Le lilas ne refleurit qu'après un hiver rigoureux : Le livre de Martha Hall Kelly

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Septembre 1939 : les hordes nazies déferlent sur la Pologne. Commence alors, pour trois femmes que tout oppose, un terrible et rigoureux hiver...
Il y a Caroline, d'abord. L'ancienne actrice américaine vit dans l'opulence, mais la guerre en Europe va bouleverser tout son quotidien... Kasia ensuite, cette jeune Polonaise qui rentre en Résistance, au péril de sa vie et de celles des siens. Herta, enfin, que son ambition dévorante jettera parmi les monstres – au point de s'y conformer.
Toutes trois l'ignorent encore mais elles ont rendez-vous, au plus noir de l'hiver : au camp de Ravensbrück...
Un premier roman remarquable sur le pouvoir méconnu des femmes à changer l'Histoire à travers la quête de l'amour, de la liberté et des deuxièmes chances.

De (auteur) : Martha Hall Kelly
Traduit par : Géraldine Koff-d'Amico

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Expérience de lecture

Avis Babelio

Jeanninelit

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Entrelac subtil des destins de trois femmes fortes et fragiles emportées dans la tragédie de la seconde guerre mondiale.  Caroline aux déboires amoureux,ancienne actrice new-yorkaise reconvertie dans l'action humanitaire. On est immédiatement interpelé par celui de Kasia et sa soeur et mère arrétées en Pologne et transférées à Ravensbruck.. La vie ou plutôt la survie dans les camps, les expérimentations chirugicales atroces perpétrées sur les "lapins" humains sont redoutablement bien évoquées et nous  touchent au plus profond. Le trajet de Herta, la femme docteur nazie, convaincue d'agir pour la grandeur de l'Allemagne nous interpelle avec force par absence de manichéisme. Un roman fort, époustouflant ,impossible à lâcher

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DETHYREPatricia

3.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

Cela faisait longtemps que j’entendais parler de ce roman et de sa fameuse couverture au titre évocateur. Quand je l’ai trouvé, j’ai été immédiatement séduite par la quatrième de couverture (qui annonçait « le rendez-vous » de trois personnages féminins au camp de Ravensbrück), par la citation de Tatiana de Rosnay dont j’avais adoré le roman, et par la critique de la presse. Je me suis donc lancée, confiante, dans cette lecture. J’ai apprécié l’alternance des chapitres qui permet de suivre facilement et simultanément la destinée des trois personnages-clés : Caroline, une riche héritière, ancienne actrice, célibataire qui fait du bénévolat au sein du Consulat de France à New York ; Kasia, une résistante polonaise arrêtée et déportée au camp de Ravensbrück, et avec elle celle de ces femmes appelées « les lapins » qui ont servi de cobayes aux médecins nazis ; Herta, une jeune Allemande désireuse de se faire reconnaître en tant que médecin dans un monde réservé aux hommes et amenée, pour ce faire, à dépasser les limites de sa propre humanité. Cette alternance apporte une certaine fluidité à la lecture et imprime un rythme qui rend cette lecture très vite addictive. Mais, si ce premier roman de l’auteure permet réellement d’apporter aux lecteurs – et surtout aux lectrices américaines – une première approche de ce qui a constitué la Seconde Guerre mondiale en Europe, et notamment, des exactions commises par les nazis dans les camps de concentration et d’extermination (notamment le sort des femmes « lapins »), j’ai été déçue (surtout quand je lis des critiques dithyrambiques qui m’apparaissent totalement disproportionnées) et je me suis dit « tout ça pour ça ». En effet, je lis beaucoup de récits d’ex-déportés, mais aussi beaucoup de romans inspirés de faits réels qui traitent de cette période de l’Histoire. Donc, sur le fond, j’ai eu le sentiment de connaître déjà tout ce qui était évoqué, et dans certains passages, j’ai pu voir une redite quasi à l’identique de certains textes déjà lus, à la différence près qu’ici le sujet n’est que survolé. Ces parties manquent vraiment de rigueur documentaire et de précisions. Et c’est dommage ! Dans la forme, j’ai noté une trop grande disparité de traitement entre le personnage de Caroline (qui a existé) et les deux autres (Kasia est un mix de plusieurs personnes, Herta a existé). En effet Caroline fait l’objet de très longues digressions sur sa vie personnelle, sur la vie de sa famille, sur son microcosme issu de la haute bourgeoise new yorkaise, sur ses amours (cette partie d’un romantisme désuet est plus que lassante), sur son engagement et celui de sa mère… qui rendent ces aspects presque indécents au regard du sujet traité et du vécu des déportées. On se croirait dans un magazine de Vogue. Néanmoins, cela permet de comprendre qu’avant Pearl Harbor (décembre 1941) les USA se fichaient éperdument de ce qui arrivait en Europe (d’ailleurs, ils entretenaient d’excellentes relations avec les nazis et leur vendaient même des armes) et du sort des populations juives. Et puis, il y a « tromperie sur la marchandise ». Si Kasia et Herta se rencontrent effectivement à Ravensbrück, jamais Caroline n’y rencontrera Kasia ni Herta. Quant au « pouvoir méconnu des femmes à changer l’Histoire », cela reste quand même à prouver… Attention donc aux quatrièmes de couverture par trop laudatives… elles en deviennent mensongères ! De même, le titre qui semblait évocateur dans sa métaphore, fait l’objet, en fin d’ouvrage, d’une espèce de récupération artificielle un peu limite, en tout cas, malaisée (cf. la référence aux lilas présents dans le jardin de la villa des parents de Caroline). La partie la plus intéressante du roman a été pour moi - car a priori selon l’auteure conforme à la réalité historique et par moi totalement méconnue - la façon dont par l’action caritative de Caroline et d’associations représentatives, certaines rescapées « lapins » de Ravensbrück, habitant la Pologne (alors revenue dans le giron de l’Union soviétique) ont pu bénéficier d’un programme de soins et d’appareillages aux USA afin d’éliminer – autant que faire se pouvait – les effets délétères des sévices subis. De même, la façon dont Herta – confortablement planquée – a pu être retrouvée est intéressante. J’espère que cet aspect est conforme à la réalité historique et que in fine elle aura payé pour ses actes (mais, ce n’est pas clairement indiqué). Bref, c’est une histoire intéressante à suivre, facile à lire, mais à mon goût un peu trop empreinte de romantisme et de bling-bling, un genre qui ne se mélange pas trop bien avec la rigueur nécessaire à la narration de faits historiques graves. Mais, je confirme, par certains aspects, celles et ceux qui ne sont pas trop au fait de cette période de l’histoire seront émus par cette lecture.

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polochon250

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Avis lecture Voici donc "Le lilas ne refleurir qu’après un hiver rigoureux" de Martha Hall Kelly paru aux Editions Charleston Dans ce roman, on fait la rencontre de 3 femmes qui sont les personnages principales de ce roman qui commence en septembre 1939. Il y a Caroline Ferriday, une américaine qui travaille au consulat français aux Etats-Unis, c'est aussi une mondaine qui fait la connaissance d’un acteur français lors d'une soirée et tombe sous son charme, mais il est marié... Ensuite en Pologne, on fait la connaissance de Kasia Kuzmerick. Elle est encore adolescente et aime passer du temps avec ses amis. Mais la guerre éclate et elle rentre dans la résistance. Elle et ses amis vont être arrêtés et déportés. Les femmes vont être envoyées à Ravensbruck... Et puis il y a Herta Oberheuser. C'est une femme, médecin qui ne trouve pas de travaille en temps que tel, jusqu'à ce qu’elle voit une annonce pour un camp de rééducation... ce camp, ce sera Ravensbruck. Elle va y déployer toute sa médecine... et briser des centaines de vies. On suit la Seconde guerre mondiale à travers ces 3 femmes, du début à l’après... L’après c'est la reconstruction des corps, des esprits. La vie n’aura épargné personne, mais certaines auront connu l’horreur quand d’autres l’auront provoqué. J’ai bien aimé cette lecture, on découvre une nouvelle facette avec le personnage de Caroline qui travaille dans l’ombre pour aider. Je connaissais l’histoire des expérimentations médicales mais c'est toujours intéressant de les découvrir sous un nouveau jour. Je continuerai de lire l’autrice dans d’autres romans.

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bebertgaillard

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Il s'agit là d'un roman bouleversant sur les expérimentations au camp de concentration de Ravensbrück menées sur soixante quatorze "lapins". Plusieurs personnages ont réellement existé. La lecture est très forte et illustre l'horreur du régime nazi. À lire pour se souvenir.

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Étranger
  • EAN
    9782266289870
  • Collection ou Série
  • Format
    Poche
  • Nombre de pages
    672
  • Dimensions
    179 x 110 mm

L'auteur

Martha Hall Kelly

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10,30 € Poche 672 pages