Le Dernier procès de Victor Melki : Le livre de Sandrine Destombes

Maxime Tellier, la commissaire est en disponibilité. Elle reçoit un avis d’enterrement qui va la mettre sur une piste plutôt déroutante. Sur la piste de l’Ordalie, des châtiments qui doivent dire la vérité : Si la personne qui passe le test survit, elle est innocente Si la personne meurt, c’est qu’elle est coupable. Le messager fait partie de l’organisation qu’il dénonce : l’Ordalie va trop loin et tue des personnes innocentes. Retrouver les victimes, retrouver les bourreaux… Qui est à la tête de ce réseau ? Justine qui a perdu sa mère et dont l’auteur a été relaxé… Quant à Victor, c’est la dernière victime, elle est vivante tout le long du livre. Qu’a fait Victor pour se retrouver dans cette situation ? Un enchainement original qui se lit jusqu’au bout

Dès les premières pages l’ambiance est posée. Et je peux vous assurer que vous n’allez pas lâcher la lecture de si tôt ! L’écriture de Sandrine est toujours aussi excellente, et l’intrigue parfaitement menée. Quant au duo de la commissaire Tellier avec le profileur Brémont il matche fort bien. On est rapidement entraîné dans cette histoire, remplie de suspense. Franchement, cette lecture m’a tenue en haleine, scotchée ! Ce livre est puissant !!! Ordalie… Justice… Jusqu’où peut aller notre conscience ? En toute sincérité, je me suis vraiment régalée avec cette lecture. Sandrine Destombes est une grande auteure !!!

Une histoire malsaine qui remet en question l'esprit de vengeance, le procès de la justice versus le verdict des victimes, l'enjeu du respect des procédures versus la culpabilité prouvée ou pas du criminel. La peine est-elle à l'image du crime commis? Le pouvoir judiciaire est là pour rendre la justice au nom de la société pour que la communauté puisse vivre tranquillement et dormir sur ses deux oreilles, mais qu'advient-il si le judiciaire et la justice sont défaillants et que les victimes et ceux qui doivent subir des dommages collatéraux estiment que le judiciaire et la justice n'ont pas rempli leur rôle, qu'ils ont été injustes? Une belle interprétation et traduction de ce qui pourrait arriver si certains se laissent aller, tel le justicier incarné par Charles Bronson, et si la Justice tarde encore à se remettre en question et à ne pas obtenir les moyens dont elle a besoin pour fonctionner.

La commissaire Maxime Tellier, en disponibilité, reçoit un message anonyme. Intriguée, elle se rend dans les Vosges pour assister à l’enterrement d’un homme que personne ne semble connaître. Ne pouvant enquêter officiellement, elle demande au capitaine de gendarmerie Antoine Brémont, expert en profilage, de l’aider. C’est avec plaisir que j’ai ouvert la quatrième enquête de la commissaire Maxime Tellier. Si j’ai lu très rapidement ce roman policier, je n’ai pas pris autant de plaisir que pour les trois derniers opus. Il m’a manqué quelque chose alors que l’enquête est bien menée. Est-ce parce que l’équipe de la commissaire est très peu présente ; parce qu’il y a moins d’humour sarcastique ; parce que je me suis trop habituée à la commissaire ? Je pense un peu de tout cela. Malgré tout, j’ai passé un bon moment de lecture.