Le pays du nuage blanc : Le livre de Sarah Lark

J'avais mis Le pays du nuage blanc dans mon pense-bête depuis longtemps mais c'est Agnès Marot qui m'a décidé à lire enfin ce roman. En effet, Agnès Marot en parle de façon très élogieuse dans Comme une lettre à la poste et ce roman semble avoir une importance précieuse à ses yeux. D'où ma curiosité... Je n'ai pas été déçue. Ce "pavé qui se lit tout seul" est une belle invitation au voyage. En 1852, les deux héroïnes, Hélène et Gwyneira, quittent l'Angleterre, pour se marier à un homme qu'elles ne connaissent pas. En route pour l'inconnu ! La Nouvelle-Zélande. J'ai d'abord été ravie de retrouver en Nouvelle-Zélande l'atmosphère particulière des stations d'élevage, ces fermes très étendues où on élève des moutons. J'y ai retrouvé cette ambiance que j'avais adoré dans Les oiseaux se cachent pour mourir. Il y a aussi ce côté âpre et viril auquel se confrontent des héroïnes, au tempérament bien trempé et désireuses de prendre leur destin en main. C'est un roman avant tout féministe et même s'il y sera question d'amour, ce n'est pas à un roman sentimental auquel il faut s'attendre. Si Hélène et Gwyneyra sont toutes deux attachantes, j'avoue avoir eu une préférence pour Gwyn. Son impétuosité, sa fougue et son amour pour les chevaux et les chiens en font un personnage très charismatique. La découverte de la culture des Maoris donne également à cette saga familiale et romanesque un intérêt historique. Cela donne envie d'en savoir plus sur ce peuple tribal aux coutumes ancestrales bien marquées. On pourrait peut-être reprocher à ce roman d'être un peu trop long mais il se lit vraiment bien. En deuxième partie de roman, certains passages se consacrent à d'autres personnages secondaires du roman, ce qui permet à la narration de trouver un nouveau souffle. J'ai cependant un petit bémol à émettre concernant le personnage de James McKenzie. C'est l'un des quelques hommes de ce roman auquel on peut s'attacher. ( Bon nombre sont épouvantables ! ) Cependant, à mon sens, Sarah Lark ne lui a pas donné assez de profondeur. Ses dialogues avec Gwyn manquent de saveur et c'est bien dommage. Je lui aurais bien volontiers apporté une touche de Rhett Butler ! Je ne sais pas encore si je consacrerai ma prochaine lecture au second tome mais il est plus que certain que je m'y attèlerai dans peu de temps.

J’ai lu Le Pays du nuage blanc un peu par curiosité, sans vraiment savoir à quoi m’attendre… et j’ai été complètement embarquée dans cette grande fresque romanesque qui se déroule en Nouvelle-Zélande au XIXe siècle. C’est un roman qui m’a fait voyager, réfléchir, et surtout m’attacher profondément aux personnages. Parmi tous, Helen est celle qui m’a le plus touchée. Elle a une force intérieure incroyable, une sagesse, une patience… Elle ne cherche pas à briller, mais elle est solide, humaine, et profondément bonne. J’ai admiré sa manière de se reconstruire loin de chez elle, de prendre soin des autres tout en restant fidèle à elle-même. Fleurette, quant à elle, m’a apporté beaucoup de tendresse. C’est un personnage lumineux, spontané, parfois un peu naïf mais dans le bon sens : elle croit en l’amour, en la liberté, en ses rêves. Sa sensibilité et sa douceur font vraiment du bien dans une histoire parfois assez dure. Et puis il y a Gwyneira – ou Gwin – un personnage que j’ai aussi beaucoup apprécié, même si elle est très différente d’Helen. Elle est fougueuse, pleine de caractère, parfois impulsive, mais toujours vraie. Sa volonté de rester libre dans une société qui veut la contraindre est admirable. Elle représente une autre forme de force féminine, plus rebelle, plus passionnée, mais tout aussi touchante. J’ai aimé l’univers riche et dépaysant, l’alternance des points de vue, les paysages grandioses que l’autrice décrit si bien. On sent qu’il y a un vrai travail historique derrière tout ça. Bon, il y a quelques longueurs parfois, et certains personnages secondaires manquent un peu de nuances… mais dans l’ensemble, c’est une lecture que j’ai vraiment adorée. J’ai refermé le livre avec un mélange de satisfaction et de nostalgie – le signe, pour moi, d’un bon roman. Maintenant, j’ai juste envie de lire la suite !

Une saga familiale inoubliable entre élevage de moutons pour le commerce de la laine, passion pour les chevaux et les chiens de berger, et affrontement entre Maoris et colons dans la Nouvelle Zélande des années 1852 à 1877. On y suit l’évolution de deux Anglaises que tout oppose mais dont l’amitié est sans faille à une époque où être une femme n’est pas chose aisée. Ce roman doté d’une réelle profondeur historique est à la fois enrichissant, bouleversant et passionnant. J’ai dévoré ce pavé, qui effraie dans un premier temps par son épaisseur, en 6 jours ! J’ai hâte de retrouver les aventures d’Hélène et Gwyneira dans le deuxième tome !

Livre découvert dans une boîte à livre, le sujet avait l’air intéressant ! Eh bien quel surprise ! Tant de détails, si durs et réalistes sur une vie tellement idéalisée ! Magnifique description d’une époque plus connue. Très belle plume qui donne envie de voyager !