Ma mère, Dieu et Sylvie Vartan : Le livre de Roland Perez

Roland est le petit dernier d'une fratrie de 6 enfants. Né dans les années 60, sa famille vit dans un HLM du 13e arrondissement de Paris. Roland est né avec une malformation : il a un pied bot, et les médecins sont formels, il ne pourra jamais marcher. Mais c'est sans compter sur Esther, la maman de Roland qui va tout faire pour que le miracle se produise : son fils marchera ! #128212;MON AVIS : J'ai acheté ce livre à l'occasion du salon du livre de St Louis. Je ne connaissais pas l'auteur, et ma rencontre avec lui m'a énormément donné envie de découvrir son histoire. Une histoire où il est question de sa mère, de Dieu et de Sylvie Vartan. Tout un programme ! Je dois avouer que j'ai été intriguée, et je l'ai lu le lendemain de mon achat sur la journée. J'y ai découvert Esther, la mère de l'auteur et instantanément j'ai aimé cette femme, cette mère qui n'a jamais perdu espoir face au handicap de son fils. Quelle personnalité ! Qu'est ce que j'aimerai avoir une telle femme dans mon entourage : tellement entière et drôle. L'auteur nous raconte avec pudeur et tellement de tendresse, le combat de sa mère, pour lui permettre, un jour, de se tenir debout et de marcher. Ce livre est un beaucoup témoignage d'amour d'un fils pour sa maman, et inversement. J'ai pris un grand plaisir à découvrir l'histoire incroyable de Roland, que je vous conseille de découvrir à votre tour. A présent, j'ai bien envie de découvrir l'adaptation cinématographique dont l'auteur a su si bien me parler, et attiser encore plus ma curiosité. C'est donc une très bonne découverte pour moi !

Quel bonheur de lire ce livre et quelles émotions ! L'auteur nous raconte avec beaucoup d'amour sa relation avec sa mère, super Maman que j'ai imaginé plus d'une fois revêtue d'un cap tellement elle pulvérisait tout ce qui pouvait entraver les rêves qu'elle avait pour ses enfants. Autour de son handicap, une relation fusionnelle va se nouer entre ce petit et cette maman fermement décidée à faire marcher son fils. Le récit nous immerge totalement dans ce HLM des années 60, on imagine sans peine les voisines, le salon marocain, l'ambiance et les chansons de Sylvie Vartan. C'est une très belle histoire d'amour maternelle et filiale, cette histoire m'a énormément émue. Je la recommande +++

Roland est le cadet d’une fratrie de six enfants. Né en 1963, il n’était pas attendu, mais sera aimé autant que ses 5 frères et sœurs. Et puis, Roland a une particularité : il est né avec un pied-bot. Sa mère, Esther, fera de sa guérison son objectif ultime. Entre les prières, la cuisine et les chansons de Sylvie Vartan à tue-tête, elle ne recule devant rien, devant aucun sacrifice, pour que son fils puisse marcher et avoir la belle vie qu’il mérite. Le titre de ce récit m’a tout de suite interpellée. J’ignorais totalement qu’il s’agissait d’une histoire vraie. Le récit du journaliste, avocat par ailleurs, est très fort. Il n’a pas été sans me rappeler le puissant amour maternel de « La promesse de l’aube » de Gary (un niveau en dessous quand même). Encore un témoignage de l’abnégation, de l’investissement et du sacrifice d’une mère pour ses enfants, Un titre surprenant, oui, mais une histoire, absolument magnifique, qui tire des larmes et nous rappelle que nos mamans sont celles auxquelles on doit tout, même si adultes, on pourrait avoir tendance à l’oublier.

Ce roman autobiographique de Roland Perez vient d’être adapté au cinéma avec Leïla Bekhti dans le rôle de la mère de Roland et Jonathan Cohen dans celui de Roland adulte. La bande annonce m’a donné envie de voir le film à l’occasion et de lire le livre. Roland Perez a une histoire assez exceptionnelle puisqu’il est né avec un pied bot. De multiples opérations bébé n’y ont rien changé. Mais sa mère, l’exubérante Esther, n’a jamais baissé les bras. Elle n’a jamais accepté le handicap de son fils et a tout tenté pour qu’il puisse marcher normalement. En attendant, Roland a passé sa jeunesse par terre dans l’appartement puisqu’il ne pouvait pas marcher puis cloîtré dans son lit à barreaux quand il a été pris en charge par une rebouteuse. Et c’est là qu’est intervenue Sylvie Vartan. Pour que Roland accepte l’immobilité, il fallait l’occuper et, comme il était fan de Sylvie, ce sont ses chansons qui ont joué ce rôle. J’ai lu ce livre avec plaisir. Esther est un sacré personnage : l’archétype de la mère juive envahissante ! Mais l’auteur pose néanmoins un regard très tendre sur elle. C’est ce que je retiens de cette lecture : la tendresse et la luminosité.