L'homme qui rêvait d'un village : Le livre de Jean-Paul Malaval
Constantin Méliès a bâti sa fortune dans le monde de la publicité mais souffre de ne pas avoir donné un but à son existence. En 2000, sous le charme du village, il acquiert Peyreméjean, commune caussenarde, sans communication aucune. A sa surprise, un habitant, irréductible ermite du nom d'Eusèbe Flahaut y vit encore. Cet original aux multiples facettes, est le dernier témoin de l'histoire compliquée des familles qui ont fait prospérer le village jusqu'à son déclin. Mais Eusèbe se révèle surtout être un vieil hibou taciturne difficile à apprivoiser. Un jour, pourtant, le déclic s'opèrera. Et Constantin comprendra alors qu'il n'est guère aisé de porter sur ses épaules la mémoire de Peyreméjean et de ses fantômes...
De (auteur) : Jean-Paul Malaval
Ressources
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Expérience de lecture
Avis Babelio
IgorDAVID
• Il y a 3 semaines
Jean-Paul Malaval déploie dans L’homme qui rêvait d’un village une langue d’une grande élégance, à la fois limpide et profondément poétique. Chaque phrase semble ciselée comme une pierre ancienne, portant en elle la mémoire des lieux et des êtres. Les descriptions du paysage vibrent d’une intensité lyrique qui transcende le simple décor pour devenir musique intérieure. La sobriété du style donne d’autant plus de force aux images, qui frappent par leur justesse et leur éclat discret. Ce roman se lit comme une longue méditation poétique, où la beauté des mots éclaire la fragilité du rêve humain.
nathalielegall945
• Il y a 3 semaines
Le roman de Malaval s’impose dès les premières pages comme une ode vibrante à la mémoire et à la beauté des lieux oubliés. Le personnage de Constantin Méliès, tiraillé entre une existence mondaine vide de sens et le rêve ardent d’un village à ressusciter, incarne magnifiquement la quête d’absolu, cette blessure contemporaine que beaucoup portent sans la nommer. Peyreméjean, le village fantôme surgit des gorges du Tarn, n’est pas un décor, mais un personnage à part entière : ses pierres, ses chemins, ses silences parlent, chantent la nostalgie et le temps qui passe. Eusèbe Flahaut, l’ermite taciturne, offre un contrepoint puissant, fragile, face à la volonté de reconstruction, rappelant que restaurer ne signifie pas nier le passé mais le faire vivre. La prose de Malaval, à la fois poétique et enracinée, réussit le pari d’émouvoir sans jamais verser dans le pathos : chaque description, chaque dialogue, participe d’une atmosphère méditative, profonde. L’utopie ici ne se rêve pas naïvement, mais se confronte aux ombres, aux silences, aux fantômes des habitants partis et des secrets enfouis. En ce sens, L’homme qui rêvait d’un village est une fable sur la fragilité de nos croyances, sur le poids de l’histoire familiale et collective, et sur le courage nécessaire pour être témoin. On sort de cette lecture changé : plus sensible aux racines, plus conscient que tout territoire porte sa part de mystère, de deuil et d’espoir.
Avis des membres
Fiche technique du livre
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- Genres
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- EAN
- 9782258075870
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- Collection ou Série
- Terres de France
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- Format
- Grand format
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- Nombre de pages
- 312
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- Dimensions
- 226 x 142 mm
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21,50 € Grand format 312 pages