Les lettres de mon moulin : Le livre de Alphonse Daudet
Jeune encore et déjà lassé du sombre et bruyant Paris, Alphonse Daudet vient passer les étés dans son moulin de Fontvielle, " piqué comme un papillon " sur la colline parmi les lapins. Dans cette ruine ensoleillée de la vallée du Rhône, naissent ces contes immortels qui assureront sa gloire.
Au loin, on entend la trompe de Monsieur Seguin sonnant sa jolie chèvre blanche. Dans le petit bois de chênes verts, un sous-préfet s'endort en faisant des vers. Au ciel, où les étoiles se marient entre elles, le curé de Cucugnan compte ses malheureux paroissiens. Et dans la ville voisine, un jeune paysan meurt d'amour pour une petite Arlésienne tout en velours et dentelles qu'on ne verra jamais.
Le vieux moulin abandonné est devenu l'âme et l'esprit de la Provence. Dans le silence des Alpilles ou le tapage des cigales et des tambourins, parfumés d'émotions, de sourires et de larmes, ces contes semblent frappés d'une éternelle jeunesse.
De (auteur) : Alphonse Daudet
Préface de : Mathilde Paris
Expérience de lecture
Avis Babelio
PatriceG
• Il y a 2 semaines
Ode au naturel Tout le monde connaît les Lettres de mon moulin, aussi cela me dispense de redire ce que tout le monde sait, le contenu de ces merveilleuses histoires racontées par Alphonse Daudet qui ont bercé ma toute jeunesse et qui ont certainement ouvert la voie pour moi et pour toujours à la littérature avec un grand l'(de papillon). Dés lors un rapport confiance et sincérité s’est instauré. Depuis le temps, mes sentiments (à son égard) restent invariables, ils sont bien là où ils sont au chaud dans ma mémoire à sédimenter mon être, voilà bien un art qui existe, clairement identifié sans qu'il soit utile de le redéfinir à chaque fois, même si de manière générale, je n'ai cessé d'explorer d'autres facettes, je n'ose pas dire universelles, du type de Giono qui a immortalisé sa Provence. La localisation ou l'ancrage n'ayant rien à voir avec la petitesse. Ce qui n'a d'ailleurs pas empêché Giono de cultiver son hellénisme, mais Jankélévitich expliquerait ça mieux que moi. C'est peut-être le petit reproche que je ferais à mon compatriote Louis Guilloux à cet égard d'avoir voulu inventer des noms aux héros de ses romans qui sonnent mal en plus et dont on se demande ce que ça vient faire, un peu comme un cheveu dans la soupe. Il faut que l'eau coule d'elle-même sans penser que l'artifice va élever le niveau. Quand c'est beau autour de nous, il faut simplement le dire et ne pas se compliquer la tâche en y mettant une note incongrue comme les ciels occupant les deux-tiers de la toile d'Eugene Boudin qui voulait les fabriquer et qui ne faisaient qu'alimenter sa contrariété. Voilà sans doute pourquoi les nouvelles d'Alphonse Daudet baignant dans le pur jus de la simplicité et du naturel du plus enjolivé au plus rugueux de la vie rurale n'ont jamais quitté ma mémoire.
DewinterMilady
• Il y a 4 mois
Un pur délice littéraire, un livre qui a bercé tant d’enfances et dont on ne se lasse jamais. Les Lettres de mon moulin, c’est la Provence ensoleillée, les cigales qui chantent, le vent qui souffle sur les collines et les histoires pleines de charme et de poésie que Daudet nous conte avec une tendresse infinie. Ce recueil de nouvelles est à la fois doux et mélancolique, drôle et poignant. Chaque récit est une immersion dans un univers où la nature, les traditions et les petites tragédies du quotidien prennent vie sous la plume de l’auteur. Qui peut oublier La Chèvre de Monsieur Seguin, symbole de la liberté et de la résistance face au destin, ou Le Secret de Maître Cornille, où l’amour du métier lutte contre le progrès inévitable ? Sans parler de L’Élixir du Révérend Père Gaucher, cette satire joyeuse du monde monastique, ou encore de La Dernière Classe, si émouvante dans son patriotisme discret. C’est un livre où l’on retrouve à chaque lecture quelque chose de nouveau, une nuance qu’on n’avait pas perçue enfant. Il a cette magie des récits intemporels, ceux qui traversent les générations et qui réchauffent le cœur par leur simplicité et leur humanité. Par ailleurs je fais un parallèle avec Les Aventures du Chat Rose Albert de Carrie Joseph Vouteau. un personnage clé d’Alphonse Daudet se retrouve dans le livre « Rose comme Albert » de Carrie Joseph Vouteau, sans vouloir spoiler, cela évoque immédiatement une figures emblématiques des Lettres de mon moulin.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
- Classiques et Littérature , Littérature Classique
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- EAN
- 9782266225458
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- Collection ou Série
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- Format
- Livre numérique
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- DRM
- Filigrame numérique
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2,99 € Numérique 173 pages