Le Roman de Vassilis : Le livre de Basile Panurgias

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Séguier

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Un grand roman sur le choc des époques et des sentiments, où il sera question de l'Acropole bétonnée, de la Grèce millénaire livrée à des hordes de touristes en claquettes-chaussettes, d'architecture dans des villes dépeuplées par Airbnb, de l'amour à l'heure de la foire aux vanités numérique – mais surtout d'un deuil... et peut-être d'un nouveau départ ?

Léa se tue en chutant d'un immeuble en construction. Son mari, Vassilis, présent lors du drame, est soupçonné. Après trois années de deuil et d'adversité, il choisit de revenir aux sources, en Grèce, son pays natal.

À Athènes, où il s'installe, sa nouvelle vie s'organise autour d'une mère fantasque, d'un voisin mystérieux et d'une archéologue tout aussi énigmatique dont il tombe amoureux. Avec cette dernière, il entre dans un monde fait de masques, de trafics et de mensonges...

Le Roman de Vassilis raconte la reconstruction d'un homme, pris entre son passé et la possibilité d'une existence nouvelle. Un destin à l'image d'Athènes, véritable héroïne du livre, capitale fascinante tiraillée entre sa gloire antique et son présent marqué par les ravages du tourisme de masse.

Basile Panurgias crée dans ces pages une atmosphère unique et la conjugue avec une composition millimétrée, distillant au compte-gouttes les indices et les secrets. Avec ce roman envoûtant, il s'impose comme l'écrivain du mystère et des faux-semblants.

De (auteur) : Basile Panurgias

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Expérience de lecture

Avis des libraires

" Le ton est érudit et disert mais d'une réjouissante loufoquerie. Et la disgression d'une grâce rafraîchissante. "|Philippe-Jean Catinchi
Le Monde
" L'un des romans les plus singuliers de la rentrée. "|Louis-David Texier
Transfuge

Avis Babelio

EvlyneLeraut

5.00 sur 5 étoiles

• Il y a 2 jours

« Le roman de Vassilis » est un livre de quête. La citation de la vie, entre ses aléas, ses turbulences. L'ampleur ensoleillée d'une aptitude à la métamorphose. D'ombre et de lumière, la Grèce en apogée. Une épopée riche d'un pays empreint d'Histoire et d'archéologie. Vassilis, le narrateur est le fil rouge. Il est architecte. Sa femme Léa chute d'un immeuble en construction. Vassilis, présent est accusé. Il n'aura de cesse durant trois ans d'échapper à sa culpabilité. C'est pour lui une question d'honneur. Il lutte pour prouver son innocence. Acquitté, plus tard, il quitte Paris et ses fantômes. Il part à Athènes dans les quartier des Anafiótika. Dans une maison qui appartient à sa mère. le soleil, ici, ploie sur les vitres. Il reprend son souffle. Sa terre natale retrouvée, il ressent toute la bienveillance de l'Acropole. Le roman est dans une teneur géopolitique. L'anthropologie sociale et culturelle est tirée au cordeau. On ressent beaucoup de ciel, d'appartenances et surtout, une rédemption qui adviendra plus tard. Comme un effet d'aurore boréale. Ce calme olympien qui correspond aux paysages de ce roman pétri de sentiments. L'Acropole est un personnage à part entière. Les vestiges d'un pays dont l'écho résonne en lui. Il rencontre une archéologue : Dido. Il tombe amoureux d'elle, mais en silence, un peu comme un plan avant de concevoir une nouvelle construction intérieure. Mais cette dernière lui préfère Alkis, un américain qui vit à côté de chez lui. Un homme plein de vie, libre et qui dévore la Grèce comme des petits pains croustillants. Le triptyque prend place, tout en subtilité. Vassilis trouve du travail chez Ikéa-Grèce, bien loin de ses éthiques et convictions. Un travail alimentaire comme cuisiniste. Il n'aura de cesse d'analyser les habitus des grecs. de trouver un équivalent dans la Grèce antique. Lui, qui aime les pierres, dénonce les vols par les colonialistes d'antan. Les pillages à outrance. Des ruines devenues et le prestige d'une résistance intérieure. « Et les Athéniens ont été élevés par cette vision permanente de la perfection architecturale. » La mémoire des Anafiótika dévore le récit d'une amplitude essentielle. Il suffit de lever les yeux pour sentir les temples des dieux de l'Olympe. Basile Panurgias ouvre la fenêtre sur une toile de maître. Entre le passéisme et la modernité, l'antiquité résiste dans un égrégore sans que le jour tombe. C'est un livre de chair et de rectitude. Retrouver la trace des articulations d'antan. Une déambulation en Grèce qui foudroie les rêves blessés et les meurtrissures. Un périple savoureux aux fécondités architecturales. « Tu sais ce qui me ferait plaisir ? Ce serait d'aller sur l'Acropole. » Publié par les majeures Éditions Séguier, éditeur de curiosités.

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YANCOU

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 1 mois

S’ l’auteur nous avait fait découvrir – dans L’Inconnue de la Factory (2020) – une Venise presque inédite en axant le roman autour de son architecture des années 1950, il se penche cette fois sur Athènes où le narrateur – Vassilis, un architecte – revient dans le but d’effacer son passé. Mais peut-on se départir de son ombre en plein soleil ? Il est beaucoup question du rapport entre la tradition et la modernité dans ce roman qui contient par ailleurs une critique subtile de ce qu’à fait Ikea sur les hellènes qui délaissent (comme un peu partout) les solutions locales au profit du « pas moins cher ailleurs » prôné (avec succès…) par l’entreprise suédoise de dévastation des forêts. Mais ce qui est encore mieux avec Panurgias, c’est que tout en démontrant les effets pervers d’Airbnb sur les villes aux forts potentiels touristiques – tout comme sur ces utilisateurs d’ailleurs (ceux qui disposent comme ceux qui proposent) –, il donne à lire un roman qui pense l'achitecture en y mêlant un trio amoureux, avec tout ce que cela sous-entend de jalousie et de concurrence masculine, ainsi qu’une conspiration visant à améliorer les relations entre la Grèce et la Turquie. Une réussite du genre, très équilibré, malin, entre divertissement et enrichissement de la pensée et de l'intelect.

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Ferpat

4.50 sur 5 étoiles

• Il y a 2 mois

Vassilis (ne pas prononcer le S terminal) est quelque peu fétichiste du pied. Ce qui provoquera probablement et malheureusement le drame de sa vie. Pour le surmonter, Vassilis quitte le 11ème arrondissement de l’est parisien, pour poser ses valises à Athènes, dans le quartier des Anafiotika, proche de l’Acropole. Dès lors, le lecteur est embarqué dans un voyage au cours duquel la culture, l’histoire et les arts s’entremêlent. « Faut-il lire le passé par le présent ou l’inverse » ? À débattre. Du roi Othon et son palais à Manòlis Glézos et le drapeau nazi, de Louis-François-Sébastien Fauvel et sa charrette de Toulouse à Manòlis Korrès et ses restaurations de l’Acropole, l’auteur remonte le cours de l’histoire et des arts de la Grèce et aiguise notre curiosité. Des personnages aussi extravagants que malicieux animent le roman. Le Parthénon, l’archéologie, l’architecture, le tourisme, le backgammon-tavli, vont jouer à ces mêmes personnages, des tours aussi inattendus qu’inespérés. On entre vite dans le roman et on s’y sent bien. On déambule dans ces ruelles en pente de l’Anafiotika, aux maisons blanches, fleuries et odorantes. On passe devant la petite maison de Vassilis. Il nous invite à entrer. Terrasse ombragée. Le tavli est sorti. L’ouzo nous est servi généreusement. Vassilis gagne toutes les parties. La vie est belle, à Anafiotika.

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culturemusiquelivre

4.00 sur 5 étoiles

• Il y a 3 mois

Léa se tue en chutant d'un immeuble en construction. Son mari, Vassilis, présent lors du drame, est soupçonné. Après trois années de deuil et d'adversité, il choisit de revenir aux sources, en Grèce, son pays natal. À Athènes, où il s'installe, sa nouvelle vie s'organise autour d'une mère fantasque, d'un voisin mystérieux et d'une archéologue tout aussi énigmatique dont il tombe amoureux. Avec cette dernière, il entre dans un monde fait de masques, de trafics et de mensonges... Le Roman de Vassilis raconte la reconstruction d'un homme, pris entre son passé et la possibilité d'une existence nouvelle. Un destin à l'image d'Athènes, véritable héroïne du livre, capitale fascinante tiraillée entre sa gloire antique et son présent marqué par les ravages du tourisme de masse. C'est un vrai roman avec des situations cocasses et fantasques, c'est chouette la littérature comme celle-ci. Je vous recommande ce livre qui fait du bien et qui nous sort du nombril des autofictions #seguier #rentreelitteraire2025 #leromandevassilis #prixromanfnac #prixromanfnac2025

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Fiche technique du livre

  • Genres
    Romans , Roman Français
  • EAN
    9782386360350
  • Collection ou Série
  • Format
    Grand format
  • Nombre de pages
    256
  • Dimensions
    212 x 153 mm

L'auteur

Basile Panurgias

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21,50 € Grand format 256 pages