La fille qui n'aimait pas les fins : Le livre de Yaël Hassan, Matt7ieu Radenac

Non, vous ne vous êtes pas trompé de blog, c’est bien moi, légendaire amatrice de thrillers et romans noirs, qui ai lu cette petite douceur acidulée ! Bon, j’avoue que ce n’était pas tout à fait de mon plein gré, mais surtout pour venir en aide à mini-moi qui, du haut de ses 13 ans, a un emploi du temps de ministre ! Malgré un suivi assidu de ses études, j’ai complétement zappé de lui faire terminer sa lecture avant un week-end particulièrement chargé. Alors quand le contrôle s’est profilé pour le lundi matin, j’ai fait ce que toute mère aurait fait (oui, je suis en train de m’auto-persuader que je n’ai pas mal agi !) : j’ai lu le livre qu’il n’avait pas eu le temps de finir et lui en ai servi un résumé complet et détaillé au petit déjeuner du lundi matin ! Bon, dès que vous aurez fini de juger ma faiblesse, on reviendra à nos moutons ! Alors, ce roman jeunesse ? Il nous narre l’histoire de la petite Maya, charmante jeune fille qui adore les livres et les collectionne au point d’avoir des bibliothèques qui débordent. Sa maman et son beau-père décide un jour qu’ils ne peuvent plus suivre ce rythme (et ce budget !) et que Maya doit apprendre à emprunter des livres. Elle prend alors, contrainte et forcée, le chemin de la bibliothèque et y fait la connaissance d’un sympathique et énigmatique vieil homme avec lequel elle va nouer une amitié. L’amour des livres, la famille, les discordes sont au cœur de ce touchant petit récit et j’ai, contre toute attente, passé un joli moment de lecture ! Mais une fois n’est pas coutume, alors dorénavant, je ferai plus attention aux deadlines scolaires ! Non, mais c’est vrai, quoi, je ne vais pas me convertir en lectrice jeunesse ! Quoi que… J’ai un petit Salvatore Minni à vous présenter bientôt ! #128521;

« La fille qui n’aimait pas les fins » est classé en roman jeunesse. Ne vous effrayez pas, c’est parce qu’il est très abordable en termes de lecture (mais pas au point d’ennuyer un adulte, croyez-moi). La rencontre « mystérieuse » annoncée dans le résumé n’est pas si énigmatique que cela et l’héroïne pourrait passer pour une jeune fille naïve, c’est à la rigueur le seul point négatif que j’ai pu trouver dans cette histoire. On devine dès les premières pages qui se cache derrière le personnage de Manuelo. Point de suspense donc de ce côté, mais des héros attachants, amoureux des livres, qui évoquent d’ailleurs leurs lectures (Les Trois Mousquetaires, Roméo Juliette pour ne citer qu’eux) au gré de leurs conversations. Ajoutez à cela une famille recomposée, un amour d’adolescence, une relation longue-distance et une belle leçon de vie et vous obtiendrez « La fille qui n’aimait pas les fins ». Une bien jolie lecture que je vous recommande chaudement, disponible en format poche donc très pratique à glisser dans son sac !

J’avoue que ce livre m’a beaucoup surprise ! Je ne m’attendais pas à une histoire de ce genre. J’aime beaucoup les personnages, qui ont chacun un caractère différent. Ce livre parle aussi bien de littérature, de famille que de mort ! L’histoire est racontée tour à tour par Manuelo et Maya, ce qui fait que l’on comprend mieux le point de vue de chacun sur ce qu’il se passe.

Deuxième livre que je lis de cet auteur. Il y parle encore de l'amour des livres, et comme dans "il était dix fois Hanaé" l'action se déroule en partie dans une bibliothèque.Tien de tel pour me séduire. En plus de cet atmosphère livresque que j'adore, le romancier aborde des thèmes assez émouvant : Le deuil, la relation père/ fils, la reconstruction de la famille. J'ai eu les larmes aux yeux, ce qui ne m'arrive pas si souvent. L'écriture est belle et sensible mais ne tombe pas dans la mièvrerie. Belle lecture.