L'homme nu - La dictature invisible du numérique : Le livre de Marc Dugain, Christophe Labbé

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Date de parution : 21/04/2016

1984 d'Orwell parlait d'une dictature violente. Le monde des Big Datas à l'horizon de la moitié de ce siècle sera celui d'une hégémonie à la fois douce et totalitaire. La fin de la pensée grecque est en marche et avec elle une époque de l'humanité est bientôt révolue.

On les appelle les Big Datas. Google, Apple, Facebook ou Amazon, ces géants du numérique, qui aspirent à travers Internet, smartphones et objets connectés, des milliards de données sur nos vies.
Derrière cet espionnage, dont on mesure chaque jour l'ampleur, on découvre qu'il existe un pacte secret scellé par les Big Datas avec l'appareil de renseignement le plus puissant de la planète. Cet accouplement entre les agences américaines et les conglomérats du numérique, est en train d'enfanter une entité d'un genre nouveau. Une puissance mutante, ensemencée par la mondialisation, qui ambitionne ni plus ni moins de reformater l'Humanité.
La prise de contrôle de nos existences s'opère au profit d'une nouvelle oligarchie mondiale. Pour les Big data, la démocratie est obsolète, tout comme ses valeurs universelles. C'est une nouvelle dictature qui nous menace. Une Big Mother bien plus terrifiante encore que Big Brother.
Si nous laissons faire nous serons demain des " hommes nus ", sans mémoire, programmés, sous surveillance. Il est temps d'agir.

De (auteur) : Marc Dugain, Christophe Labbé

Expérience de lecture

Avis Babelio

maniculelitteraire

• Il y a 6 jours

#9758; Pourquoi il faut le lire ? Parce que c’est un constat assez froid mais lucide du pouvoir des GAFAM sur nos vies. Si le but est de nous avertir sur les dérives de ces grandes entreprises, on en ressort avec un sentiment d’impuissance, sauf si on considère que savoir c’est pouvoir. Ce livre reste une lecture très intéressante, à mettre entre toutes les mains. #9758; De quoi ça parle ? Même si ce livre a bientôt 10 ans, il est toujours autant d’actualité : les grandes entreprises du numérique ont un pouvoir discret mais absolue sur nos données en ligne, et sur le contenu qui arrive jusqu’à nous. Comment est-ce que les valeurs démocratiques peuvent lutter contre ces technocrates ? Surtout quand les démocraties elles-mêmes trouvent leur parti dans ces échanges de données ?

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