La Mort de l'auteur : Le livre de Nnedi Okorafor

Grand format

Robert Laffont

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​" Son meilleur roman. "
GEORGE R. R. MARTIN

Zelu est nigériano-américaine.
Zelu est auteure.
Zelu est paraplégique.
Mais Zelu n'est pas reconnue : ni par sa famille nombreuse qui ne la comprend pas, ni pour ses romans qui ne trouvent pas d'éditeur.
Jusqu'au jour où, désespérée et sans emploi, elle se décide à écrire un récit de science-fiction sur des androïdes et des IA au cœur d'un monde postapocalyptique, Robots rouillés.
Le succès immédiat de son livre bouleverse sa vie. Progressivement, les frontières entre réalité et fiction s'effacent, emportant avec elles ses certitudes : au fond, qui est vraiment Zelu ?

De Chicago à Lagos en passant par les confins de l'espace, cette fiction afrofuturiste profondément humaine casse les codes de la SF.

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" Si vous cherchez un roman vraiment original qui soit en même temps addictif et émouvant, qui vous amène à réfléchir sur notre société, à vous questionner sur le monde d'aujourd'hui et de demain, sur la puissance de l'écriture avec en prime une héroïne inoubliable alors FONCEZ ! " - leatouchbook, Instagram

De (auteur) : Nnedi Okorafor
Traduit par : Fabien Le Roy

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Expérience de lecture

Avis des libraires

Nnedi Okorafor entrecroise l'histoire de Zelu, paraplégique depuis l'âge de 12 ans mais qui ne se laisse imposer aucune limite, et Robots rouillés, le roman qu'elle a écrit et qui lui apportera la gloire en décrivant une Terre d'où l'homme a disparu t où les robots vont devoir coopérer.
Une grande voix de l'afrofuturisme !
Fnac Lyon Part Dieu
Zelu, une affro-américaine en fauteuil roulant, écrit un roman de science-fiction dont le succès va changer sa vie. Encore une fois, l'autrice nous livre un chef d'oeuvre mélange de genre avec une héroine avec ses forces et ses faiblesses et dont on suit avec bonheur la transformation.
Fnac Carré Sénart

Avis Babelio

entre_les_lignes_de_lucie

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 5 mois

Ce roman hybride m’a vraiment plu ! Entre introspection contemporaine et odyssée robotique, il propose une double narration maîtrisée et bluffante. De peur de spoiler, je vais survoler mes ressentis... et puis, soyons honnêtes, j’aurais bien trop à dire pour une seule chronique ! Ce que je peux dire, en revanche, c’est que ce roman rend un hommage bouleversant au pouvoir des histoires. #128218; Si vous êtes lecteur.rices – et nous le sommes tou.te.s, n’est-ce pas ? – alors ce livre vous dira mieux que n’importe quel autre pourquoi nous lisons…. #10024;Zelu est autrice, paraplégique, nigériane-américaine… et en quête de reconnaissance. Ni sa famille ni les maisons d’édition ne semblent la voir. Jusqu’au jour où elle invente Robots rouillés, un roman de science-fiction sur des IA errantes dans un monde post-apocalyptique. Le succès est fulgurant. Mais très vite, fiction et réalité se superposent. Qui est-elle vraiment ? Où commence l’histoire… et où finit la sienne ? #128172; J’ai été bluffée. Franchement, je ne savais pas dans quoi je mettais les pieds… et c’est peut-être ce qui l’a rendue aussi marquante. C’est une œuvre hybride, brillante, déroutante. À la croisée de la SF et du récit contemporain, elle brouille les genres et casse les codes, comme son héroïne. Zelu n’est pas une héroïne « aimable » au sens classique. Elle est complexe, imparfaite, parfois agaçante, mais tellement réelle. J’ai trouvé bouleversante la façon dont le handicap, les attentes sociales, la famille, le racisme et le besoin de reconnaissance sont abordés — avec justesse. Et puis il y a l’autre récit, celui d’Ankara, l’androïde. Plutôt poétique, puissant, humain… alors qu’il est justement question de post-humanité. Ces chapitres ont toutefois manqué d’un petit quelque chose. Ce livre m’a questionnée sur ce que signifie écrire, raconter, être lu. Sur le pouvoir des histoires. Et sur la voix de celles et ceux qu’on n’écoute pas toujours. Un texte fascinant, à réserver à ceux qui aiment sortir des sentiers battus. Une expérience de lecture géniale. Et une fin… wow ! Je frôle le coup de cœur.

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Charybde2

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 5 mois

Au pays de la fiction, de l’informatique avancée survivant à ses créateurs et du succès littéraire soudain, l’itinéraire surprenant d’une enfant a priori pas gâtée. Une somptueuse mise en abîme futuriste, entre Nigéria et États-Unis. Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2025/04/16/note-de-lecture-la-mort-de-lauteur-nnedi-okorafor/ Pas de note de lecture proprement dite pour « La mort de l’auteur », nouveau roman de Nnedi Okorafor, publié en février 2025, et traduit presque aussitôt par Fabien Le Roy, dès mars 2025, dans la collection Ailleurs Demain des éditions Robert Laffont (à qui l’on doit déjà, l’an dernier, ce chef-d’œuvre qu’est « Les Champs de la Lune » de Catherine Dufour) : l’ouvrage fait en effet l’objet d’un petit article de ma part dans Le Monde des Livres daté du vendredi 28 mars 2025 (à lire ici). Comme j’en ai pris l’habitude en pareil cas, ce billet de blog est donc davantage à prendre comme une sorte de note de bas de page de l’article lui-même (et l’occasion de quelques citations du texte, bien sûr). #9000;#65039; « La mort de l’auteur » repose d’abord sur une magnifique mise en abîme, celle d’un roman dans le roman qui semble d’abord se démarquer de l’histoire personnelle de son autrice (Emily St. John Mandel et son remarquable « La mer de la Tranquillité » ne sont par moments pas si loin), avant de développer d’étonnantes convergences et de finir par en épouser les contours et les enjeux, qui finissent ainsi pleinement traités à deux niveaux bien distincts : liens matériels entre le corps et l’esprit, jeu délétère des essentialisations de toute nature, ambiguïtés éventuellement salutaires des familles et des tribus. Nnedi Okorafor met ici en œuvre avec une maîtrise consommée un puissant jeu d’allers-retours symboliques et métaphoriques entre l’univers du récit « principal », celui de Zelu, handicapée vivant au coeur d’une famille nigériano-américaine, qui connaît un succès littéraire aussi planétaire qu’inattendu au moment même (ou parce que) tout semble se liguer contre elle, et celui du récit « enchâssé », fiction dans la fiction qui traite bien de science-fiction, même si Zelu (presqu’à l’instar du Philip K. Dick de « Loterie solaire », par exemple, n’en avait jamais écrit auparavant : pour Nnedi Okorafor, toutes les barrières essentialisantes, même les plus anodines en apparence, sont visiblement bonnes à questionner et ébranler. #129302; « Robots rouillés », le roman de science-fiction inclus à l’intérieur du roman d’apparence mainstream (ce qui lui est naturellement reproché par certains critiques spécialisés) conçu par Nnedi Okorafor, explore avec détermination ce qui semble bien être l’un des enjeux spéculatifs essentiels du progrès de l’informatique avancée (terme que je continue à préférer à celui, trompeur et emblématique d’un bullshit marketing sans complexes, d’intelligence artificielle) de nos jours, tant dans la littérature scientifique que, de manière logiquement plus ambitieuse, dans la fiction assumée comme telle : sans aller jusqu’à une authentique anthropologie du geste (comme celle de Marcel Jousse), appliquée aux programmes et aux biomécaniques, la question du corps robotique (et de son absence) hante certaines des œuvres les plus intéressantes écrites récemment, de « La séquence Aardtman » de Saul Pandelakis (dont on finira par vous parler prochainement sur ce blog) – avec son clin d’œil du côté des machines insurrectionnelles de Dominique Lestel – aux « Champs de la Lune » de Catherine Dufour, en passant par « La montagne dans la mer » de Ray Nayler (dont on vous parlera également prochainement, avec des étoiles dans les yeux, sur ce blog) ou par « Lanvil emmêlée » de Michael Roch – dont la mangrove physique et métaphorique rôde aussi dans ce roman-ci. Il n’est évidemment pas anodin que cette place centrale du corps matériel s’organise en une véritable chorégraphie d’échos autour de la paraplégie de l’héroïne de « La mort de l’auteur », et des moyens de s’en abstraire. #9878;#65039; Nnedi Okorafor profite aussi des riches possibilités de la mise en abîme pour nous régaler de discrètes allusions à la difficulté de poursuivre une oeuvre littéraire en cours une fois que la puissance télévisuelle s’en est emparée (coucou, George R.R. Martin) ou aux rudes nécessités de la mondialisation marchande des créations (coucou Liu Cixin). Elle ne néglige pas au passage d’égratigner les manies classificatoires qui hantent si souvent le fandom ou la critique artistique : « Zelu passait de moins en moins de temps sur les réseaux sociaux. Non seulement elle détestait les publications, graduellement plus grossières, la tannant pour glaner des informations sur son prochain roman, mais elle ne voulait ni éduquer les gens quant à ses exos ni se demander avec eux si elle était une auteure américaine, « diasporiste », afrofuturiste ou africaine. » Mais ce ne sont là que clins d’œil sympathiquement opportunistes en regard de l’ampleur des ses propos essentiels, disséminés dans la polyphonie de cette biographie in vivo et dans le feu de l’action / création, composée aussi bien à partir d’indiscrets monologues intérieurs que de témoignages « extérieurs » qui sont naturellement tout sauf « objectifs ». #127757; Comme le rappelait avec fougue, lors d’une rencontre à la librairie Charybde en 2013, le grand auteur haïtien Lyonel Trouillot, la littérature se joue notamment dans la création d’un écart et d’une résonance entre le particulier, le culturellement spécifique, et l’universel, l’irréductible humain sous toutes ses formes éventuellement les plus audacieuses (sans qu’il soit nécessaire de recourir au passage à des archétypes jungiens ou autres). C’est ainsi que procède ici Nnedi Okorafor, tout en s’attaquant avec force au lien entre corps et esprit (entre emprises réputées bienveillantes et émancipations sauvages – la Rivers Solomon de « Sorrowland » n’est pas si loin, et celle des « Abysses » non plus, une fois ajouté discrètement le lien entre océan et handicap) : toute imprégnée de l’histoire du Nigéria et de la possibilité historique de la guerre civile, cette « Mort de l’auteur » traque en profondeur, en ne négligeant aucune intersection, ce que les familles et les tribus, au propre et au figuré, aujourd’hui comme hier, nous apportent de meilleur et de pire, creusant ainsi sous des angles toujours renouvelés le formidable sillon amorcé avec son magnifique « Qui a peur de la mort ? » en 2010..

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Vinushka

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 5 mois

J’ai adoré ce roman initiatique à la frontière des genres. Je n’ai lu qu’une fois Nnedi Okorafor auparavant, mais j’avais vraiment beaucoup aimé et c’est sans lire le résumer que je me suis lancée dans "La Mort de l’Auteur". En voyant son nom, je l'ai demandé lors d'une mass critique et je remercie la maison d'édition pour l'envoi. Ce roman raconte la vie de Zélu, professeure d’université au chômage et écrivaine, nigériane-américaine, paraplégique, et femme dotée d’un sacré caractère. Pour ma part, j’aime beaucoup les romans centrés sur la vie des personnages et j’ai trouvé que Zélu était un personnage intéressant. Evidemment, elle a toutes ses particularités qui rendent différente son expérience au monde, mais elle est aussi une femme avec ses qualités et ses défauts, ses forces et ses faiblesses. Zélu devient une auteure célèbre et le roman se structure avec trois types de chapitres différents qui permettent de la voir sous différents angles : la vie de Zélu, les interviews de ses proches et des extraits de son roman de SF sur les robots. Sa célébrité nouvelle lui ouvrira des portes, notamment en lui permettant de tester des technologies qui peuvent l’aider dans le cadre de son handicap. Pour autant, sa famille protectrice la voit toujours comme « moins que » et demeure dans une certaine incompréhension. J’ai particulièrement aimé toute la relation avec sa famille, complexe et réaliste. Les thématiques abordées sont nombreuses et riches, parfois centrée autour des discriminations vécues par Zélu (validisme, racisme), sur la santé mentale, sur sa double nationalité, sur sa famille nombreuse, sur l’écriture, l’importance des histoires, sur sa célébrité nouvelle, sur la technologie. Il serait difficile de tout lister. Pour autant, j’ai trouvé que le tout venait naturellement dans le quotidien de Zélu. Il est vrai que l’intrigue semble s’essouffler vers le milieu, mais j’ai été portée par les thématiques et l’évolution du personnage. Même si j'avais du mal à voir où tout cela allait nous mener, j'ai trouvé la lecture vraiment prenante. Malgré les passages sur l’histoire des robots, on oublie parfois qu’il s’agit d’un roman de SF car la technologie contemporaine à Zélu ne parait pas aberrante. Et concernant l’histoire des robots, c’est un récit dans le récit, écrit par Zélu, alors ça ne parait pas "la réalité". Evidemment, le tout s’assemble, la réalité, la fiction, l’écrivaine et son monde. J’ai trouvé que c’était bien dosé, avec une préférence pour le quotidien de Zélu. Comme ont pu le dire d’autres commentaires, c’est un roman qui peut plaire à la fois aux amateurs de SF et aux amateurs de romans contemporains notamment de récits initiatiques. Peu importe le genre, j’aime particulièrement les récits initiatiques. Forcément, ce roman avait tout pour me plaire et ce fut une excellente lecture. Décidément, je trouve que Nnedi Okorafor est une autrice à suivre !

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Alys_bookaddict

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 5 mois

Je ressors de cette lecture avec un avis assez mitigé. J’ai d’abord été vraiment emballé par le roman : les thématiques abordées – sexisme, féminisme, handicap, relations familiales, création littéraire, célébrité, choix de vie et leurs conséquences – sont riches et intéressantes. Ce n’est pas le type de roman que je lis habituellement, et je m’attendais à ce que l’aspect afrofuturiste soit davantage développé. À l’inverse, l’histoire se concentre surtout sur la dimension personnelle de l’héroïne, ce qui m’a un peu déstabilisé. Passé les 60 %, j’ai commencé à décrocher, et j’ai eu du mal à aller jusqu’au bout. Pour commencer par les points positifs : j’ai beaucoup aimé découvrir Zelu, une femme paraplégique au sein d’une famille compliquée, avec des aspirations différentes. Elle est un peu mise à l’écart, incomprise, mais reste forte, déterminée, et fidèle à ses choix, même lorsqu’ils vont à l’encontre de sa famille – et rien que pour ça, elle force l’admiration. J’ai particulièrement apprécié tout le passage sur l’écriture de son roman, son succès fulgurant, l’adaptation en film, les interviews, ses prises de décision... C’était vraiment captivant. Parallèlement, on en apprend davantage sur sa famille, parfois toxique, et son quotidien. J’ai aussi aimé découvrir la culture nigériane : ses traditions, ses fêtes, sa cuisine… C’était dépaysant et enrichissant. Le côté légèrement futuriste, avec l’exosquelette et l’intrigue du roman de Zelu, ajoutait une touche originale bienvenue. Cependant, le récit perd en intensité après la moitié du livre. L’intrigue s’essouffle, et je me suis senti de moins en moins impliqué. J’aurais aimé que l’élan initié par le roman dans le roman se poursuive, mais l’histoire revient surtout sur la dynamique familiale, ce qui finit par devenir répétitif. J’attendais une révélation finale marquante… mais elle n’est jamais vraiment venue. La fin m’a laissé sur ma faim, un peu déçu. En résumé, une lecture en demi-teinte. Ce roman, à mon sens, ne devrait pas être classé en science-fiction. Malgré tout, j’ai envie de découvrir d’autres œuvres de l’autrice, comme "Binti" ou "Akata Witch", qui, je l’espère, me correspondront davantage.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Science-Fiction Dystopie
  • EAN
    9782221276648
  • Collection ou Série
    Ailleurs et Demain
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    464
  • Dimensions
    217 x 137 mm

L'auteur

Nnedi Okorafor

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22,00 € Grand format 464 pages