde devrait une fois de temps en temps relire véritablement Orwell, juste histoire de se remettre les idées au clair!

Une bonne satire du genre humain en passant par son plus proche animal: le cochon. Le cochon qui prend le pouvoir à l’homme, et sous apparence de rendre au genre animal liberté et prospérité, finit par exploiter moutons, chevaux, vaches, coqs et poules etc reproduisant ce que l’homme a érigé en mode de vie social. La fin ultime, je n’en dirai pas plus, est l’adoption d’une particularité du genre humain. Et on découvre au passage les bonnes recettes de l’asservissement et de la tromperie que nombre de dictateurs ont utilisés pour assoir leur domination. Intérieurement, on ressent de la colère à constater à quel point certains se laissent manipuler.