Les Ricochets de la vie : Le livre de Dany Rousson

Numérique

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Date de parution : 23/06/2022

Le temps d'un été, Max et Jacquotte accueillent leurs petits-enfants, des presque inconnus. Trop de non-dits, un secret, les ont éloignés. L'amour patient d'une grand-mère, le passé enfin pardonné et une passion partagée pour la peinture sauront-ils renouer les liens distendus d'une famille?

Été 1986. Fanny et Nans doivent passer un mois de vacances improvisées à L'Isle-sur-la-Sorgue chez leurs grands-parents, Jacquotte et Max. Les enfants les connaissent à peine car leur mère s'est éloignée de ses parents depuis longtemps, en particulier de son père. Si la généreuse Jacquotte veut donner le meilleur d'elle-même, elle use les petits par son énergie ; Max, lui, est distant, taiseux. Seul l'oncle Christophe égaye leurs journées en les emmenant voguer sur sa barque provençale.
Un jour, les enfants font une découverte qui va tout changer : dans un placard interdit, un magnifique portrait peint signé Max. Nans, passionné de dessin, va vouloir se rapprocher de ce grand-père artiste. Mais pour décadenasser son cœur, celui-ci acceptera-t-il de s'ouvrir et de révéler ses secrets, qui ont bouleversé la vie des siens ?
Solaire et généreux, un roman sur la force des liens familiaux à l'épreuve du passé.

De (auteur) : Dany Rousson

Expérience de lecture

Avis Babelio

Beatrice258

• Il y a 5 mois

J’ai poursuivi ma belle découverte de Dany Rousson avec Les Ricochets de la vie, après La vie cachée de Lola. Et ce fut encore une lecture détente, géniale, fluide et riche en émotion. Que demander de plus ? On retrouve les mêmes ingrédients qui font le talent de la romancière, à savoir, une écriture très douce et remplie d’empathie pour tous ses personnages si attachants, sans exception à nouveau… Max 63 ans, l’ancien cordonnier et peintre à ses heures, son épouse Jacquotte 65 ans, leurs deux enfants, Nelly 39 ans, et Christophe 36 ans, et les enfants de Nelly , Nans 11 ans et sa petite sœur Fanny 6 ans, absolument adorables. Et toujours une très belle et authentique description des lieux, ici L'Isle- sur- la- Sorgue. On oscille entre trois années : 1986, 1987 et enfin 1988 avec un épilogue à la hauteur de tout le récit. Sans oublier, car c’est le nerf de l’histoire, ce printemps de l’été 1959 et le petit sac à main en cuir rouge retrouvé par la suite. Je n’ai pas grand-chose d’autre à ajouter, si ce n’est que je suis vraiment ravie d’avoir découvert cette romancière qui permet une évasion totale, pleine de tendresse, au milieu d’une actualité quotidienne teintée de marasme fort peu réjouissante.

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